Liste des
annexes
Annexe 1 - L’impact
de la télé et des jeux vidéo sur la violence commise et subie par les jeunes
Annexe 2 - Coordonnées des 12 écoles participantes
Annexe 3 - Questionnaire d’évaluation du Défi par les
parents
Annexe 4 - Questionnaire d’évaluation du Défi par les élèves
Annexe 5 - Questionnaire d’évaluation du Défi par le
PERSONNEL
Annexe 9 - Analyse des réponses aux questionnaires
d’évaluation du Défi 2003-2004, SYNTHÈSE
Annexe 10 - Texte de présentation de l’atelier présenté
dans divers congrès et colloques
Annexe 11 - COUVERTURE
MÉDIATIQUE
Annexe 12 - Témoignages d’élèves, de parents et de membres
du personnel sur le Défi de la Dizaine
Annexes 18A-C - Réponses aux questionnaires utilisés à
St-Malachie
Annexes 19A-C - Réponses aux questionnaires utilisés au
secondaire L-J-C
Annexe 21 - Communiqué du 21 avril émis par l’École
secondaire de Montmagny
Annexe 29 - Communiqué de l’ACP 03-12 du 30 mars 2004
En avril 2003, les grandes organisations professionnelles
de la santé et de l’éducation du Québec (1) déclaraient : « La violence télévisée exerce une influence
indéniable sur tous les enfants. Elle ne transforme pas tous les enfants en
criminels et elle n’est pas seule à influencer les enfants. Mais les études effectuées
conduisent toutes à une conclusion unanime. Les risques qu’elle fait courir à
un nombre grandissant d’enfants auront des répercussions sur la qualité de vie
et le sentiment de sécurité de l’ensemble de la société».
Source : Dépliant de la Commission scolaire de Montréal.
(1) La déclaration publique
Québecoise était endossée par le Collège des médecins, l’Association des
pédiatres, l’Association des médecins psychiatres, l’Ordre des psychologues, la
Fédération des commissions scolaires, la Fédération des comités de parents, la
Direction de prévention et de santé publique de Montréal-Centre, l’Ordre des
conseillers en orientation et des psychoéducateurs, l’Ordre des orthophonistes
et audiologistes, le Conseil des évêques, la Centrale des syndicats du
Québec.
1. La violence augmente-t-elle ?
Les
nouvelles diffusées sur la criminalité au Canada sont souvent contradictoires
parce que les médias confondent souvent deux statistiques : le taux de
« criminalité » et le taux de « crimes de violence ». Le
taux de criminalité comprend les crimes de violence ainsi que toutes les autres
infractions au code criminel. Les crimes de violence comptent pour seulement 13
% de l’ensemble des crimes. Il est donc possible et fréquent que le taux de
criminalité baisse alors que les crimes de violence augmentent.
De
1962 à 2001, le taux de crimes de violence dans l’ensemble de la population
canadienne est passé de 221 à 994 par 100 000 habitants. Le taux de crimes
violents a donc augmenté de 450% en 40 ans, ce qui représente une hausse
considérable. Le taux le plus élevé de crimes de violence que le Canada ait
connu a été atteint en 1993, avec 1081 crimes de violence par 100 000
habitants. Il a ensuite baissé progressivement jusqu’en 1999 pour s’établir à
955/100 000 habitants. Il a recommencé à augmenter en 2000 et 2001.
En
2003, même si le taux de meurtres a chuté de 7%, on a constaté
32 tentatives de meurtre de plus que l'année précédente. Un plus grand
nombre de canadiens ont donc tenté de s’entretuer, mais avec moins de succès
que l’année précédente.
Source : Statistique de la criminalité au Canada 2001, Centre canadien
de la statistique juridique
2. Où se situe le Québec parmi les provinces canadiennes ?
En 2001, le Québec a obtenu le taux le moins élevé
de crimes de violence : 719 cas par 100 000 habitants. Dans
l’ensemble du Canada, le taux est de 994/100 000 habitants, une augmentation de
1,3 % par rapport à l’an 2000. Les provinces de l’Ouest affichent des taux
beaucoup plus élevés, la Saskatchewan atteignant même 1802 cas par 100 000
habitants.
Source : Statistique de la criminalité au Canada 2001, Centre canadien
de la statistique juridique
3. Criminalité des jeunes, que disent les statistiques ?
Au Canada, en
2001, le taux de crimes de violence commis par les jeunes (12-17 ans) a
augmenté de 7 % par rapport à l’année précédente. Cette augmentation est
surtout due aux agressions sexuelles (+ 18 %) et aux voies de fait (+7 %).
En 2003, le taux de crimes avec violence commis par les jeunes canadiens a
progressé de 3 %, une troisième augmentation en 4 ans. La hausse est
attribuable à l’augmentation du nombre de jeunes accusés de meurtre, de
tentative de meurtre et de voies de fait.
Source :
Statistiques Canada, Le Quotidien, juillet 2002 et juillet 2004 .
Au Québec, en 2001, selon le ministère de la
Sécurité publique, la criminalité avait connu une hausse de 17,9 % au
cours des quatre années précédentes. Cette hausse est attribuable
principalement à l’augmentation des voies de fait et des agressions sexuelles.
Au Québec, les jeunes sont responsables de 14 % des
crimes de violence et sont deux fois plus nombreux que les adultes, par
100 000 personnes, à être considérés comme auteurs de tels crimes.
Source : Statistiques 2001 sur
la criminalité au Québec, ministère de la Sécurité publique.
4. Troubles de comportement chez les enfants
Selon le Conseil supérieur de l’éducation (CSÉ), le
nombre d’élèves en difficulté de
comportement a triplé entre 1984 et 2000. Ces élèves, majoritairement des
garçons, entretiennent des rapports difficiles avec leurs pairs et avec le
personnel scolaire. La violence commise ou subie par ces jeunes est parfois
évidente (harcèlement, brimades, taxage, troubles oppositionnels), parfois plus
discrète (passivité, dépendance, dépression). Vraisemblablement, ces deux types
de violence auraient un impact significatif sur la réussite scolaire et sur
l’intégration sociale. Pour expliquer cette tendance, le CSÉ fait référence à
divers facteurs de l’environnement familial et scolaire, mais également à l’exposition
répétée à la violence véhiculée dans les médias.
Source :
Avis du Conseil supérieur de l’éducation,
février 2001
5. La téléviolence aux États-Unis, un enjeu majeur de santé publique
L’exposition à la
téléviolence a été dénoncée par le directeur de la Santé publique des
États-Unis, David Satcher, dans un rapport rendu public le 17 janvier
2001 : « Un nombre substantiel de recherches scientifiques démontre
que (l’exposition répétée à la téléviolence) provoque une hausse de la violence
physique et verbale chez les enfants. Lorsque consommée dès la petite enfance,
la violence transmise au petit écran affectera le comportement durant la vie
entière ». Le directeur de la Santé publique attribue la
hausse de la violence criminelle aux divertissements violents. Selon lui,
l’exposition à la violence médiatique joue un rôle important dans le phénomène
de la violence juvénile. Du point de vue de la santé publique, la consommation
d’aujourd’hui surpasse celle de jadis. Chez plusieurs enfants, les dommages
sont flagrants. »
Source :
Los Angeles Times, 17 janvier 2001.
6.
La téléviolence en France.
Le 6 juin 2002, le Ministre français de la culture
et de la communication créait une Mission
d’évaluation, d’analyse et de propositions relative aux représentations
violentes à la télévision. Constituée de 36 personnalités, il en confiait
la présidence à Mme Blandine Kriegel. Celle-ci présentait récemment les
résultats de cette mission dans un rapport très étoffé.
Extraits du Rapport Kriegel
« La
dérive de la violence dans notre société républicaine démocratique
particulièrement attachée à la liberté est un phénomène dont nous avons pris
lentement et récemment conscience. Que nous est-il arrivé ? Comment
avons-nous laissé filer les incivilités, les agressions et s’installer une
situation particulièrement dommageable aux plus fragiles : les pauvres,
les femmes, les enfants ? »
« Procédant
à une évaluation des effets sociologiques, psychologiques, esthétiques de
l’inflation de la violence à la télévision, la Commission s’est accordée à
reconnaître un effet net de l’impact de la diffusion de spectacles violents sur
le comportement des plus jeunes.»
« La
Commission a estimé qu’une société démocratique soucieuse de la transmission
des valeurs de respect de la dignité humaine et de la protection des mineurs
doit assumer les responsabilités nouvelles que lui impose l’âge de la société
des écrans dans la conservation de la liberté. En cas de heurt perpendiculaire
entre le principe de liberté et le principe de protection des enfants, on doit
faire prévaloir le droit des enfants ».
« La
violence à la télévision ne reflète ni la liberté d’expression des créateurs ni
la demande du public, mais est le produit d’un système de marketing planétaire.
Elle exerce un effet d’incubation culturelle en contribuant à long terme à une
dévalorisation du monde ».
« On
aurait tort de négliger les conséquences (de la téléviolence) au niveau
sociétal. La taille de l’effet est statistiquement comparable à celle qui relie
la consommation du tabac au cancer du poumon ».
« Les
effets émotionnels à court terme (de la téléviolence) sont des réactions de
crainte, d’anxiété et de détresse. À long terme, elle contribue à une
désensibilisation du spectateur ».
« Les
films violents ont également des effets néfastes en ce qu’ils induisent des
croyances erronées concernant le viol ».
7.
La
téléviolence n’est plus une question controversée
Le 26 juillet 2002, voici ce
que déclaraient devant le Congrès les présidents des associations de pédiatres,
de pédopsychiatres, de psychologues, de médecins et de psychiatres des
Etats-Unis :
« Il existe un large
consensus sur plusieurs aspects concernant les divertissements violents. À
l’extérieur de la communauté médicale, on constate encore une certaine
controverse entourant l’impact des divertissements violents sur les enfants. Au
sein de notre communauté, un fort consensus se dégage quant aux effets de la
téléviolence sur la santé, le bien-être et le développement de l’enfant. (…)
Certaines
personnes appartenant à l’industrie du divertissement soutiennent que, d’une
part, la téléviolence est inoffensive puisque aucune étude n’a prouvé qu’elle
entraîne des comportements agressifs chez les enfants et, d’autre part, que les
jeunes savent que la télévision, les films et les jeux vidéo appartiennent au
monde de la fiction. Malheureusement, ils ont tort sur ces deux points.
À l’heure
actuelle, plus de 1 000 études (…) indiquent, en très grande majorité, une
relation causale entre la téléviolence et les comportements agressifs de certains
enfants. Les professionnels de la santé publique, s’appuyant sur plus de 30 ans
de recherches, affirment que la consommation de divertissements violents peut
conduire à l’augmentation des attitudes, des valeurs et des comportements
agressifs, particulièrement chez les enfants. Les effets sont mesurables et
durables. De plus, l’exposition prolongée peut entraîner une désensibilisation
face à la violence dans la vie réelle. »
Source :
Donald Cook, M.D., FAAP, président de l’AAP (2000)
8.
L’imitation,
une notion de base
Au-delà des études
scientifiques, on peut évoquer le sens commun pour affirmer que la téléviolence
a sûrement des effets délétères. Il est largement reconnu que les enfants
apprennent par imitation. Comment croire que la téléviolence n’a pas
d’influence quand on sait qu’un jeune de 11 ans a déjà vu en moyenne 8 000
meurtres à la télévision ?
Source : American Psychological
Association (2000)
Par ailleurs, si la télévision
n’influençait pas le comportement, pourquoi les compagnies investiraient-elles
des milliards de dollars par année en publicité ?
9.
La
répétition
Il est important de ne pas
véhiculer d’idées simplistes sur la télévision si nous voulons rester
crédibles. Ce n’est pas parce qu’un enfant a vu un film violent qu’il deviendra
nécessairement un assassin. C’est l’accumulation qui est la plus dommageable,
un peu comme la cigarette.
Ainsi, si un jeune regarde
certains films violents mais que tout son entourage (parents, professeurs,
amis, etc.) véhiculent des valeurs qui vont à l’encontre de celles proposées
par ces films, il y a peu de chance que ce jeune devienne violent.
Par ailleurs, si les parents
sont aussi des amateurs de violence télévisée, qu’ils applaudissent lors de
batailles dans le sport professionnel, qu’ils encouragent le jeune à se battre
lors des matchs de hockey et si la bande de copains va dans le même sens, alors
le jeune consommateur de téléviolence a de grandes chances de devenir violent.
Source :
Pacijou, 1990
10. « J’ai regardé des films violents et
je ne suis pas devenu violent ! ».
Quand un adulte fait une telle
affirmation, il oublie une donnée essentielle : Les films de
« cow-boys » ne sont plus ce qu’ils étaient ! Depuis 40 ans, la
quantité et la « qualité » de la violence télévisée a augmenté de façon
exponentielle.
Ainsi, si on compare deux
versions d’un même long métrage pour enfants (Batman), produit à 22 ans
d’intervalle (1966 et 1989), on constate que la version de 1966 ne comptait
aucun meurtre, aucune scène d’horreur, aucun blessé ; celle de 1989 compte
41 meurtres et deux scènes d’horreur. Que dire, en outre, du réalisme des
scènes de meurtres et d’horreur des productions actuelles, sinon qu’avec la
surenchère d’effets spéciaux, ces films ne s’apparentent en rien à ce les films
de « cow-boys » offraient !
Source :
Pacijou, « Cessez-le-feu », 1987
Les données suivantes vont
dans le même sens :
Film |
Nombre de victimes |
||
Version 1 |
Version 2 |
Version 3 |
|
Ra Rambo |
1 |
62 |
106 |
Rob Robocop |
32 |
81 |
|
Le Le parrain |
12 |
18 |
53 |
Source : Gerbner, Georges (2002)
11. « La violence a toujours existé. Vouloir changer ça, c’est
une utopie ! »
Cet vient de personnes qui se
qualifient de « réalistes ». Il est vrai que la violence a toujours
existé et qu’elle existera sans doute toujours. Au cours de l’histoire, elle a
cependant été très variable. Elle l’est aussi selon la culture et les mœurs des
divers pays. Ainsi, la violence a plus que quadruplé au Canada, au cours des
quarante dernières années.
Source : Pacijou
Voilà bien la preuve, que les
humains peuvent changer les choses. Ils peuvent concourir à diminuer ou
augmenter la violence, selon les gestes qu’ils posent et les opinions qu’ils
émettent. Le progrès de l’espèce humaine s’inscrit depuis le début de son
histoire dans une recherche de pacifisme. Si la violence a toujours existé,
l’humanité a toujours cherché à s’en soustraire. Nous y parvenons lentement,
entre autres, par des démarches pour contrer la téléviolence
Source :
Ouimet, Marc (2002)
12. L’influence de la télé et des jeux vidéo est un problème de santé publique
La Commission for Prevention of Youth Violence regroupe
les organismes suivants : l’American
Academy of Child and Adolescent Psychiatry, l’American Academy of Family Physicians, l’American Academy of Pediatrics, l’American College of Physicians-American Society of Internal Medicine,
l’American Medical Association, l’American Medical Association Alliance,
l’American Nurses Association, l’American Psychiatric Association, l’American Public Health Association et le
U.S. Department of Health and Human
Services.
Selon un rapport publié par
cet organisme :
« Les enfants et les adolescents sont fortement influencés par ce qu’ils
voient et entendent au cinéma, à la télé, sur Internet, dans les jeux vidéo et
dans la musique. Les effets pernicieux, profonds et dommageables sont largement
documentés. L’industrie doit accorder la plus grande importance à ces données
scientifiques. Nous recommandons:
6.1 D’inciter
les parents et les gens qui ont la garde d’enfants à surveiller et contrôler
l’utilisation de la télévision, de la musique, des jeux vidéo et de l’Internet.
6.2
D’inciter les médias…
a) à réduire la quantité de violence à la
télé, dans les films, dans la musique, dans les jeux vidéo et sur Internet ;
b) à décrire
des façons non-violentes de régler des conflits et de gérer sa colère ;
c) à
rapporter la douleur, le remords et les conséquences de la violence sur les
individus, les familles et la société.
6.3 De
mobiliser les consommateurs pour réclamer des producteurs et diffuseurs une
réduction substantielle de la violence télévisuelle.
6.4
De tenir une
campagne de prévention de la violence axée sur l’impact de la téléviolence sur
les enfants. »
Source :
Rapport du Conseil pour la prévention de la violence juvénile des Etats-Unis,
chapitre 6 (1999)
13. Télévision, jeux vidéo et
agressivité
« Le visionnement
excessif de télé et de jeux vidéo violents par des enfants contribue à
l’augmentation rapide de la violence chez les jeunes depuis 1970 »,
affirme le Dr. David Walsh, porte-parole de la Campagne sur la violence dans les
médias de l’Association médicale des Etats-Unis et président de l’Institut sur
les médias et la famille. Selon lui, la quantité excessive de temps passé par
les enfants à regarder la télé et à jouer à des jeux vidéo alimente une culture
de l’irrespect.
Un autre effet de la
consommation excessive de télévision est une réduction du niveau de lecture et
de réussite scolaire. Les enfants consacrent en moyenne 32 heures par semaine à
la télé et aux jeux vidéo, 2,2 heures aux devoirs et une heure à lire pour le
plaisir, selon le Dr Walsh.
« Les enfants de moins de
3 ans ne devraient pas regarder la télé. Le mieux pour développer le cerveau
des enfants est l’exploration active et le jeu, ainsi que les interactions avec
ses parents et ses gardiennes. Les enfants ne devraient pas regarder la télé
plus de 10 heures par semaine, en moyenne, et les parents (devraient)
surveiller et guider les enfants vers des émissions de qualité. Environ 56 %
des enfants des États-Unis de plus de 5 ans ont un téléviseur dans leur chambre. »
Source: Discours d’ouverture
du Congrès de l’Association régionale des parents du Nord-Ouest, Tacoma, USA,
14 avril 2000.
14. Jeux vidéo et stimulation du cerveau
Si d’aucuns prétendent que les jeux vidéo
pourraient contribuer au développement de certaines habiletés intellectuelles,
aucune preuve scientifique n’existe en ce sens. Au contraire, d’après une étude
japonaise rapportée dans le National Post du 20 août 2001, les enfants qui
passent des heures à jouer à des jeux vidéo risquent de nuire au développement
de leur cerveau et augmentent leurs risques de perte de contrôle dans des
situations réelles. En effet, le professeur Ryuta Kawashima, de l’Université de
Tohoku, a mesuré l’activité cérébrale de centaines d’adolescents alors qu’ils
jouaient au Nintendo et l’a comparée à celle d’autres groupes à qui on avait
soumis des problèmes de mathématique ou une lecture à haute voix. Ses résultats
ont démontré que le jeu vidéo ne stimule pas le lobe frontal, une région qui
joue un rôle important dans la répression des impulsions antisociales, région
aussi associée à la mémoire, à l’apprentissage et aux émotions. Une absence de
stimulation de cette partie du cerveau avant l’âge de 20 ans nuirait au
développement des neurones et à leur réseautage, réduisant ainsi la capacité du
cerveau à contrôler les impulsions responsables de la violence et de
l’agression. (…) M. Kawashima affirme: "Nous aurons un problème
plus grave que tout ce que nous avons connu avec la nouvelle génération
d’enfants accoutumés aux jeux vidéo. Les implications sont très graves sur
l’avènement d’une société plus violente." Tonmoy
Sharma, de l’Institut de Psychiatrie, renchérit. (…) "Les jeux
électroniques ne stimulent pas le développement du cerveau parce qu’ils ne
requièrent que la répétition de gestes simples. Ils ont plus à voir avec la
rapidité des réflexes qu’avec des défis intellectuels. »
Source :
National Post, 20 août 2001.
15. La téléviolence ne permet pas de se défouler
Certains prétendent que la violence télévisée
permettrait aux jeunes de se défouler et diminuerait dès lors la violence
physique. Cette hypothèse, issue de la fameuse théorie de la
« catharsis » associé au théâtre de la Grèce antique, a été énoncée
au début des années 1960. Depuis 40 ans, aucune étude scientifique n’est venue
corroborer cette hypothèse, alors que des centaines d’études ont démontré le
contraire.
Cela dit, si la violence télévisée avait pour effet
de diminuer la violence physique, il faudrait s’attendre à ce que les
États-Unis soient le pays où les jeunes sont les moins violents. C’est en effet
ce pays qui consomme le plus de télévision violente. Or, c’est tout le
contraire. Les États-Unis sont le pays industrialisé qui affiche le plus haut
taux de violence. Toute proportion gardée, il se commet trois fois plus de
meurtres aux États-Unis qu’au Canada.
Source :
Lurçat, Liliane (1996); « L’humanité » du dimanche 5 janvier 1997
16. Que pense la population de la téléviolence ?
En décembre 1999, le quotidien La Presse publiait
les résultats d’un sondage selon lequel 82 % des québécois sont favorables à
l’interdiction des émissions de télé pour enfants qui font la promotion de la
violence. 85 % sont favorables à retarder à 22 heures les films de grande
violence.
Source : La
Presse, décembre 1999
En 1994, le gouvernement du Canada a confié aux
télédiffuseurs le soin de s’autoréglementer. Depuis lors, les actes de violence
physique ont augmenté de 432 % dans les réseaux privés québécois. C’est ce que
révèle une étude de deux chercheurs de l’Université Laval rendue publique en
février 2003.
Source : Le Devoir, février
2003
« DÉFI de
la DIZAINE sans télé ni jeu vidéo »
Avril et
novembre 2003, janvier et avril 2004
École Aux-quatre-Vents, St-Malachie, Bellechasse, CS
Côte-du-Sud
Resp; Claude Gignac, directeur
ecole-aux4vents@cscotesud.qc.ca
Cent élèves, 1 260 heures et 20 minutes récupérées. Cette
école s'est affichée en pionnière dans le DÉFI puisqu'elle a été la première
école à le relever, en avril 2003. Ce fut dans un esprit de réelle
coopération et de solidarité que tous les partenaires (parents, enseignantes,
communauté et jeunes) ont travaillé pour offrir dix jours mémorables aux élèves
participants. On a senti vibrer le DÉFI dans tous les coins du village.
On pourrait dire que les élèves ont été portés par la communauté.
D’ailleurs, l’esprit communautaire inspiré du DÉFI continue de
faire des petits dans le milieu depuis avril 2003.
École ST-Thomas de Montmagny, Bellechasse, CS
Côte-du-Sud
Resp : Sophie
Labbé, directrice
labbsoph@cscotesud.qc.ca
École de 150 élèves, 2 072 heures récupérées. Dès le départ,
il y a eu unanimité sur le désir de lancer le Défi. Toute l'équipe école était
très motivée. Un comité composé de parents, professeurs et membre de la
direction s’est formé afin d'organiser la semaine du Défi.
Les professeurs ont intégré le défi à leur enseignement et en ont fait des
projets de classe : compositions, présentations orales, slogans,
pétitions, etc. Les parents se sont impliqués beaucoup dans la préparation du
Défi en offrant des activités individuelles aux élèves (grille de mots-mystère
sur le Défi, coloriage, etc). Ils ont obtenu une belle visibilité grâce à la
couverture de 2 hebdos avant, pendant et après le Défi. Ils ont également
participé à une émission de la radio communautaire de leur localité.
Une grosse semaine d'activités et une grande banque de bénévoles. Les élèves
ont participé massivement. Commentaire
d'un professeur : « Le Défi nous a permis, comme équipe, de nous
rallier autour d’un projet commun auquel nous croyions et ça nous a fait du
bien. C'est comme si nous avions trouvé un nouveau souffle pour travailler
ensemble."
École Chanoine-Ferland, St-Fabien de Panet,
Bellechasse, CS Côte-du-Sud
Resp: Normand
Doyon, directeur
chanoine-ferland@cscotesud.qc.ca
École de 105 élèves, 729 heures et 15 minutes récupérées.
Le directeur de l'école a su stimuler et faire rayonner le Défi en s'occupant
entre autre de le publiciser dans les médias locaux et en communiquant son
enthousiasme aux membres de son personnel. Un comité de parents a organisé
quelques activités dans la communauté durant le Défi. La participation
des enfants fut importante. Certaines classes ont illustré les heures
récupérées sur des diagrammes et ont profité de l'occasion pour travailler la
représentation graphique. Chez les petits, on a plutôt compilé les moments
d'écoute télévisuelle en notant au tableau « Qui a écouté
la télé ce matin, ce midi, avant souper, après souper » au lieu du nombre
d’heures. Le Défi fut couvert par le journal municipal ainsi que le
journal local.
École St-Just de la Bretenière, Bellechasse, CS
Côte-du-Sud
Resp: Normand
Doyon, directeur
chanoine-ferland@cscotesud.qc.ca
École de 51 élèves, répartis en
trois classes, 482 heures et 45 minutes récupérées.
Les professeurs de St-Just étaient tous prêts à mettre la main à la pâte. Les
parents n'ont pas formé de comité et se sont impliqués en demandant des
lettres d'encouragements aux organismes locaux. Ils ont d’ailleurs reçu une
belle réponse de milieu.
C'est au sein des classes que le travail a été réalisé et les élèves ont donné
vraiment leur maximum. Les élèves de la classe de 5e/6e
ont eux-mêmes organisé les activités du Défi en travaillant en équipes sous la
supervision de leur enseignante. Chaque équipe s’est chargée d'organiser une
activité, de définir le matériel et d’aménager les locaux requis. Ils ont
ensuite trouvé un adulte responsable pour leur projet et diffusé l'information.
Un projet motivant qui, selon l’enseignante, correspond parfaitement à l'esprit
de la réforme. La classe de 3e/4e a profité des cours
d'informatique pour produire des affiches superbes afin d’inviter la population
à encourager les élèves dans leur Défi. Ces affiches ont été exposées un peu
partout dans le village.
École Ste-Lucie de Beauregard, Bellechasse, CS
Côte-du-Sud
Resp: Normand
Doyon, directeur
chanoine-ferland@cscotesud.qc.ca
Petite école de 26 élèves dans
un petit village isolé, 280 heures récupérées. Les parents ont tous assisté à
la première rencontre et se sont prononcés en accord avec le projet mais
personne ne s'est impliqué. Cela n'a pas empêché les élèves de
participer largement au Défi. Les professeurs ont eux même organisé quelques
activités et ont stimulé les jeunes durant les 10 jours. Un projet dont on dit
qu’il a su rallier les élèves de l'école à travers les différentes querelles
qui peuvent se vivre dans un milieu restreint.
École Arc-en-Ciel, St-Camille de Lellis, Beauce, CS
Beauce-Etchemin
Resp: André Roy, directeur
arc-en-ciel.sc@csbe.qc.ca.
École de 73 enfants, 1 022 heures récupérées. Pas de maternelle.
Il y avait toute une équipe de parents derrière les enfants. Des parents qui
ont travaillé très fort et ont offert une belle semaine d'activités aux
enfants.
L'événement à bénéficié d’une bonne couverture de presse dans le journal
local. A voir la participation des enfants aux activités, ce fut un
succès. Ici, la communauté a été très sollicitée et a très bien répondu.
École Chanoine-Côté , quartier Vanier, Québec, CS de la Capitale
Resp: Sonia Doucet, directrice adjointe
doucet.sonia@cscapitale.qc.ca
École de 349 élèves, 4 387 heures récupérées. Cette école est située dans
Vanier, un quartier défavorisé de Québec. Un noyau de parents dynamiques, une
équipe de direction disponible et impliquée,
une équipe de professeurs collaborateurs, des organismes communautaires,
tous les partenaires ont embarqué. L'école a mis le paquet pour que le Défi
fonctionne. Chanoine-Côté a reçu un suivi exceptionnel étant donné qu’on y
tournait la vidéo. Notre présence à
cette école était plus importante. Les médias (3 stations de télé et un
quotidien) ont également couvert le Défi avec beaucoup d’éloges. L'école s'est
assurée de la participation du service d’information de la commission scolaire,
ce qui a permis d’obtenir une visibilité encore plus importante. Lors des
rencontres des enfants, à certains moments, la participation au
Défi semblait défaillir. Mais au-delà de toute attente, les jeunes ont
pris le Défi très au sérieux. Une semaine d'activités bien organisées et une
fête du défi grandiose ont comblé les attentes.
Trois écoles de Charlevoix forment une même institution
Resp: Anick Lévesque
tytanna@sympatico.ca
École Fernand-Saindon,
Notre-Dame-des-Monts
80 élèves, 1 100 heures
récupérées (141/245),
58%.
École Laure-Gaudreault, Clermont
250 élèves, 3 500 heures
récupérées 141/245, 38%.
École Beau-Soleil, St-Aimé-des-Lacs, Bellechasse, CS
Côte-du-Sud
20 élèves, 280 heures
récupérées, 14/24, 58%.
Bilan
du DÉFI dans les écoles
Laure-Gaudreault, Fernand-Saindon et Beau-Soleil.
Le projet a été porté avec enthousiasme par la direction,
plusieurs professeurs et parents du conseil d’établissement. La majorité des
enfants inscrits ont complété leur Défi avec succès. Les enfants ont apprécié leur dizaine sans écrans, surtout grâce
aux activités qui leur ont été offertes par des organismes de la
communauté. Trois écoles étant sous le
même acte d’établissement, des activités ont été organisées pour regrouper les
trois localités, mais d’autres activités particulières (ex : démonstration
à la caserne de pompier, atelier de tissage à l’AFEAS) ont également été
organisée dans chacune des municipalités.
La plupart des parents, surtout chez les plus jeunes, ont
vécu le défi avec les jeunes. Les
parents ont avoué avoir passé plus de temps avec leurs enfants, cela leur a
permis de discuter de divers sujets et surtout de jouer dehors plus
souvent. Certains parents ont même
manifesté le désir que cette expérience se renouvelle en d’autres temps de
l’année.
Le Défi ne s’est pas vécu de la même façon dans les trois
écoles. Le projet était beaucoup plus
dynamique dans la plus grosse école, Laure-Gaudreault, que dans les 2
autres. À Fernand-Saindon, certains
parents ont considéré ce Défi comme une incursion dans leur vie privée. Plusieurs enfants qui étaient à prime abord
enthousiastes ont dû malheureusement abandonner l’idée d’y participer suite aux
pressions familiales. Le Défi n’a pas obtenu partout le résultat escompté! Les parents réticents ne se sont présentés à
aucune réunion.
École Nouvelle-Cadie, St-Gervais, Bellechasse, CS
Côte-du-Sud
Resp: Gilles Nadeau, directeur
nouvelle-cadie@cscotesud.qc.ca
210 élèves, 2 264 heures. Cette école a relevé le DÉFI en janvier
2004. C'est avec beaucoup de disponibilité que la direction a assumé le
parrainage du DÉFI. Malgré le froid sibérien de janvier, on a mis sur pied des
activités extérieures multiples dont une marche dans les rues du village qui a
suscité un grand intérêt chez les élèves. Un peu bousculé dans le temps,
l'équipe-école a su faire une belle place au DÉFI. On a voulu en faire une
affaire de famille,de manière a bien l'intégrer au thème de l'année "L'école
une affaire de famille".
École (secondaire)
Louis-Jacques-Casault, Montmagny, CS Côte-du-Sud Resp. Robert Beaulieu,
BeauRobe@cscotesud.qc.ca
950 élèves fréquentent cette école
secondaire. Le Conseil d’établissement de l’école s’est battu avec fougue et
dynamisme pour faire de leur école la première à vivre le DÉFI avec des
adolescents. L’animation a reposé sur les épaules de Robert Beaulieu, animateur
de la vie spirituelle et implication communautaire. Tous les élèves ont
participé à des activités d’écriture ainsi qu’à des activités à l’intérieur de
leurs cours d’arts plastiques. Suite à deux conférences aux parents, un comité
de 10 personnes s’est constitué avec pour mission de préparer une programmation
d’activités alternatives susceptibles d’intéresser les jeunes. Ce comité a su
mobiliser la communauté et obtenir la collaboration de partenaires, dont
Kino-Québec. La programmation comprenait plus de 50 activités réparties dans 3
centres : Berthier-sur-mer, Montmagny et Cap St-Ignace. Les ados auraient
pu bouder le Défi. Ils ont fait mentir les prédictions pessimistes.
Conclusion
Grand TOTAL : 19 348
heures récupérées par 1 354 élèves du primaire. Au secondaire, 950 élèves
ont récupéré plus de 10 000 heures. Pour un grand total de près de
30 000 heures, pour une moyenne de près de 14 heures par élève.
Chaque école vit le Défi avec des
ressources, un milieu et une culture propre. Ce qui étonne c’est qu’avec des
populations différentes, des difficultés particulières, des degrés
d'implication variés, la magie se produit. C’est ce qu’on a pu constater dans toutes les écoles participantes. C'est
émouvant!
Céline Bilodeau, coordonnatrice régionale du DÉFI,
Pour EDUPAX
« DÉFI de la Dizaine sans télé ni jeu
vidéo »
Bonjour chers parents,
Récemment, votre enfant a eu l’occasion de relever le Défi de la Dizaine
sans télé ni jeu vidéo. Votre opinion sur le sujet est précieuse. Merci de
prendre quelques minutes pour répondre aux questions ci-dessous.
Céline Bilodeau,
coordonnatrice régionale,
418-642-5053
1.
Votre enfant a-t-il participé au Défi?
(encercler) Oui Non
Sur les 10 jours, combien en a-t-il réussi? _____________
2.
Depuis la fin du DÉFI, votre enfant a-t-il réduit sa consommation de télé
et de jeux vidéo? (encercler)
Beaucoup Assez Peu
Pas du tout
Combien votre enfant consommait-il de télé et de jeu vidéo par semaine
Avant le DÉFI ?
___________________ Après ?
____________________
3.
Comment jugez-vous l’expérience? (encercler)
Très utile Assez utile Peu utile
Inutile
4.
Votre enfant en a-t-il tiré profit ? (encercler)
Beaucoup Assez Peu Aucun
Précisions
______________________________________________________
5.
Durant ces 10 jours, avez-vous remarqué une différence…
Dans l’humeur de votre
enfant ?............................................... Pire
Égale Meilleure
Dans l’aide fournie à la
maison?............................................... Moins Égale
Plus
Dans les relations entre
frères - sœurs?................................... Pires Égales
Meilleures
Dans les activités
physiques pratiquées................................... Moins Autant
Plus
Dans le temps passé avec
vous?............................................. Moins
Autant Plus
Précisions
___________________________________________________
______________________________________________________________
6.
Avez-vous aidé ou encouragé votre enfant à réussir ces 10 jours ? (encercler)
Beaucoup Modérément Peu Pas du tout
Précisions
_________________________________________________
7.
Avez-vous passé plus de temps avec votre enfant durant ces 10 jours?
Beaucoup
plus Un peu plus Pas du tout
8.
Souhaitez-vous répéter l’expérience du défi? Oui Non
9.
Advenant une reprise du Défi, avez-vous des suggestions concernant les
moyens de …
Motiver les enfants
?______________________________________________
Impliquer les parents?
____________________________________________
Rejoindre la communauté?
________________________________________
Féliciter les participants? __________________________________________
10.
Avez-vous des activités à suggérer
pour éloigner les enfants de la télé ? ____________________________________________________________
11.
Selon vous, la télé et les jeux
vidéo violents influencent-ils les enfants?
Beaucoup Assez Peu Pas du tout
12.
Commentaires généraux
______________________________________________________________
______________________________________________________________
______________________________________________________________
Merci de votre précieuse
collaboration!
Signature :
_______________________________________________
13. Mes enfants sont en quelle année?
DÉFI de la
Dizaine sans télé ni jeu vidéo
Bonjour,
Récemment, tu as eu l’occasion de relever le Défi de la Dizaine sans télé
ni jeu vidéo. Nous voulons recueillir ton opinion sur ce sujet.
Merci,
Céline Bilodeau
1.
As-tu participé au Défi? (encercler)
Oui Non
Sur les 10 jours, combien en as-tu réussi? _________________
2.
Depuis le Défi, ta consommation de télé et de jeu vidéo est-elle… (encercler)
Revenue à ce qu’elle était Diminuée
un peu Diminuée beaucoup
3.
Comment as-tu trouvé l’expérience?
Très utile Assez utile Peu utile Inutile
4.
Durant ces 10 jours, as-tu remarqué une différence…
Dans ton humeur?.................................................................. Pire
Égale Meilleure
Dans l’aide fournie à la
maison?............................................... Pire Égale
Meilleure
Dans les relations avec
frères ou sœurs?.................................. Pires Égales Meilleures
Dans les activités
physiques pratiquées ? ................................ Moins
Autant Plus
Dans le temps
passé avec tes parents? Moins Pareil Plus
Durant ces 10 jours, ce que j’ai
aimé le plus : _________________________________________________________________
Ce que j’ai aimé le
moins : _________________________________________________________________
5.
As-tu reçu l’aide et/ou l’encouragement de tes parents? (encercler)
Beaucoup
Pas mal Peu Pas du tout
De
quelle manière? _________________________________________________
6. Durant ces 10 jours, le temps passé
avec tes parents a-t-il (encercler)
Augmenté? Resté
le même? Diminué?
À faire quoi?
______________________________________________________
_________________________________________________________________
7.
Aimerais-tu répéter l’expérience du défi? Oui Non
8.
Si on reprenait le DÉFI, crois-tu que tes résultats seraient (encercler)
Meilleurs ? Identiques ? Pires ?
9.
As-tu des activités à suggérer pour un prochain Défi? _____________________________________________________
10. Le DÉFI a-t-il (encercler)
A.
Fait diminuer la violence physique à l’école? Oui Non
B.
Fait diminuer la violence physique à
la maison? Oui Non
C.
Fait diminuer la violence verbale à l’école? Oui Non
D.
Fait diminuer la violence verbale à la maison? Oui Non
11 Tes commentaires sur ce
DÉFI
_____________________________________________________
Signature :
_________________________________________
Année ______________
Classe _________________
DÉFI de la
DIZAINE sans télé ni jeu vidéo
Bonjour,
Au cours des derniers jours, vos élèves ont eu l’occasion de relever le
Défi de la Dizaine sans télé ni jeu vidéo. Nous voulons recueillir votre
opinion sur ce sujet.
Merci,
Céline Bilodeau, coordonnatrice régionale,
416-642-5053
1. Comment jugez-vous
l’expérience du Défi pour votre école?
Très utile Assez
utile Peu utile Inutile
2. Quel profit vos élèves en ont-t-ils retiré ?
(encercler)
Important Assez important
Peu important Aucun
Précisions
_______________________________________________________
3. Durant ces 10 jours, avez-vous remarqué une différence… (encercler)
Dans leur humeur?.................................................................................... Pire Égale
Meilleure
Dans leur concentration
en classe?............................................................ Oui Non
Dans les devoirs?...................................................................................... Oui Non
Dans l’implication des
parents?.................................................................. Oui Non
Dans la relation des
élèves entre eux?........................................................ Oui Non
Dans la violence
physique et verbale en classe?.......................................... Oui Non
Dans la violence
physique et verbale dans la cour? ...................................... Oui Non
Commentaires :
4. Avez-vous aidé ou
encouragé vos élèves? (encercler)
Beaucoup Assez Peu Pas du tout
Précisions
_______________________________________________________
5.
L’implication de la communauté dans la réussite du défi a-t-elle été…
(encercler)
Très
importante? Assez importante? Peu importante? Sans
importance?
Précisions________________________________________________________
6.
Le Défi a-t-il rapproché les membres de l’équipe-école? (encercler)
Beaucoup Assez Peu Pas du tout
7. Le Défi a augmenté votre tâche … (encercler)
Pas du tout Un peu Assez Beaucoup
Précisions___________________________________________________
8. L’énergie requise par le Défi vous semble-t-elle
rentable pédagogiquement ?
(encercler)
Non
Peu
Assez Très
Précisions_______________________________________________________
9. Advenant une reprise du Défi,
avez-vous des suggestions concernant les moyens de
Motiver les enfants ?
________________________________________________
Impliquer les parents?
______________________________________________
Publiciser dans la communauté?
______________________________________
Féliciter les participants?
____________________________________________
10.
Avez-vous des suggestions pour un prochain Défi?
11.
Commentaires généraux
____________________________________________
Merci de l’attention apportée à
cette évaluation!
Signature :
____________________________
Niveau : ___________________
|
DÉFI de la Dizaine sans télé ni jeu vidéo Questionnaire utilisé à l’école Aux-quatre-Vents de
St-Malachie par les PARENTS
(près d’un an après la
Dizaine)
|
Bonjour chers parents,
Il y aura bientôt 1 an, votre enfant a
eu l’occasion de relever le Défi de la Dizaine sans télé ni jeu vidéo. Nous
voudrions vérifier si le défi à laissé des traces. Votre opinion sur le sujet
est précieuse. Merci de prendre quelques minutes pour répondre aux questions
ci-dessous.
1. Votre enfant avait-il participé au Défi? (encercler) Oui Non
2. Depuis la fin du DÉFI, votre enfant a-t-il réduit
sa consommation de télé et de jeux vidéo?
(encercler)
Beaucoup Assez Peu
Pas du tout
3. Comment jugez-vous l’expérience?
(encercler)
Très utile Assez utile Peu utile Inutile
4. Votre
enfant en a-t-il tiré profit ? (encercler)
Beaucoup Assez Peu Aucun
Précisions
______________________________________________________
5. Selon vous, le Défi a-t-il fait
diminuer …
5A) …la violence physique chez mon
enfant (encercler)
Beucoup Un peu Pas du tout
5B) …la violence verbale chez mon
enfant
Beaucoup Un
peu Pas du tout
6. Depuis le Défi, l’éveil de son sens
critique face à la violence télévisuelle est…
Beaucoup plus grand Plus grand Un peu plus grand
Inchangé
7. Souhaitez-vous répéter l’expérience
du Défi un jour ? Oui Non
Commentaires
Merci de votre précieuse collaboration!
Signature _______________________
Version particulière du questionnaire
Ecole _________________ Degré _________ Fille ____
Garçon ____
Il y aura bientôt 1 an, tu relevais le
défi de la dizaine sans télé ni jeu-vidéo.Nous voulons recueillir ton opinion
pour vérifier si le défi a laissé des traces
1. As-tu participé au Défi ? (encercler) Oui Non
2. Depuis le Défi, ta consommation de télé et de jeu
vidéo est-elle… (encercler)
Revenue à ce qu’elle était Diminuée un peu Diminuée
beaucoup
3. Comment as-tu trouvé l’expérience?
Très utile Assez utile Peu utile Inutile
3. Depuis le
défi, ton sens critique face à la violence télévisuelle est …(encercler)
Beaucoup plus grand Plus grand
Un peu plus grand Inchangé
4. Depuis le défi, le temps passé à
faire des activités en famille est-il… (encercler)
Beaucoup plus grand Plus grand
Un peu plus grand Inchangé
5.
Depuis le défi, le temps passé à des activités physique est-il…
(encercler)
Beaucoup plus grand plus grand
Un peu plus grand Inchangé
6. D’après toi, le défi a-t-il :
A)
Fait diminuer la violence physique
à l’école Oui Non
B)
Fait diminuer la violence verbale à l’école Oui Non
6.
Qu’as-tu aimé le plus de ton défi?
7. Qu’as-tu aimé le moins?
8. Aimerais-tu
refaire l’expérience du défi Oui Non
Commentaires
Signature ________________________________________
Commentaires :
_____________________________________________________________________
utilisé à l’école Aux-quatre-Vents
de St-Malachie
par le Personnel
Il y aura bientôt 1 an, vos élèves ont
eu l’occasion de relever le Défi de la Dizaine sans télé ni jeu vidéo. Nous
voulons recueillir votre opinion sur ce sujet afin de vérifier si le défi à
laissé des traces.
1. Comment jugez-vous l’expérience du Défi pour votre
école?
Très utile Assez utile Peu utile Inutile
2. Quel
profit vos élèves en ont-t-ils retiré ? (encercler)
Important Assez important Peu important Aucun
Précisions
_______________________________________________________
3. Depuis le défi, avez-vous remarqué
une différence… (encercler)
Dans la violence verbale à l’école Pire..................... Égale Meilleure
Dans la violence physique à l’école………………………. Pire Égale
Meilleure
Dans ll’éveil du
sens critique des élèves ……………….. Pire Égale Meilleure
Dans la relation de l’école avec la communauté………… Pire Égale
Meilleure
4. Est-ce que le défi a rapproché
les membres de l’équipe-école? (encercler)
Beaucoup
Modérément Un
peu Pas du tout
5. Souhaitez-vous répéter l’expérience
du défi? Oui Non
Commentaires ________________________________________________________________
Signature ___________________________
Bonjour chers parents,
Récemment, votre enfant a eu l’occasion
de relever le Défi de la Dizaine sans télé ni jeu vidéo. Votre opinion sur le
sujet est précieuse. Merci de prendre quelques minutes pour répondre aux
questions ci-dessous.
1. Votre jeune
a-t-il participé au Défi?
(encercler) Oui Non
Sur les 10 jours,
combien en a-t-il réussi? _____________
2. Depuis la
fin du DÉFI, votre jeune a-t-il réduit sa consommation de télé et de jeux
vidéo? (encercler)
Beaucoup Assez Peu
Pas du tout
3. Comment jugez-vous l’expérience?
(encercler)
Très utile
Assez utile Peu utile Inutile
3. Votre
jeune en a-t-il tiré profit ? (encercler)
Beaucoup Assez Peu Aucun
Précisions ______________________________________________________
4. Durant ces 10 jours, avez-vous
remarqué une différence…
Dans l’humeur de votre enfant ?............................................... Pire Égale
Meilleure
Dans l’aide fournie à la maison?............................................... Moins Égale
Plus
Dans les relations entre frères - sœurs?................................... Pires Égales
Meilleures
Dans les activités physiques pratiquées?.................................. Moins Autant Plus
Dans le temps passé avec vous?............................................. Moins Autant Plus
Dans le temps passé avec ses amis? Moins Autant Plus
Dans son ouverture à dialoguer? Moins
Autant Plus
Précisions
5. Avez-vous aidé ou encouragé votre jeune à réussir ces
10 jours ? (encercler)
Beaucoup Modérément Peu Pas du tout
Précisions
____________________________________________________________________
6. Selon vous, le DÉFI a-t-il permis à votre jeune de développer son sens critique
face à la télé et aux jeux vidéo?
Beaucoup plus
Un peu plus
Pas du tout
7. Recommandez-vous à d’autres écoles de vivre ce défi? ......... Oui Non
8. Advenant la reprise du Défi ici ou ailleurs, avez-vous
des suggestions concernant les moyens de …
Motiver les
jeunes ?______________________________________________
Impliquer
les parents ?____________________________________________
Rejoindre la
communauté ? ________________________________________
Féliciter
les participants ?__________________________________________
9. Avez-vous
des activités à suggérer pour éloigner les jeunes de la télé ?
_____________________________________________________________________________
10. Selon vous,
la télé et les jeux vidéo violents influencent-ils les enfants?
Beaucoup Assez Peu Pas du tout
11.
Commentaires généraux ____________________________________________________________________________
Merci de votre précieuse collaboration!
Signature :
______________________________________________
Fille ___ Garçon ___ Niveau _______
Récemment, tu as eu l’occasion de relever
le Défi de la Dizaine sans télé ni jeu vidéo. Nous voulons recueillir ton
opinion sur ce sujet.
7.
As-tu participé au Défi? (encercler) Oui Non
Sur les 10
jours, combien en as-tu réussi? _________________
8.
Depuis le Défi, ta consommation de télé
et de jeu vidéo est-elle… (encercler)
Revenue à ce qu’elle était Diminuée un peu Diminuée beaucoup
9.
Comment as-tu trouvé l’expérience?
Très utile
Assez utile Peu utile Inutile
10.
Durant ces 10 jours, as-tu remarqué une
différence…
Dans ton humeur?.................................................................. Pire
Égale Meilleure
Dans l’aide fournie à la maison?............................................... Pire Égale
Meilleure
Dans les relations avec frères ou sœurs?.................................. Pires Égales Meilleures
Dans les activités physiques pratiquées ? ................................ Moins
Autant Plus
Dans le temps passé avec tes parents? Moins Pareil Plus
Dans le temps passé avec tes amis? Moins Pareil Plus
Durant ces 10 jours, ce que j’ai aimé le plus :
_________________________________________________________________
Ce que j’ai aimé le moins :
_________________________________________________________________
11.
As-tu reçu de l’aide et/ou de l’encouragement ……..(encercler)
A) A la maison? Beaucoup pas mal peu pas du tout
B) De tes amis? Beaucoup Pas mal Peu Pas du tout
C) De tes professeurs? Beaucoup Pas mal
Peu Pas du tout
De quelle manière?
_________________________________________________
6. Durant ces 10 jours, le temps passé en famille a-t-il (encercler)
Augmenté? Resté le même? Diminué?
À
faire quoi? ______________________________________________________
8.
Aimerais-tu répéter l’expérience du
défi? Oui Non
9.
Si on reprenait le DÉFI, crois-tu que
tes résultats seraient (encercler)
Meilleurs
? Identiques
? Pires?
10.
As-tu des activités à suggérer pour un
prochain Défi?
11. Le DÉFI a-t-il (encercler)
E.
Fait diminuer la violence physique à
l’école? Oui Non
F.
Fait diminuer la violence physique
à la maison? Oui Non
G.
Fait diminuer la violence verbale à
l’école? Oui Non
H.
Fait diminuer la violence verbale à la
maison? Oui Non
I.
Augmenté ton sens critique face à la
télé? Oui Non
J.
Créé une nouvelle dynamique dans ta
communauté? Oui Non
K.
Crée une nouvelle dynamique dans ton
école? Oui Non
12.
Tes commentaires sur ce DÉFI
______________________________________
Signature :
_________________________________________
Au cours des derniers jours, vos élèves
ont eu l’occasion de relever le Défi de la Dizaine sans télé ni jeu vidéo. Nous
voulons recueillir votre opinion sur ce sujet.
1. Comment jugez-vous l’expérience du Défi pour votre
école?
Très utile Assez utile Peu
utile Inutile
2. Quel
profit vos élèves en ont-t-ils retiré ? (encercler)
Important Assez important Peu important Aucun
Précisions
_______________________________________________________
3. Durant ces 10 jours, avez-vous
remarqué une différence… (encercler)
Dans leur humeur?.................................................................................... Pire Égale
Meilleure
Dans leur concentration en classe?............................................................ Pire Égal
Meilleur
Dans les devoirs?...................................................................................... Pire Égal
Meilleur
Dans l’implication des parents?.................................................................. Pire Égal
Meilleur
Dans la relation des élèves entre eux?........................................................ Pire Égale
Meilleure
Dans la violence physique et verbale en classe?.......................................... Pire Égale
Meilleure
Dans la violence physique et verbale dans l’école?....................................... Pire Égale
Meilleure
Commentaires :
________________________________________________________________
4. Avez-vous aidé ou encouragé vos élèves? (encercler)
Beaucoup Assez Peu
Pas du tout
Précisions _______________________________________________________
5. L’implication de la communauté dans
la réussite du défi a-t-elle été… (encercler)
Très importante? Assez importante? Peu importante? Sans importance?
Précisions________________________________________________________
6. Le Défi a-t-il … (Encercler)
6A. rapproché les membres de
l’équipe-école?
Beaucoup Assez Peu Pas du tout
6B. Favorisé
les relations parents – professeurs?
Beaucoup Assez Peu Pas du tout
6C. Modifié
la dynamique de l’école?
Beaucoup Assez Peu Pas
du tout
7. Le Défi a
augmenté votre tâche … (encercler)
Pas du
tout Un peu Assez
Beaucoup
Précisions___________________________________________________
8. L’énergie
requise par le Défi vous semble-t-elle rentable pédagogiquement ? (encercler)
Non Peu Assez Très
Précisions_______________________________________________________
9. Souhaiteriez-vous répéter
l’expérience du DÉFI?
Oui Non
10. Advenant une reprise du Défi,
avez-vous des suggestions concernant les moyens de
Motiver les
enfants ? ________________________________________________
Impliquer
les parents? ______________________________________________
Publiciser
dans la communauté? ______________________________________
Féliciter
les participants? ____________________________________________
11.
Avez-vous des suggestions pour un prochain Défi? _____________________________________________________________________________
12.
Commentaires généraux ____________________________________________
Merci de
l’attention apportée à cette évaluation!
Signature : ____________________________
Niveau : ___________________
Introduction générale
Trois questionnaires légèrement différents ont été utilisés pour recueillir
l’évaluation des élèves, des parents et du personnel. Lorsque nous avons
questionné les parents et le personnel, il a fallu reformuler les questions
posées aux élèves. Toutes les réponses ont été compilées par Madame Céline
Bilodeau, coordonnatrice régionale du Défi, sauf celles de Charlevoix (3
écoles) et celles des parents de l’école secondaire de Montmagny. Tous les
questionnaires recueillis ont été conservés.
1. Réponses des élèves
Trois questionnaires légèrement différents ont été utilisés pour recueillir
le point de vue des élèves pour tenir compte de l’âge des élèves et du temps
écoulé depuis la réalisation de l’activité. Le premier questionnaire a été
utilisé 2 mois après la Dizaine dans les écoles ayant participé au Défi en
novembre 2003 et en janvier 2004. Ce sont celles de la catégorie
« A » dont la liste apparaît ci-dessous. Le questionnaire a été
modifié pour recueillir l’évaluation des élèves de la première école ayant
relevé le Défi 7 mois plus tôt, soit en avril 2003. Il s’agit de la seule école
de la catégorie « B ». Le questionnaire a dû être adapté de nouveau
pour l’école secondaire ayant participé au Défi en avril 2004, la seule de la
catégorie « C ».
La différence entre les 3 questionnaires est due aux raisons suivantes.
Lorsque le temps est venu de questionner les élèves ayant relevé le Défi 10
mois plus tôt, certaines questions étaient devenues impertinentes. Le même
constat s’est imposé lorsque nous avons voulu questionner des élèves du
secondaire. On trouvera copie des questionnaires en annexe ainsi que les
réponses obtenues. Voici l’analyse des réponses des élèves.
A. Écoles de la catégorie A. Dix écoles ont réalisé le Défi à la fin de novembre
2003. Une autre a relevé le Défi en janvier 2004.
Six d’entre elles ont répondu au questionnaire Q1 deux mois après la
Dizaine.
Arc-en-Ciel, 38 répondants sur une population de 73 élèves,
Chanoine-Côté, 65/349 ,
Fernand-Saindon, 17/80
Laure-Gaudreault, 73/250
St-Thomas, 103/150.
Nouvelle-Cadie, 63/210, a réalisé le Défi à la fin de janvier 2004.
Ces 6 écoles ont retourné un total de 365 questionnaires complétés sur une
population totale possible de 1112 élèves.
Quatre écoles n’ont pas utilisé les questionnaires pour diverses
raisons :
Beau-Soleil (20 élèves),
Chanoine-Ferland (105 élèves),
Ste-Luce de Beauregard (26 élèves),
St-Just-de-la-Bretenière (51 élèves).
B. École de la catégorie B. Une école, Aux-quatre-Vents, avait réalisé le Défi
en avril 2003, soit 7 mois auparavant.
71 des 100 élèves ont répondu au questionnaire Q2 dix mois après le Défi. Les
élèves qui étaient en 6e année lors du Défi avaient changé d’école
et n’ont pas été rejoints pour répondre au questionnaire de même que les élèves
de maternelle, nouvellement arrivés à l’école en septembre 2004. Dans le texte
qui suit, nous avons analysé leurs réponses à la suite des 6 écoles ci-dessus,
ce qui permet de comparer les réponses fournies 2 mois après la Dizaine à
celles fournies 10 mois après la Dizaine.
C. École de la catégorie C. La seule école secondaire à avoir relevé le
Défi l’a fait en avril 2004. 522 des
950 élèves fréquentant l’école secondaire Louis-Jacques-Casault, à Montmagny,
ont répondu au questionnaire Q3 un mois après le Défi, tout juste avant le mois
de juin, traditionnellement réservé à la préparation des examens de fin d’année.
Dans le texte ci-dessous, nous avons analysé leurs réponses à la suite des 7
écoles primaires ci-dessus pour faire ressortir les différences, s’il y a lieu.
1.1.
Participation au Défi
A. 365 élèves de 6 écoles ont répondu à cette question. De ce nombre, 98,4%
disent avoir participé au Défi, soit 116 garçons et 153 filles. La moyenne du
nombre de jours réussis varie entre 5,3 (garçons de 5e année)
et 9,1 (filles de 2e année).
Les garçons ont réussi 6,4 jours en moyenne, les filles 7,5, soit plus d’un
jour de plus.
B. À St-Malachie, sur 71 répondants, 85% disent avoir participé, 15% non.
C. Au secondaire, 522 élèves ont répondu à cette question, 226 garçons et 296
filles. 78% des répondants disent avoir participé, soit 164 garçons et 243
filles. 22% disent non, soit 62 garçons et 53 filles.
Sur 444 élèves répondants à une question complémentaire, 6% disent avoir
réduit leur consommation de 100%, 23% de 75%, 36% de 50%, 35% de 25%. La
différence entre 522 et 444, soit 78, représente probablement le nombre
d’élèves n’ayant pas réduit leur consommation.
Note. Lorsqu’on compare le sexe des répondants, on constate que la majorité
des adolescentes ont participé (243/407) et que les garçons qui ont fait de
même sont minoritaires (62/115). Les filles et les garçons disent avoir réussi
à peu près le même nombre de jours (4,7 et 4,9). Les ados atteignent une
moyenne de 4,8 jours réussis comparativement à 7 au primaire.
1.2. Consommation
retrouvée après la Dizaine
A. 9% des 355 répondants disent avoir conservé une consommation réduite de
beaucoup, 59% disent « un peu », et pour 31,8%, la consommation est
revenue à ce qu’elle était avant. Dans une des écoles, St-Thomas, la
consommation qui a suivi la Dizaine s’est maintenue nettement plus basse
qu’ailleurs.
Note. Les facteurs qui ont permis aux élèves de St-Thomas d’arriver à ce
résultat méritent attention, de façon à en tirer des leçons pour la préparation
des Défis à venir. Dans cette école, le personnel enseignant a intégré les
activités de préparation au curriculum scolaire, tel que recommandé par le
nouveau programme du Ministère de l’éducation du Québec. Des activités
supplémentaires ont été conçues par le personnel. Elles ont été réalisées en
classe ou sous forme de devoir et de travail de recherche. Des lettres ont
notamment été envoyées à divers ministères et aux dirigeants des médias pour
exiger des explications sur l’utilisation des ondes publiques et les valeurs
véhiculées dans certaines émissions. Les réponses reçues ont été lues et
discutées en classe. En plus d’initier les enfants à l’exercice de leurs
responsabilités citoyennes, l’exploitation pédagogique de ces activités a
augmenté l’impact du Défi auprès des jeunes et de leurs parents. Le personnel
de l’école St-Thomas a produit un rapport exhaustif du Défi.
B. À St-Malachie, des 57 réponses fournies 10 mois après la Dizaine, 18%
disent avoir réduit leur consommation de beaucoup, 33% un peu, tandis que pour
la moitié (49%) la consommation est revenue à ce qu’elle était.
C. Au secondaire, un mois après la Dizaine, sur 515 répondants, 19% disent
l’avoir réduite de beaucoup, 68% disent « un peu », tandis que pour
13%, la consommation est revenue à ce qu’elle était. Ces réponses laissent
croire que le Défi a encouragé certains non participants (22%) à réduire leur
consommation. Pas de différence notable entre garçons et filles quant à la
consommation. Sur 488 répondants, 48%
disent qu’ils vont continuer de pratiquer les activités faites durent le
Dizaine, 52% non.
1.3. Utilité de
l’expérience
A. Sur 360 répondants, 29,4% l’ont trouvé « très utile », 40,6%
« assez utile », 23,1% « peu utile », 6,9% inutile. Parmi
ceux qui ont jugé l’expérience inutile, 10 sur 15 sont des garçons.
B. À St-Malachie, sur 44 répondants, 41% l’ont trouvée très utile, 30% assez, 14% peu, 16% inutile.
C. Au secondaire, sur 500 répondants, 21% l’ont trouvée « très
utile », 61% « assez utile », 16% « peu utile » et 3%
« inutile ». Parmi les élèves qui ont trouvé l’expérience « très
utile », les filles sont nettement majoritaires (37G vs 66F), même
remarque pour « assez utile » (126G vs 178F).
Note. En additionnant les élèves qui ont répondu « très utile »
et «assez utile », on obtient 63,7% et 71% au primaire, 82% au
secondaire.
1.4. Durant la
Dizaine, les élèves ont-ils remarqué une différence…
1.4.1. Dans leur humeur
A. Des 361 répondants, 30,2% disent avoir remarqué une humeur
« meilleure », 67,6% « égale », 2,2%
« pire ».
B. Cette question n’a pas été posée à St-Malachie
C. Au secondaire, sur 488 répondants, 18% disent « meilleure », 79%
« égale » et 3% « pire ».
Commentaire. Certains élèves ont noté une différence entre les 2 ou 3
premiers jours et le reste de la Dizaine.
1.4.2. Dans l’aide fournie à la maison
A. Des 360 répondants, 44,4%, disent « meilleure », 53,1% disent
« égale », 2,5% disent « pire ».
B. Question non posée à St-Malachie.
C. Au secondaire, des 517 répondants, 24% disent « meilleure », 75%
disent « égale », 1% disent « pire ».
1.4.3. Dans les relations entre frères et sœurs
A. Sur 327 répondants, pour 31,8%, ces relations étaient meilleures, pour
60,2%, elles étaient égales, pour 8% elles étaient pires.
Note. Certains élèves indiquent que leur frère ou sœur plus vieux ont
refusé de collaborer. Ce refus a pu causer une certaine détérioration des
relations.
B. Question non posée à St-Malachie.
C. Au secondaire, des 516 répondants, 21% disent « meilleures », 75%
disent « égales », 4% disent « pires ».
1.4.4. Dans la pratique d’activités physiques
A. Sur 360 répondants, 62,2% disent qu’elle a augmenté, pour 36,4% elle n’a
pas bougé, pour 1,4% elle a diminué.
B. À St-Malachie, (45 réponses), 51,1% disent « beaucoup plus
grande », 15,6% « plus grande », 28,9% « un peu plus
grande », « inchangée » pour 4,4%.
C. Au secondaire, des 518 répondants, 52% disent « plus », 47%
disent « autant », 1% disent « moins ».
1.4.5. Dans le temps passé avec les parents :
A. Sur 364 répondants, 58,5% ont augmenté ce temps, pour 37,9% ce temps est
resté le même, pour 3,6% ce temps a diminué.
B. Question non posée à St-Malachie.
C. Au secondaire, des 524 répondants, 27% disent « plus », 70%
disent « pareil », 3% disent « moins ».
1.4.6. Dans le temps passé avec des amis
C. Question posée au secondaire seulement. Des 517 répondants, 45% disent
« plus », 54% disent « pareil », 1% disent
« moins ».
Note. Le temps accaparé par les divertissements électroniques prive le
jeunes du temps qu’il aurait autrement pu utiliser pour développer des
habiletés sociales. Le Défi a donc permis d’augmenter ou améliorer, par ordre
décroissant,
* la pratique d’activités physiques
(62,2% au primaire et 51,1% au secondaire),
* le temps passé avec les parents
(58,5% au P et 27% au S)
* le temps passé avec des amis (45%
au S),
* l’aide fournie à la maison (44,4%
au primaire et 24% au secondaire).
* les relations frères sœurs (31,8%
au P et 21% au S),
* l’humeur (30,2% P et 18% S)
Ces réponses indiquent une nette amélioration des rapports avec autrui.
Elles révèlent une très nette influence du Défi sur le resserrement des liens
familiaux.
1.5. Aide ou
encouragement reçu
A. Sur 361 répondants, 45,2% en ont reçu « beaucoup » de leurs
parents, 29,9% en ont reçu « passablement », 14,4% en ont reçu
« peu », 10,5% n’en ont pas reçu du tout.
Note. Trois élèves sur 4 ont reçu beaucoup ou passablement d’aide de leurs
parents. Cette réponse permet de constater le resserrement des liens familiaux
suscités par le Défi.
B. Question non posée à St-Malachie.
C. Au secondaire, sur 517 répondants,
11% en ont reçu beaucoup à la maison, 32% pas mal, 25% peu, 32% pas
du tout.
7% en ont reçu beaucoup de leurs amis, 22% pas mal, 36% peu, 35% pas
du tout.
24% en ont reçu beaucoup des professeurs, 32% pas mal, 25% peu, 20%
pas du tout.
Note. Les ados ont reçu « beaucoup » et « pas mal »
d’aide de leurs profs (56%), à la maison (43%) et de leurs amis (29%). C’est de
leurs professeurs que les ados ont reçu le plus d’aide, bien que 20% disent
n’en avoir pas reçu du tout. Le tiers des
ados n’ont reçu aucune aide de leurs parents et amis. La non
collaboration de certains parents peut être attribuée à la difficulté pour
l’école de les rejoindre, à un désintéressement de leur part, à la
communication relationnelle difficile entre parents et ados ou au désir
d’indépendance de plusieurs ados. La non collaboration des amis exprimée par le
tiers des répondants indique l’importance combinée de la pression des pairs et
de la dépendance à la société de consommation.
Le fait que la collaboration des amis a été obtenue par 30% des répondants
révèle le degré d’impact du Défi chez les ados. L’importance du personnel dans
la vie des ados, souvent sous estimée, mérite d’être notée.
1.6. Durant la
Dizaine, le temps passé avec les parents
A.
Selon 357 répondants, ce temps a augmenté chez 49,6%, est resté identique chez
45,9%, a diminué chez 4,5%.
B. À St-Malachie, sur 31 répondants, le temps passé à faire des activités en
famille est « beaucoup plus grand » pour 33%, « plus
grand » pour 22%, « un peu plus grand » pour 22%, inchangé
24%.
C. Au secondaire, sur 517 répondants, le temps passé en famille durant le Défi
a augmenté pour 24%, resté le même pour 74%, diminué pour 2%. Pas de différence
notable entre garçons et filles.
1.7. Répéter le
Défi
A. Pour 354 répondants, plus de la moitié disent « oui », 52,3%.
« Non » répondent 47,7%.
B. À St-Malachie, sur 45 répondants, 44,4% disent « oui », 55,6%
disent « non ».
Commentaire. La reprise ne devrait pas nécessairement avoir lieu chaque
année. Probablement plus aux deux ans, selon la réponse des parents et du
personnel.
C. Au secondaire, sur 512 répondants, 72% disent « oui », 28%
« non ». Les « oui » sont majoritairement féminins
(222/371) tandis que les « non » sont majoritairement masculins
(73/141).
Note. C’est au secondaire que la reprise du Défi est le plus vivement
souhaitée.
1.8. Advenant une
reprise, les résultats seraient…
A.
« Meilleurs » selon 40,9% des répondants, « identiques »
selon 49,8%, « pires » selon 9,3%.
C. Au secondaire, sur 522 répondants, 60% disent « meilleurs », 39%
disent « identiques », 2% disent « pires ».
Note. Les prédictions sont plus optimistes au secondaire qu’au primaire
(6/10 comparativement à 4/10)
1.9. Le Défi
a-t-il entraîné une…
(par ordre décroissant pour les groupes A et C)
Diminution de la violence verbale à la maison ?
A. Sur 236 répondants, 54,7% disent oui, 45,3% disent non.
B. À St-Malachie, sur 45 répondants, 51,1% disent « OUI », 48,9%
disent « NON ». (2e rang)
C. Au secondaire, sur 514 répondants, 39% disent oui, 61% non.
Diminution de la violence physique à la maison ?
A. Sur 236 répondants, 54,2% disent oui, 45,8% disent non.
B. À St-Malachie, sur 32 répondants, 34,4% disent « OUI », 65,6%
disent « NON ». (3e rang)
C. Au secondaire, sur 508 répondants, 38% disent « oui », 62% disent
« non ». Pas de différence notable entre garçons et filles.
Diminution de la violence physique à l’école ?
A. Sur 240 répondants, 44% disent « OUI », 56% disent « NON ».
B. À St-Malachie, sur 44 répondants, 61,4% disent « OUI », 38,6%
disent « NON ». (1er rang)
C. Au secondaire, sur 505 répondants, 32% disent « oui », 68% disent
« non ». Pas de différence notable entre garçons et filles.
Diminution de la violence verbale à l’école ?
A. Sur 257 répondants, 40,5% disent oui, 59,5% disent non.
B. À St-Malachie, sur 45 répondants, 8,9% disent « OUI », 91,1%
disent « NON ». (4e rang)
C. Au secondaire, sur 515 répondants, 27% disent oui, 73% non. Pas de
différence notable entre garçons et filles.
Commentaire. La diminution constatée est nettement significative pour les 4
formes de violence. Les préférences des répondants viennent dans le même ordre
pour les groupes A et C. Les réponses indiquent que les changements dans la violence verbale ont été plus
importants à la maison (54,7%) qu’à l’école (40,5%). Des enseignants du
primaire nous ont signalé que
l’expression « violence verbale » n’a pas été comprise de la même
manière par tous les élèves. La réduction de la violence physique à l’école
a été ressentie plus fortement au primaire (50%) qu’au secondaire (32%). Pas de
différence notable entre garçons et filles. Les questions ont permis d’évaluer
le sentiment de sécurité plus que le nombre d’agressions. En matière de
criminalité, le sentiment de sécurité joue un rôle important. Les réponses
révèlent que le Défi a permis d’améliorer ce sentiment pour 50% des enfants et
pour 32% des ados.
Amélioration du sens critique
B.
À St-Malachie, sur 42 répondants, 33% disent que leur sens critique est
« beaucoup plus grand » face à la télé, 19% « plus grand »,
36% « un peu plus grand », 12% inchangé.
C. Au secondaire, sur 520 répondants, 65% disent oui, 35% non. L’amélioration
du sens critique est nettement plus remarquée chez les filles.
Note. Le sens critique s’est amélioré de façon notable chez 52% des enfants
et chez 65% des ados.
Une nouvelle dynamique dans la communauté ?
C. Au secondaire, sur 518 répondants, 58% disent oui, 42% non. Les réponses
positives sont plus nombreuses chez les filles.
Une nouvelle dynamique dans l’école ?
C. Au secondaire, sur 519 répondants, 63% disent oui, 37% non. Les réponses
positives sont plus fortes chez les filles.
Note. Les réponses aux 2 questions précédentes indiquent une nette
contribution à l’amélioration de la vie sociale des ados ou, à tout le moins,
une prise de conscience.
2. Réponses des parents
A. Au primaire, dans 6 écoles fréquentées par 1 112 élèves, 247
questionnaires ont été recueillis. Ratio de 247/1 112 = 24%. Plusieurs élèves ont une frère ou une
sœur à l’école. Nous avions recueilli 359 questionnaires d’élèves.
B. À St-Malachie, 36 questionnaires ont été recueillis, soit un ratio de 36%.
Ce pourcentage dépasserait 50% si l’on tenait compte des élèves de 6e
promus au secondaire et de la classe de maternelle dont les élèves ne
fréquentaient pas l’école l’année précédente.
C.
Au secondaire, 168 questionnaires ont été recueillis dans une école fréquentée
par 950 élèves. Ratio de 168/950 = 17%. La compilation des réponses a été
réalisée par le personnel de secrétariat de l’école. Plusieurs élèves ont un
frère ou une soeur à l’école.
2.1.
Participation au Défi
A. Sur 247 parents, 246 disent que leur enfant a participé, soit 99,6%.
Un seul répondant dit que son enfant n’a pas participé. Les parents dont
l’enfant n’a pas participé ont probablement considéré que l’évaluation ne les
concernait pas. Selon les parents, les enfants ont réussi entre 5,5 et 7,5
jours, pour une moyenne de 6,8 journées sans télé ni jeu vidéo.
Commentaires. Les réponses des élèves (voir 1.1 ci-dessus) donnent une
moyenne de 7,1 jours réussis, ce qui donne un écart de 0,3 jours.
B. À St-Malachie, tous les répondants (36) disent que leur enfant a participé.
C. Au secondaire, 61,3% disent que leur enfant a participé, 38,6% disent que
non. 9% disent que leur enfant a réussi les 10 jours. 14,9% répondent entre 6
et 9 jours, 25,5% répondent entre 3 et
5 jours, 12,6% évaluent la participation de leur enfant à 1 ou 2 jours. 36,7%
disent que leur enfant n’a pas réussi un seul jour.
2.2. Réduction de la consommation depuis la Dizaine
A. Sur 246 répondants, 12,2% disent que leur enfant a réduit de
« beaucoup », 28,5% disent « assez », 43,5% disent
« peu », 15,9% disent « pas du tout ». Dans 3 écoles, les parents ont pu répondre
au 2e volet de cette question. Ils évaluent la consommation de leur
enfant à 15,8 h/s avant le Défi
comparativement à 10 h/s après le Défi. Cela donne une réduction de 5,8 h/s
depuis la Dizaine.
B. À St-Malachie, sur 35 répondants, 2,9% disent beaucoup, 25,7% disent assez,
51,4% disent peu, 20% disent pas du tout.
C. Au secondaire, 6% répondent beaucoup, 30% assez, 43% peu, 21% pas du tout.
2.3. Utilité de l’expérience
A. Sur 246 répondants, 27,6% la jugent « très utile », 49,2%
« assez », 20,7% « peu », 2,4% « inutile ».
B. À St-Malachie, sur 36 répondants, 19,4% disent « très utile »,
44,4% « assez », 27,8% « peu », 8,3% « inutile ».
C. Au secondaire, 20% répondent « très », 47% « assez », 19%
« peu », 5% « inutile ».
Note. En additionnant les « très » et les « assez », on
obtient 76,8% et 63,8% au primaire, 67% au secondaire.
2.4. Profit retiré
A. Sur 207 réponses, 16,9% disent en avoir retiré « beaucoup »,
47,3% « assez », 30,4% « peu », 5,3% « aucun ».
B. À St-Malachie, 11,1% disent « beaucoup », 47,2% disent « assez »,
36,1% disent « peu », 5,6% disent « aucun ».
C. Au secondaire, 7% répondent BEAUCOUP, 36% assez, 33% peu, 14% aucun.
Note. Le total des « beaucoup » et des « assez » donne
64,2% et 58,3% au primaire, 43% au secondaire.
2.5. 1. Amélioration ou augmentation notée par les
parents
Groupe A, par ordre décroissant,
Du temps passé avec les parents
59,6% sur 240 ont constaté une augmentation, 40% identique, 0,4% une
De la pratique d’activités physiques
59% sur 234 ont constaté une augmentation, 40,2% n’ont pas vu8 de
différence, 0,9% ont vu une diminution.
De l’aide fournie à la maison :
44% sur 241 disent qu’elle a augmenté, 56% l’ont jugé égale, aucun parent
n’a vu de diminution.
Des relations frères-sœurs
29% sur 207 les ont jugé meilleures, 68,6% égales, 2,4% pires.
De l’humeur de l’enfant
21,9% sur 247 disent l’avoir trouvé meilleure, 76,1% égale, 2,0% pire.
Groupe C, par ordre décroissant,
De la pratique d’activités physiques
40% répondent PLUS, 58% « autant », 2% « moins ».
Du temps passé avec leurs amis
31% répondent PLUS, 67% autant, 2% moins
Temps passé avec les parents
23% répondent PLUS, 71% autant, 6% moins.
Aide fournie à la maison
19% répondent PLUS, 79% égale, personne ne répond moins.
L’ouverture du jeune à dialoguer
14% répondent PLUS, 86% autant, personne ne répond moins.
Relations frères-soeurs
14% répondent MEILLEURES, 84% égales, 1% pires.
L’humeur de l’enfant
97% répondent ÉGALE, 1% pire, 1% meilleure.
2.5.2. Question posée à St-Malachie seulement, sur 32
répondants, 50% disent que le Défi a fait diminuer la violence physique
un peu, 50% pas du tout. 48,5% disent que le Défi a fait diminuer la violence
verbale un peu, 51,5% pas du tout.
2.6. Aide ou encouragement des parents
A. Sur 241 réponses, 53,9% disent en avoir fourni beaucoup, 36,1% modérément,
8,3% peu, 1,7% pas du tout.
C. Au secondaire, 16% répondent BEAUCOUP, 34% modérément, 23% peu, 15% pas du
tout.
2.7. Temps passé avec l’enfant durant la Dizaine
A. 212 réponses, 27,8% en ont passé beaucoup plus, 61,8% un peu plus, 10,4%
pas du tout.
2.8. Répéter l’expérience
A.
223 réponses, 69,1% disent oui, 30,9% disent non.
B. À St-Malachie, sur 32 répondants, 50% veulent répéter, 50% disent non.
C. Au secondaire, 79% recommandent à d’autres écoles de vivre le Défi, 6% non,
15% sont indécis.
Note. Les questions 9 et 10 étaient à développement.
2.11. Influence de la télé et des jeux vidéo sur les
enfants
A. Sur 122 réponses provenant de 3 écoles seulement, 45,1% disent beaucoup,
35,2% disent assez, 16,4% disent peu, 3,3% disent pas du tout.
C. Au secondaire, 36% répondent beaucoup, 40% assez, 14% peu, 2% pas du tout.
Sens critique depuis le Défi
B.
À St-Malachie, sur 31 parents, 6,5% des répondants disent que le sens critique des enfants est beaucoup
plus grand, 45,2% plus grand, 25,8% un peu plus grand, 22,6% inchangé.
C. Au secondaire, 4% répondent beaucoup plus grand, 55% un peu plus, 30% pas
du tout, 11% autre..
3.
Réponses du personnel
A. Au primaire, 27 questionnaires provenant de 6 écoles ont été compilés.
B. À St-Malachie, 3 questionnaires ont
été compilés.
C. Au secondaire, 32 questionnaires ont été compilés.
3.1. Utilité du
Défi
A. Sur 27 répondants, 14,8% disent très utile, 51,9% disent assez utile, 33,3%
disent peu utile, personne n’a jugé le Défi inutile.
B. À St-Malachie, sur 3 répondantes, 100% disent « assez utile ».
C. Au secondaire, sur 32 répondants, 40,6% disent TRÈS utile, 59,4% assez.
Personne n’a jugé le Défi peu utile ou inutile.
3.2. Profit
retiré par les élèves
A. Sur 26 répondants, 3,8% le jugent important, 38,5% assez important, 57,7%
peu important, personne ne juge le profit nul.
B.
À St-Malachie, 100% disent assez important.
C. Au secondaire, sur 29 répondants, 17,2% disent IMPORTANT, 69% assez, 13,8%
peu.
3.3. Différence
constatée, par ordre décroissant, …
Implication des parents
A. Sur 26 répondants, 34,6% ont noté une différence, 65,4% n’ont rien noté.
C. Au secondaire, sur 32 répondants, 21,9% disent meilleure, 78,1% disent
égale, personne ne dit pire.
Relations des élèves entre eux
A.
Sur 26 répondants, 26,9% ont noté une différence, 73,1% n’ont rien remarqué.
C. Sur 30 répondants du groupe C, 20% disent meilleures, 80% égales.
Violence verbale et physique
A. Sur 26 répondants, 19,2% ont remarqué une différence en classe,
80,8% non. Dans la cour de récré, 9,2% ont remarqué une
différence, 80,8% non.
B. Sur 3 répondants du groupe B, 100% notent que la violence verbale a
diminué et que la violence physique n’a pas changé.
C. Au secondaire, sur 30 répondants, 16,7% disent que la situation en
classe s’est améliorée, 83,3% qu’elle n’a pas changé, personne ne dit
qu’elle a empiré. Ailleurs dans l’école, 20% disent qu’elle s’est
améliorée, 80% égale.
Dans l’humeur
A. Sur 24 répondants, 12,5% l’ont trouvé meilleure, 83,3% égale, 4,2% pire.
Au secondaire, 19,4% l’ont trouvée meilleure, 77,4% égale, 3,2% pire.
Dans leur concentration en classe
A. Sur 16 répondants, 6,3% ont noté une différence, 93,8% n’ont pas remarqué
de différence.
B. Au secondaire, 19,4% l’ont trouvée meilleure, 80,6% égale, personne ne l’a
jugée pire.
Dans les devoirs
A. Sur 24 répondants, 8,3% ont noté une différence, 91,7% n’ont rien remarqué.
C. Au secondaire, sur 30 répondants, 23,3% disent meilleurs, 76,7% égale,
personne n’a dit PIRE.
Note. Les 2 éléments les plus améliorés sont l’implication des parents et
les relations entre élèves. Le personnel du secondaire a perçu une différence
plus grande dans la concentration et les devoirs.
3.4. Aide et
encouragement aux enfants
A. 27 réponses, 40,7% en ont fourni beaucoup, 59,3% assez, personne n’en a
fourni peu ou pas du tout.
C. Au secondaire, sur 32 répondants, 37,5% disent beaucoup, 50% disent assez,
9,4% disent peu, 3,1% disent pas du tout.
3.5. Implication
de la communauté
A. 26 réponses, 46,2% l’ont jugée très importante, 34,6% assez, 19,2% peu
importante, personne ne l’a jugée sans importance.
B. À St-Malachie, 100% jugent que la relation de l’école avec la communauté
est meilleure.
C. Au secondaire, sur 32 répondants, 62,5% l’ont jugée très importante, 31,3%
assez, 6,3% peu.
3.6.
Rapprochement des membres de l’équipe école
A. 23 réponses, personne ne dit « beaucoup », 30,4% répondent
« assez », 52,2% disent peu, 19,2% disent «pas du tout ».
B. À St-Malachie, 100% disent que le Défi a rapproché les membres de l’équipe
école « modérément ».
C. Au secondaire, sur 30 répondants, personne ne dit beaucoup, 23,3% disent
assez, 70% disent peu, 6,7% disent pas du tout.
Relations entre parents et profs
C. Au secondaire, sur 27 répondants, personne ne juge que le Défi les a
beaucoup favorisé, 22,2% disent assez, 48,1% disent peu, 29,6% pas du tout.
Modification de la dynamique de l’école
C. Au secondaire, personne ne dit beaucoup, 67,9% disent assez, 28,6% disent
peu, 3,6% disent pas du tout.
3.7. Augmentation
de la tâche
A. 26 réponses, 7,7% répondent « pas du tout », 38,5% disent
« un peu », 34,6% disent « assez », 19,2% disent
« beaucoup ».
C. Au secondaire, sur 31 répondants, 22,6% disent pas du tout, 74,2% disent un
peu, personne ne dit assez, 3,2% disent beaucoup.
3.8. Rentabilité
pédagogique
A. Sur 20 répondants, 15% disent non, 60% disent peu, 25% disent assez,
personne ne répond « beaucoup ».
C. Ssur 29 répondants, 6,9% disent non, 34,5% disent peu, 48,3% disent assez,
10,3% disent très.
3.9 Répéter
le Défi
B. À St-Malachie, 66,7 disent oui, 33,3 disent non. Selon 100% des répondants,
le sens critique des élèves est « meilleur ».
C. Sur 29 répondants, 89,7% disent OUI, 10,3% disent NON.
Commentaire. La réponse des parents est intéressante d’autant plus que la
moitié des élèves avaient eux aussi indiqué leur désir de répéter l’expérience.
52,3% des 354 répondants du groupe A, et 44,4% des 45 répondants à St-Malachie.
La reprise ne devrait pas nécessairement avoir lieu chaque année. Probablement
plus aux deux ans, selon la réponse des parents et du personnel. Le personnel
de St-Malachie était majoritairement (66,6%) favorable à la reprise, tout comme
le personnel de l’école secondaire favorable à la reprise à 89,7%.
Introduction générale
Des questionnaires légèrement différents ont été utilisés pour recueillir
l’évaluation des élèves, des parents et du personnel. L’évaluation détaillée
des réponses apparaît au document « Évaluation détaillée du Défi de la
Dizaine sans télé ni jeu vidéo ». On trouvera ci-dessous la synthèse des réponses
recueillies.
Nombre de réponses recueillies auprès des…
Élèves
- Au primaire, 6 écoles (catégorie
A), 6 écoles ont retourné un total de 365 questionnaires complétés sur une
population totale possible de 1112 élèves.
À St-Malachie, 71 des 100 élèves ont répondu au questionnaire 10 mois après
la Dizaine.
- Au secondaire, une école a relevé
le Défi. 522 des 950 élèves ont répondu
au questionnaire.
Parents
- Au primaire, dans 6 écoles
fréquentées par 1 112 élèves, 247 questionnaires ont été recueillis. Ratio
de 247/1 112 = 24%. À St-Malachie, 36
questionnaires ont été recueillis, soit un ratio de 36%.
- Au secondaire, 168 questionnaires
ont été recueillis dans une école fréquentée par 950 élèves. Ratio de 168/950 =
17%. La compilation des réponses a été réalisée par le personnel de secrétariat
de l’école.
Personnel
- Au primaire, 27 questionnaires
provenant de 6 écoles ont été compilés. À St-Malachie, 3 questionnaires ont été compilés.
- Au secondaire, 32 questionnaires
ont été compilés.
2. Participation au Défi
Selon les élèves
Les ados ont réussi une moyenne de 4,8 jours, comparativement à 7 au
primaire. La majorité des répondants sont des filles (243/407) alors que les
garçons qui ont fait de même sont minoritaires (62/115). Les filles et les
garçons du secondaire ont réussi sensiblement le même nombre de jours (4,7 et
4,9).
Les échanges avec les élèves durant la phase préparatoire indiquent que les
garçons semblent manifester une plus grande dépendance aux jeux vidéo tandis
que le clavardage semble plus populaire chez les filles que chez les garçons.
Cela semble particulièrement vrai au secondaire. Il faudrait mesurer avec plus
de précision lors d’une reprise éventuelle du Défi.
L’utilisation d’un seul et même questionnaire dans toutes les écoles aurait
facilité la comparaison des réponses.
Les écoles participantes n’ont pas toutes été informées, lors de la période
de préparation, qu’une évaluation allait suivre, ce qui a permis à certaines de
se désister. Cela aurait pu être évité
avec des ententes préliminaires plus précises. Une insistance particulière
aurait aussi permis de recueillir
l’évaluation d’un plus grand nombre d’élèves, de parents et du
personnel.
La performance des élèves du secondaire, même si elle est inférieure au
primaire, dépasse les attentes les plus optimistes et permet de conclure que le
Défi répond à un besoin réel.
Il faudrait pouvoir mesurer la participation au Défi de façon plus
rigoureuse au jour le jour et prévoir les ressources nécessaires. La compilation
des données inscrites par chaque élève à sa grille-horaire pourrait servir à
cette fin.
Selon les parents
- Au primaire, 246 parents disent
que leur enfant a participé, soit 99,6%. Un seul répondant dit que son enfant
n’a pas participé. Les parents dont l’enfant n’a pas participé ont probablement
considéré, hélas, que l’évaluation ne les concernait pas. Selon eux, les
enfants ont réussi en moyenne 6,8 journées sans télé ni jeu vidéo. Les réponses
des élèves donnaient une moyenne de 7,1 jours réussis, ce qui donne un écart de
0,3 jours. À St-Malachie, tous parents les répondants (36) disent que leur
enfant a participé.
- Au secondaire, 61,3% disent que
leur enfant a participé. Une question spécifique a permis de savoir que 9% ont
réussi les 10 jours. 14,9% entre 6 et 9 jours,
25,5% entre 3 et 5 jours, 12,6% 1 ou 2 jours. 36,7% disent que leur
enfant n’a pas réussi un seul jour.
2. Consommation retrouvée après la Dizaine
Selon les élèves
- Au primaire, 68% disent avoir
conservé une consommation réduite de « beaucoup » ou « un
peu ». Pour 31,8%, la consommation est revenue à ce qu’elle était avant la
Dizaine. À St-Malachie, l’évaluation du Défi 10 mois après sa réalisation
permet de vérifier les effets à plus long terme. 46% disent avoir réduit leur
consommation « beaucoup » ou « un peu », tandis que pour
les autres, la consommation est revenue à ce qu’elle était.
Dans une des écoles primaires, St-Thomas, la consommation qui a suivi la
Dizaine s’est maintenue nettement plus basse qu’ailleurs. Les facteurs qui ont
permis aux élèves de St-Thomas d’arriver à ce résultat méritent une attention
particulière. Des activités supplémentaires ont été conçues par le personnel.
Elles ont été réalisées en classe ou sous forme de devoir et de travail de recherche.
Des lettres ont notamment été composées et effectivement envoyées à divers
ministères et aux dirigeants des médias pour exiger des explications sur
l’utilisation des ondes publiques et les valeurs véhiculées dans certaines
émissions. Les réponses reçues ont été lues et discutées en classe. En plus
d’initier les enfants à l’exercice de leurs responsabilités citoyennes,
l’exploitation pédagogique de ces activités a augmenté l’impact du Défi.
- Au secondaire, un mois après la
Dizaine, 19% disent l’avoir réduite de beaucoup, 68% « un peu », pour un total de 87%. Pour 13%, la
consommation est revenue au niveau antérieur. Ces réponses laissent croire que
le Défi a encouragé un certain nombre de non participants (22% des élèves) à
réduire leur consommation. Pas de différence notable entre garçons et filles
quant à la réduction de la consommation.
Près de la moitié des ados (48%) disent qu’ils vont continuer de
pratiquer les activités faites durant le Dizaine, 52% non. Les élèves indiquent que les activités
pratiquées durant le Défi ne sont plus accessibles.
Selon les parents
- Au primaire, 40,7% disent que
leur enfant a réduit de « beaucoup » ou « assez », tandis
que 59,3% disent « peu » ou « pas du tout ». Dans 3 des 6 écoles ayant répondu au 2e
volet de cette question, les parents évaluent la consommation de leur enfant à
15,8 h/s avant le Défi comparativement à 10 h/s après le Défi. Cela donne une
réduction de 5,8 h/s depuis la Dizaine. À St-Malachie, 28,6% disent beaucoup ou
assez, 71,4% disent peu ou pas du tout.
- Au secondaire, 36% répondent
beaucoup ou assez, tandis que 64% répondent peu ou pas du tout.
3. Utilité
Selon les élèves
- Au primaire, 70% et 71%
disent « très utile » et
«assez utile ».
- Au secondaire, 82% disent de
même.
Selon les parents
- Au primaire, 76,8% et 63,8% la
jugent « très » ou « assez utile », 23,1% et 36,1%
« peu » ou « inutile ».
- Au secondaire, 67% répondent
« très » ou « assez utile», 24% « peu » ou
« inutile ».
Selon le personnel
- Au primaire, 66,7% et 100% disent très ou assez utile,
33,3% disent peu utile, personne n’a jugé le Défi inutile.
- Au secondaire, 40,6% disent TRÈS
utile, 59,4% assez, pour un total de 100%. Personne n’a jugé le Défi peu utile
ou inutile.
4. Profit retiré
Selon les parents
- Au primaire, 16,9% disent en
avoir retiré « beaucoup », 47,3% « assez », 30,4%
« peu », 5,3% « aucun ». À St-Malachie, 11,1% disent
« beaucoup », 47,2% disent « assez », 36,1% disent
« peu », 5,6% disent « aucun ».
- Au secondaire, 7% répondent
BEAUCOUP, 36% assez, 33% peu, 14% aucun.
Note. Le total des « beaucoup » et des « assez » donne
64,2% et 58,3% au primaire, 43% au secondaire.
Selon le personnel
Au primaire, 3,8% jugent ce profit « important », 38,5%
« assez important », 57,7% « peu important », personne ne
juge le profit nul. À St-Malachie, 100% disent assez important.
Au secondaire, 17,2% disent IMPORTANT, 69% assez, 13,8% peu.
5. Augmentation ou amélioration constatée durant la
Dizaine
Au primaire,
- selon les
élèves
la pratique d’activités physiques à 62,2%,
le temps passé avec les parents à 58,5%,
l’aide fournie à la maison à 44,4%,
les relations entre frères et sœurs à 31,8%. Certains élèves indiquent
que leur frère ou sœur plus vieux ont refusé de collaborer.
leur humeur à 30,2%.
- selon les
parents
Le temps passé avec les parentsà 59,6%
la pratique d’activités physiques à 59%
l’aide fournie à la maison à 44%
les relations frères-sœurs 29%
l’humeur de l’enfant à 21,9%.
Au secondaire
- selon les
élèves
la pratique d’activités physiques à 52%,
le temps passé avec des amis à 45%,
le temps passé avec les parents à 27%,
l’aide fournie à la maison à 24%,
les relations entre frères et sœurs à 21%,
leur humeur à 18%.
- Selon les
parents
la pratique d’activités physiques à 40%
le temps passé avec leurs amis à 31%
le temps passé avec les parents à 23%
l’aide fournie à la maison à 19%
l’ouverture du jeune à dialoguer à 14%
les relations frères-sœurs à 14%
l’humeur de l’enfant à 1%.
Commentaire. Le temps accaparé par les divertissements électroniques prive
les jeunes du temps qu’ils auraient autrement pu utiliser pour développer
diverses habiletés sociales. Le Défi a notamment permis d’augmenter ou
améliorer, par ordre décroissant,
* la pratique d’activités physiques
(62,2% au primaire et 51,1% au secondaire),
* le temps passé avec les parents
(58,5% au P et 27% au S)
* le temps passé avec des amis (45%
au S),
* l’aide fournie à la maison (44,4%
au primaire et 24% au secondaire).
* les relations frères sœurs (31,8%
au P et 21% au S),
* l’humeur (30,2% P et 18% S)
Ces réponses indiquent une amélioration quantitative et qualitative des
rapports sociaux. Elles révèlent également une très nette influence du Défi sur
le resserrement des liens familiaux.
Selon le personnel, le Défi a permis une différence dans
- l’implication des parents à 34,6%
au primaire, à 21,9% au secondaire,
- les relations des élèves
entre eux à 26,9% au primaire, à 20% au secondaire,
- la violence verbale et physique à
19,2% en classe au primaire, à 9,2% dans la cour de récré. À St-Malachie, 100%
notent que la violence verbale a diminué mais que la violence physique n’a pas
changé. Au secondaire, 16,7% disent que
la situation s’est améliorée en classe, 20%
ailleurs dans l’école.
- l’humeur à 12,5% au primaire,
à 19,4% au primaire,
- leur concentration en classe à
6,3% (P) et 19,4% (P),
- les devoirs à à 8,3% (P) et 23,3%
(S).
Note. Les 2 éléments les plus améliorés au primaire et au secondaire sont
l’implication des parents et les relations entre élèves. Le personnel du
secondaire a perçu une différence plus grande dans la concentration et les
devoirs.
6. Aide ou
encouragement
Selon les élèves
- Au primaire, 75,1% en ont reçu
« beaucoup » ou « passablement » de leurs parents. 24,9% en
ont reçu « peu » ou « pas du tout ».
- Au secondaire,
43% en ont reçu beaucoup et pas mal à la maison, 57% peu,ou pas du tout.
29% en ont reçu beaucoup ou pas mal de
leurs amis, 71% peu ou pas du tout.
56% en ont reçu beaucoup ou pas mal des professeurs, 45% peu ou pas du
tout.
Note. Les ados ont reçu « beaucoup » et « pas mal »
d’aide de leurs
profs (56%), à la maison (43%) et
de leurs amis (29%).
C’est de leurs professeurs que les ados ont reçu le plus d’aide, bien que
20% disent n’en avoir pas reçu du tout. L’importance du personnel dans la vie
des ados, souvent sous estimée, mérite d’être notée.
Le tiers des ados n’ont reçu aucune
aide de leurs parents et amis.
La non collaboration de certains parents peut être attribuée à la
difficulté pour l’école de les rejoindre, à un désintéressement de leur part, à
la communication relationnelle difficile entre parents et ados ou au désir
d’indépendance de plusieurs ados.
Le fait que la collaboration des amis a été obtenue par 30% des répondants
révèle le degré d’impact du Défi chez les ados. La non collaboration des amis
exprimée par le tiers des répondants indique l’importance combinée de la
pression des pairs, une dépendance à la société de consommation et un certain
sentiment d’impuissance.
Selon les parents
- Au primaire, 53,9% disent en
avoir fourni beaucoup, 36,1% modérément, 8,3% peu, 1,7% pas du tout.
- Au secondaire, 16% répondent
beaucoup, 34% modérément, 23% peu, 15% pas du tout.
Selon le personnel,
- 40,7% (P) et 37,5% (S) en ont
fourni beaucoup,
- 59,3% (P) et 50% (S) en ont
fourni assez,
- personne (P) n’en a fourni peu ou
pas du tout, au S, 9,4% disent peu, 3,1% pas du tout.
6. Le temps passé
avec les parents
Selon les élèves,
- Au primaire, ce temps a augmenté chez 49,6%
(A) À St-Malachie,
il a été « beaucoup plus grand » ou « plus grand » pour
55%.
- Au secondaire, ce temps a
augmenté chez 24%.
Selon les parents,
27,8% en ont passé beaucoup plus, 61,8% un peu plus, 10,4% pas du tout.
7. Répéter le
Défi ?
Selon les élèves
La moitié disent « oui » au primaire, (52,3% et 44,4%) et près
des trois quarts au secondaire (72%). Chez les ados, les « oui » sont
majoritairement féminins (222/371) tandis que les « non » sont
majoritairement masculins (73/141). D’où l’importance de tenir compte de la
maculinité dans la phase préparatoire. C’est au secondaire que la reprise du
Défi est le plus vivement souhaitée, surtout chez les filles. La reprise ne
devrait pas nécessairement avoir lieu chaque année, probablement plus aux deux
ans, selon la réponse des parents et du personnel.
Selon les parents,
69,1% et 50% disent oui au P, 79%
du S recommandent à d’autres écoles de vivre le Défi.
La réponse des parents est intéressante d’autant plus que la moitié des
élèves avaient eux aussi indiqué leur désir de répéter l’expérience (52,3% du
groupe A et 44,4% du groupe B). La reprise ne devrait pas nécessairement avoir
lieu chaque année. Probablement plus aux deux ans. Le personnel de St-Malachie
était favorable aux 2 tiers à la reprise, tout comme le personnel de l’école
secondaire favorable à la reprise à 89,7%.
9. Les résultats seraient…
Selon les élèves,
« Meilleurs » selon 40,9% au primaire et 60% au secondaire. Les
prédictions sont plus optimistes au secondaire qu’au primaire.
10. Le Défi a
entraîné une… ( par ordre décroissant)
- Une nouvelle
dynamique dans l’école ?
« Oui » disent 63% des ados, surtout les filles. Cette nouvelle
dynamique vient au 2e rang des réponses positives au secondaire.
- Une nouvelle
dynamique dans la communauté ?
« Oui » disent 58% des ados, particulièrement chez les filles.
Cette dynamique vient au 3e rang des réponses positives au
secondaire.
- Diminution de la violence
verbale à la maison pour 54,7% et 51,1% au primaire, 39% au
secondaire.
- Diminution de la violence
physique à la maison pour 54,2% et 34,4% au primaire, 38% au
secondaire.
- Diminution de la violence
physique à l’école pour 44% et 61,4% au primaire et 32% au secondaire.
- Diminution de la violence
verbale à l’école pour 40,5% et 8,9% au primaire, 27% au secondaire.
À St-Malachie, 50% des parents répondants disent que le
Défi a fait diminuer la violence physique un peu, 50% pas du tout. 48,5% disent
que le Défi a fait diminuer la violence verbale un peu, 51,5% pas du tout.
La diminution constatée est significative pour les 4 formes de violence.
Les préférences des répondants viennent dans le même ordre pour les groupes A
et C. La réduction de la violence verbale a été plus ressentie à la maison
(54,7%) qu’à l’école (40,5%). L’expression « violence verbale » n’a
pas été comprise de la même manière par tous. La réduction de la violence
physique à l’école a été ressentie plus fortement au primaire (50%) qu’au secondaire
(32%). Les questions ont permis d’évaluer le sentiment de sécurité plus que le
nombre d’agressions. En matière de criminalité, le sentiment de sécurité joue
un rôle important. Les réponses révèlent que le Défi a permis d’améliorer ce
sentiment pour 50% des enfants et pour 32% des ados.
10. Amélioration du sens critique
Selon les élèves
- Au primaire (groupe B), 52%
disent que leur sens critique est « beaucoup plus grand » ou
« plus grand ». Cette amélioration vient au 3e rang
des réponses positives au primaire.
- Au secondaire, 65% disent oui,
surtout chez les filles. L’amélioration du sens critique est l’élément qui
s’est le plus amélioré durant le Défi au secondaire.
Selon les parents,
- Au primaire, groupe B, 51,6%
disent que le sens critique des enfants
est « beaucoup plus grand » ou « plus grand », 48,4% un peu
plus grand ou inchangé.
- Au secondaire, 4% répondent
beaucoup plus grand, 55% un peu plus, 30% pas du tout.
Ces réponses indiquent une contribution notable à l’amélioration de la
qualité de vie sociale des ados ou, à tout le moins, une prise de
conscience.
Selon les parents, la télé et des
jeux vidéo influencent les enfants
- Au primaire, 45,1% disent
beaucoup, 35,2% disent assez, pour un total de 80,3%, 16,4% disent peu, 3,3%
pas du tout. (3 écoles)
- Au secondaire, 36% répondent
beaucoup, 40% assez, pour un total de 76%, 14% peu, 2% pas du tout.
Cette question a été posée aux parents après le Défi. Les réponses ne
permettent pas de connaître l’impact du Défi sur l’appréciation de cette
influence.
Selon le personnel
Au P, (B) 66,7 disent oui. Toutes
(100%) disent que le sens critique des élèves est « meilleur ». Au S,
89,7% disent de même.
11. Réponses aux questions posées uniquement au personnel
11.1. Implication
de la communauté
- Au primaire, 46,2% l’ont jugée
très importante, 34,6% assez, 19,2% peu importante, personne ne l’a jugée sans
importance. À St-Malachie, 100% jugent que la relation de l’école avec la
communauté est meilleure.
- Au secondaire, 62,5% l’ont jugée
très importante, 31,3% assez, 6,3% peu.
11.2.
Rapprochement des membres de l’équipe école
- Au primaire, personne ne dit
« beaucoup », 30,4% répondent « assez », 52,2% disent peu,
19,2% disent «pas du
tout ». À St-Malachie, 100% disent que le Défi a rapproché les
membres de l’équipe école « modérément ».
- Au secondaire, sur 30 répondants,
personne ne dit beaucoup, 23,3% disent assez, 70% disent peu, 6,7% disent pas
du tout.
11.3. Relations
entre parents et profs
- Au secondaire, sur 27 répondants,
personne ne juge que le Défi a beaucoup favorisé ces relations, 22,2% disent
assez, 48,1% disent peu, 29,6% pas du tout.
11.4.
Modification de la dynamique de l’école
- Au secondaire, personne ne dit
beaucoup, 67,9% disent assez, 28,6% disent peu, 3,6% disent pas du tout.
11.5.
Augmentation de la tâche
- Au primaire, 7,7% répondent
« pas du tout », 38,5% disent « un peu », 34,6% disent
« assez », 19,2% disent « beaucoup ».
- Au secondaire, 22,6% disent pas
du tout, 74,2% disent un peu, personne ne dit assez, 3,2% disent beaucoup.
11.6.
Rentabilité pédagogique, selon le personnel
- Au primaire, . 25% jugent le Défi
« assez rentable », 60% disent peu rentable, 15% non rentable.
- Au secondaire, 10,3% la jugent
« très rentable », 48,3% assez, 34,5% peu, 6,9% non rentable.
L’augmentation de la violence juvénile constatée en
Amérique du Nord et en Europe a donné lieu à la création de nombreux programmes
de prévention. L’un de ces programmes, EDUPAX, vise spécifiquement le facteur
culturel « téléviolence ». Les enfants d'aujourd'hui sont branchés au
petit écran 25 heures par semaine et plus de la moitié d’entre eux ont la télé
dans leur chambre. Puisque c’est dans la tête des enfants que des agences de
marketing cultivent la violence, c’est aussi dans leur tête qu’il faut cultiver
la Paix, et la bravoure pour y arriver.
S’inspirant d’une expérience menée en Californie par le
Docteur Thomas Robinson, l’Association
des comités de parents de la région de Québec et de Chaudière-Appalaches, en
collaboration avec EDUPAX, invitait, en avril 2003, les écoles de son
territoire à lancer aux élèves le « DÉFI de la DIZAINE sans télé ni jeu
vidéo". Douze écoles ont répondu à l’appel, dont une école secondaire. La
privation volontaire de petit écran durant 10 jours, l’équivalent d’un
véritable exploit olympique, a-t-elle permis aux jeunes d’améliorer leur
qualité de vie ?
Comment les élèves ont-ils répondu ? D’où vient cette
idée ? Comment peut-on y participer ? Comment des parents se sont-ils
impliqués ? L’atelier permettra aux parents et au personnel enseignant de
prendre connaissance des résultats obtenus. On présentera sur vidéo des
témoignages d’enfants et de parents en train de se préparer, de vivre et de
tirer des leçons du Défi.
Jacques Brodeur, consultant,
Le « DÉFI de la DIZAINE » bénéficiait d’une
subvention dans le cadre de la Stratégie nationale pour la prévention du crime
du gouvernement du Canada, en collaboration avec le ministère de la Sécurité
publique du Québec.
Défi de la Dizaine sans télé ni jeu vidéo
Avril 2003
Le Défi de la Dizaine s’est d’abord déroulé en avril 2003, à l’école
Aux-quatre-Vents de St-Malachie. La Voix du Sud a couvert le Défi avant et
après le Dizaine.
La radio de Radio-Canada a couvert l’événement avec beaucoup d’éloges
durant une douzaine de minutes à son émission du matin, à la fin du Défi.
Entrevues avec des enfants, des parents, des profs et la direction.
Novembre 2003
Le Défi a ensuite été relevé dans 9 écoles en novembre 2003. Chaque école a
été couverte par l’hebdo régional.
L’Oie Blanche et Le Peuple Côte-Sud
ont couvert le Défi relevé dans les écoles de St-Thomas, St-Fabien de
Panet, St-Just de Bretenière et Ste-Lucie de Beauregard.
La Voix du Sud a couvert le Défi
relevé à l’école de St-Camille de Lellis.
Le Soleil a assuré la couverture
avec 2 articles sur les 3 écoles de Charlevoix, un au début, l’autre à la fin
du Défi.
Le Défi à obtenu sa plus grande
visibilité grâce à la couverture télévisuelle.
TVA, TQS et Radio-Canada ont
assisté à la fête de clôture du Défi, le 20 novembre 2003, à l’école
Chanoine-Côté, dans Vanier. Les 3 réseaux ont diffusé des entrevues avec des
élèves, des parents ainsi qu’avec la coordonnatrice régionale du Défi, Madame
Céline Bilodeau lors de leur bulletin de nouvelles de fin de journée.
Le 20 novembre, en fin
d’après-midi, Madame Bilodeau et une famille de l’école (une maman et ses 2
filles) ont été accueillies au studio d’enregistrement de TVA pour
l’enregistrement de l’émission « Québec point com », où l’on a fait
l’éloge du Défi vécu à Chanoine-Côté et dans des écoles de la région.
Le lendemain midi, 21 novembre,
TQS consacrait son émission complète du « Grand Journal » au thème de
l’influence de la télévision en lien avec le Défi vécu à Chanoine-Côté. Durant
1½ heure, une ligne ouverte permettait aux téléspectateurs de répondre à la
question « Votre enfant est-il accroc à la télévision ? »
Janvier 2004
L’école de St-Gervais a relevé
le DÉFI à la fin de janvier 2004. La
Voix du Sud a couvert l’événement.
Mars 2004
Le 30 mars 2004, les médias
étaient invités au lancement de la vidéo du « Défi de la Dizaine sans télé
ni jeu vidéo ». TQA et Radio-Canada ont couvert l’événement et le Défi
s’est retrouvé au bulletin de nouvelles de fin de journée. La radio anglaise de
CBC a effectué une entrevue élaborée de 15 minutes qui a été diffusée le lendemain
matin.
Le mercredi 31 mars, TQS
consacrait de nouveau son émission du midi au Défi. Durant 1½ heure, le public
a pu utiliser la ligne ouverte pour répondre à la question « Les parents
devraient-ils surveiller ce que regardent leurs enfants ? »
Le lendemain, le phénomène
Jackass faisait les manchettes à Québec et à Montréal. Des entrevues avec
Gilles Proulx à TQS-Réseau (midi) et à la radio CHOM (en fin d’après-midi) ont
permis de lier le phénomène d’automutilation avec l’exposition des enfants à la
téléviolence.
Avril 2004
En avril 2004, la première école
secondaire relevait le Défi. La radio et la télé anglaise de CBC a réalisé des
entrevues avec des élèves de l’école au début, au milieu et à la fin du Défi.
La radio de Radio-Canada a réalisé une entrevue à la fin du Défi, en fin
d’après-midi. La télé de Radio-Canada a couvert le Défi au bulletin de
nouvelles national. Le Défi a donc rejoint des téléspectateurs des autres
provinces. Les hebdos L’Oie Blanche et le Peuple Côte-Sud ont couvert l’événement.
Ailleurs
Comme 3 écoles ontariennes
relevaient le Défi en même temps que Montmagny, la radio de Radio-Canada de
l’Outaouais a couvert le Défi avec des élèves et une direction d’école de
Rockland et Orléans. Ces 3 écoles sont Ste-Trinité, La Découverte et
Arc-en-Ciel.
Le site Web
« edupax.org », en association avec la Fédération des comités de
parents, propose aux élèves de passer dix jours sans télé, ni vidéo, ni jeu
électronique. Dix jours à écran fermé.
Savais-tu que dans les écoles où on a relevé ce défi, la violence a
diminué de moitié ? Quels seront les résultats de cette dizaine idéale ? Qu’en
pensent les parents ? Crois-tu pouvoir
relever un tel défi avec les amis de ta classe ? Par quoi remplacerais-tu la
télé ?
Bonjour,
Je vais parler du défi « Dizaine idéale »,
c’est-à-dire pas d’écran pendant dix jours.
Moi, je pourrais écouter la télé des heures et des heures si on ne
sortait pas dehors. Je préfère jouer
dehors que de rester assise sur des coussins de divan à écouter la
télévision. Quasiment tous les films
sont violents. S’il n’y avait pas de
télé, je jouerais dehors, je ferais du bricolage, je danserais, je sauterais à
la corde et plein d’autres choses. Les
jeunes sont violents à cause des films violents. Je vais essayer de relever ce défi avec quelques personnes pour
faire diminuer la violence. Je ne veux
pas la violence et je ne suis pas la seule à dire cela. Je veux la paix et je ne suis pas la seule à
la demander. Pendant dix jours sans
télé, plusieurs enfants vont se demander quoi faire, pas moi...
Emma Bêty, École l’Arc-en-Ciel
(St-Narcisse) - 3e année, Claire Ouellet, enseignante
Bonjour,
Je m’appelle Léonie. Je vais répondre aux questions de « dizaine idéale ». Moi, je pense que les résultats de ce projet
seront bons. Premièrement, les enfants
vont être plus respectueux envers les gens qui les entourent. Deuxièmement, ils seront moins violents. Troisièmement, ils vont avoir plus envie de
faire de la lecture et ils seront plus actifs, car ils joueront plus souvent
dehors. Quatrièmement, ils passeront
plus de temps en famille. Les parents
seront plus heureux. Je pense que je
serais capable de relever ce défi. À la
place, j’irais jouer dehors et parler en famille.
Bye, Bye!
Léonie Durand, école du Vignoble - 3e
année, Denyse Lavoie, enseignante
Bonjour,
Je vais vous parler de la dizaine idéale. Moi, je
crois que priver les enfants de télé pendant dix jours, ça pourrait les inciter
à faire du taxage. Vu qu’ils n’ont rien
à faire. Même si je suis contre la dizaine idéale, je crois que les parents
seraient pour. Parce que quoi de mieux
que dix jours sans télé pour : faire de l’exercice, se rapprocher de sa famille
si les membres ne sont pas proches. Moi je remplacerais la télé par : jouer
dehors, jouer avec mon chat, écouter de la musique, jouer avec mes lapins et
mon cheval, etc. Après les dix jours,
les enfants reviendraient à leur quotidien.
Alexandra Duclos, École l’Arc-en-Ciel
(St-Narcisse) - 4e année, Claire Ouellet, enseignante
J’aimerais bien relever le défi d’ «
edupax.org », dix jours sans télé, ni émission, ni vidéo, ni jeu
électronique. Pour passer le temps on
pourrait jouer à des jeux de société, faire un tournoi de soccer, jouer au
hockey dans la rue, se baigner, faire
du vélo et jouer au baseball. J’espère
qu’un jour toutes les écoles feront dix jours à écran fermé. Pourquoi?
Parce que si la violence diminue dans les écoles ce serait super. Aussi jouer dehors c’est bien mieux que
d’écouter la télé à l’intérieur. Vous,
voudriez-vous relever ce défi?
Pensez-y, moins de violence et plus de sports n’est-ce pas super?
Richard Laflamme, École de l’Apprenti-Sage
- 4e année, Marjolaine Moisan, enseignante
On a lancé un défi dans les écoles. Le défi c’est que tu dois passer dix jours
sans télé, ni émission, ni vidéo et sans jeu électronique. Voici par quoi je remplacerais la télé.
Pour passer le temps tu pourrais lire, aller jouer
dehors, faire de l’exercice... Tu peux faire plein de choses sans regarder la
télé. Je pense que ce petit défi est
génial. Je crois que cela va faire
diminuer la violence dans les écoles.
Je crois que les parents vont beaucoup encourager leurs enfants dans le défi. Le site WEB « edupax.org » a eu une
idée géniale.
Marie-Pierre Doyon, École de St-Laurent - 4e
année, Claire Arsenault, enseignante
J’ai choisi de parler du site web que la Fédération
des comités de parents propose parce que je trouve
qu’il y aura moins de violence. Les parents
trouvent que c’est une bonne idée parce que les élèves
seraient plus calmes et qu’ils sortiraient plus
souvent dehors. Alors, ils commencent
le défi. Après
huit jours les élèves se chicanent beaucoup moins
et ne pensent plus aux jeux vidéo et à la télévision.
Les parents sont contents et ils ont l’impression
que c’est un miracle. Dixième jour, les
enfants font du
sport et sont super gentils.
Je trouve que tous les enfants devraient faire ce
défi de dix jours sans jeux vidéo et télévision. Je le
conseille même aux adultes et moi aussi j’ai fait
le défi.
Alexandrine Delisle, École de St-Laurent - 5e
année, Jovette Deschênes, enseignante
La dizaine idéale, c’est... un superbe projet,
plein de vérité et de bon sens! Ce
n’est pas une épreuve mortelle, mes grands-parents n’en avaient pas, résultat :
ils sont plus en forme que moi! Je suis
absolument indignée, nous, les canadiens, s’asseyons beaucoup trop souvent
devant ce monstre hypnotiseur à un oeil, la télévision. Mais je me suis, moi aussi, faite avoir, je
passe de une à trois heures devant le monstre électronique par jour. Tout le monde aurait besoin de cette « cure
de désintoxication », c’est pourquoi, je jure solennellement sur la tombe de
mon grand-père, mort en forme, d’appuyer et de réaliser ce superbe projet.
Andréanne Déry, École de l’Apprenti-Sage
- 5e année, Norbert Lévesque, enseignant
Je ne savais pas qu’il existait une solution pour
diminuer la violence mais je savais que ce type d’acte existait. Je pense que si le monde écoutait maximum
une demi-heure de télé par jour il y aurait peut-être moins de guerre. Mes parents trouvent que c’est une idée
intéressante, car elle affecterait la conscience des jeunes, donc, ils seraient
moins violents. Moi je serais capable
de rester dix jours sans télé parce que je ne l’écoute pas beaucoup, mais par
contre plusieurs élèves de ma classe ne le réussiraient pas, car ils font
presque ça à longueur de journée. Je
remplacerais le temps de la télévision par de la lecture, des jeux de société,
faire du sport, etc. C’est pourquoi
nous devons réduire la durée d’écoute de ce passe-temps.
Charlotte Desbiens, École de l’Apprenti-Sage
- 5e année, Isabelle Journault, enseignante
Dix jours sans ordinateur, jeux vidéo et
télévision, quel défi pour les jeunes d’aujourd’hui! Pour ma
part, je crois que je serais capable de réussir cet
exploit. Il y a tellement mieux à faire
que de rester
toute la journée devant un écran. J’ai tellement d’autres activités
intéressantes à faire; par exemple,
mes devoirs, jouer dehors, faire de la bicyclette,
jouer une partie de soccer, jardiner et regarder la
nature. Alors, ce projet de 10 jours sans ces
appareils électroniques aura comme effet d’améliorer le
comportement et la santé des jeunes. La télévision, les ordinateurs et les jeux
vidéo contiennent
beaucoup de violence. En écoutant les scénarios de plus en plus meurtriers présentés à
la télévision,
en visitant des sites Internet à l’ordinateur et en
passant beaucoup de temps à jouer à des jeux vidéo
sanglants, cela incite les jeunes à être agressifs. Aussi en restant inactifs des heures devant
ces
écrans on ne fait pas beaucoup d’exercices, c’est
peut-être pourquoi les jeunes d’aujourd’hui ont un
excès de poids. Cela a pour effet que les jeunes
sont moins en santé.
Mais, il n’y a pas que des défauts à ces
instruments. Prenons l’ordinateur qui
peut devenir un
excellent moyen de communication, lorsqu’on
l’utilise en ce sens. Il est également
un outil de travail
remarquable et efficace. Et les jeux vidéo ! Ils
sont souvent en anglais, ce qui amène les jeunes à
apprendre cette langue pour comprendre leurs
jeux. C’est aussi un moyen de détente
et de
défoulement.
Tant qu’à la télévision, c’est un bon moyen d’apprentissage qui nous
tient au courant
des derniers événements importants dans le monde
entier. Elle est aussi un loisir qui
nous permet
d’apprécier les émissions éducatives et les
histoires du cinéma.
Je crois que les effets de la télévision, de
l’ordinateur et des jeux vidéo sur la personnalité des enfants
peuvent être différents d’un jeune à l’autre. Certains jeunes influençables deviendront
violents, tandis
que d’autres ne changeront pas.
En tant que jeunes, il faut bien doser nos périodes
de jeux et de loisirs avec ces appareils
électroniques.
Il ne faut pas mettre plus de temps à être devant nos écrans que dehors
pour prendre
l’air. Il
faut penser à notre santé et je crois que c’est à nous de le faire, ce n’est
pas seulement le
temps qu’il faut regarder, c’est important de faire
les bons choix d’émissions, de jeux et de sites pour
ne pas être attirés par la violence. On est capables de s’amuser sans
agressivité.
Charline Leclerc, École l’Arc-en-Ciel - 6e
année, Sonia Lachance, enseignante
Entre les deux, mon coeur balance, mon opinion sur
la télévision n’est pas très élevée.
Par contre, j’ai un petit faible pour les jeux d’ordinateur, mais qui
pourrait être facilement remplacé.
J’aime jouer dehors et me baigner tout le long de l’été. L’hiver, une activité qui me plaît beaucoup
est de se lancer du haut du toit et d’atterrir dans un banc de neige. Alors pourquoi attendre, je suis toute prête
à relever le défi! L’une des activités
que je déteste faire est justement de ne rien faire. Ce qui inclut regarder la télévision.
Je trouve que les jeunes d’aujourd’hui se
retrouvent toujours devant la télévision, l’ordinateur ou la console
vidéo. Ils y dépensent tout leur argent
sur des jeux, des CD d’ordinateur ou en locations de films. Cela ne me laisse pas indifférente. Le printemps est commencé, donc les balades
en vélo devraient devenir courantes. Le
basket, le volley, le skate et plusieurs autres jeux de ballons devraient faire
leur apparition et ainsi inciter les jeunes à sortir de la maison. Mais peut-être
qu’elle ne réussira pas? Savez-vous
pourquoi je ne demande pas à mon père de faire cette épreuve, c’est parce qu’il
faut qu’il regarde la météo.
J’ai lu à quelque part que, dans les écoles où ils
ont fait l’activité, la violence a diminué de moitié. Mais après 10 jours peut-être que j’aurais beaucoup changée, qui
sait ? Maintenant que je vous ai dit tout ce que je pensais faire et ce que je
pensais que mes parents diraient, j’espère que vous ferez cette activité et que
vous réussirez.
Magalie Guérard, École de St-Laurent - 6e
année, Bernard Croteau, enseignant
Personnellement, je crois que les parents devraient
être un peu plus stricts sur le temps passé devant l’ordinateur, la console
vidéo et la télévision. Cela me désole de voir tout ce beau monde qui ne fait
pas grand effort physique et qui devient essoufflé bien trop rapidement. Je crois que ce devrait être important de
maintenir sa forme et son coeur et à l’habituer aux efforts.
Amélie Rochette, École l’Arc-en-Ciel - 6e
année, Sonia Lachance, enseignante
Les scientifiques croient que si nous regardions
moins la télévision cela diminuerait la violence de
moitié.
Suis-je d’accord? Oui, car la
télé nous projette tellement de violence autant verbale que
physique.
Il y a aussi les jeux violents des ordinateurs et jeux Nintendo.
Il y a de la violence partout. Mais même sans électronique il y a de la
violence, dans le journal et
même dans nos livres. Qu’est-ce qu’on peut faire pour anéantir cette violence? On peut
premièrement faire d’autres activités que de rester
plantés devant la télé ou l’ordinateur.
On peut
jouer dehors, faire du sport, lire (sans violence)
et même dormir. Je pense que sans
électronique le
monde serait bien meilleur, mais je ne pourrais
m’en passer.
Les parents trouvent qu’il est plus enrichissant
d’écouter les nouvelles que les dessins animés, ce
n’est pas entièrement vrai, car il y a cent fois
plus de violence dans les informations que dans les
comiques.
La même chose pour la lecture.
Pour conclure, je pense qu’avec notre jugement nous
sommes capables de déterminer les émissions
non violentes à la télévision.
Simon-Pierre Lafond, École l’Arc-en-Ciel - 6e
année, Sonia Lachance, enseignante
Aujourd’hui nous avons
reçu un défi de passer 10 jours sans télévision. Je suis sûre de pouvoir réussir cette épreuve. Alors, je vais vous dire ce que je pense
faire. Cette épreuve est facile; il faut seulement mettre un peu de coeur. Si j’en parlais à ma mère, je suis certaine
qu’elle dirait que c’est une très bonne idée.
Et mon père, je n’ai aucune idée de ce qu’il dirait. Et maintenant, ce
que je ferais. J’aiderais surtout mon
père à la cabane et à la ferme, je ferais des tâches ménagères, j’étudierais
plus longtemps, je jouerais dehors et d’autres choses comme cela. Dans l’ancien temps, ils n’avaient pas de
télévision et ils vécurent quand même une belle vie. Maintenant, revenons à notre époque. Si je demandais à ma mère de faire cette activité avec moi, est-ce
qu’après elle regardera moins la télévision?
Annexe
17B Évaluation par
les élèves-école primaires
Annexe 17C
Évaluation par le personnel enseignant-Écoles primaires
Annexe
18B Évaluation des
élèves de St-Malachie
Annexe 18C
Évaluation du personnel enseignant de St-Malachie
Annexe
19B1 Évaluation des
élèves de Montmagny
Annexe 19B2
Questions complémentaires élèves de Montmagny
Annexe
19C Évaluation du personnel enseignant
de Montmagny
Liste des
activités proposées pour le Défi de la dizaine de l’école secondaire
Louis-Jacques-Casault qui se tiendra du 26 avril au 5 mai
Il est possible de s’inscrire aux activités dans
les trois municipalités soit, Berthier-sur-Mer, Cap-St-Ignace et Montmagny en
assurant vous-même votre transport.
Bethier-sur-Mer :
1.
Atelier pour l’entretien des vélos : 19h00 le
26 avril au chalet des loisirs et possibilités de faire buriner son vélo en
collaboration avec Laurent Bouffard Sport et la sûreté du Québec.
2.
Hockey cosom extérieur: 19h00 le 27 pour sec.
1-2 le 29 avril pour sec.3-4-5 pour tous le 3 mai aux loisirs de Berthier.
3.
Initiation au tennis : 19h00 le 27 pour sec.
3-4-5 le 29 avril pour sec. 1-2 au loisirs de Berthier.
4.
Vélo : Les 27-28-29-30 avril et les 2 et 3
mai départ du chalet des loisirs.
5.
Atelier de cuisine : 18h00 le 28 avril au
restaurant de la Plage en collaboration avec les Fermières et le restaurant,
cuisiner sauce et pâtes pour le souper spaghetti du 1er mai. Carte $5/adulte $3/10 ans et
moins.
6.
Badminton :19h00 le 28 avril et le 4 mai, à
l’école de Berthier.
7.
Tennis : 19h00 le 28,30 avril et 2,3,4 mai au
chalet des loisirs.
8.
Basket-ball extérieur : 19h00 le 28, 30 avril
et le 2,4 mai au chalet des loisirs.
9.
Bingo et jeux de sociétés : 19h00 au chalet
des loisirs, apportez votre jeu.
10.
Bibliothèque :19h00 le 30 avril et le 3 mai à
l’école de Berthier pour apprendre à classer des livres.
11.
Soccer extérieur : 13h00 le 1er
mai au chalet des loisirs.
12.
Volley-ball extérieur : 13h00 le 1er
et 2 mai au chalet des loisirs.
13.
Souper spaghetti : 17h00 le 1er
mai au chalet des loisirs.
14.
Messe de la dizaine : 19h15 à l’église de
Berthier animée par les jeunes.
15.
Feu de camp : 20h00 le 1er mai aux
loisirs de Berthier.
16.
Balle-molle : 13h00 le 2 mai au chalet des
loisirs.
17.
Mini-projets de bricolage : 13h00 le 2 mai au
chalet, confection de bracelet, collier et assiette décorative en collaboration
avec les Fermières de Berthier.
18.
Ateliers d’artisanat : 13h00le 2 mai au
chalet, foulard et couture en collaboration avec les Fermières de Berthier.
19.
Rallye-vélo : 19h00 le 4 mai départ du chalet.
20.
Billard,
mississipi, ping-pong : 19h00 du 26 avril au 5 mai au sous-sol du chalet
des loisirs.
Cap-St-Ignace :
1.
Badminton: 17h00 à 19h00 le 26 avril et le 4 mai
au gymnase de l’école Mgr Sirois.
2.
Billard : 18h30 à 21h00 du 26 avril au 5 mai
au centre des loisirs.
3.
Jeux de société : 18h30 à 21h00 du 26 avril
au 5 mai au centre des loisirs, cartes, dés, monopoly, dames, échec, scrabble,
yum, rummy, rummoli, skipbo etc.
4.
Apprendre à classer des livres : 19h00 le 26
avril et le 4 mai, bibliothèque.
5.
Cours de tricot : 19h00 le 26,28avril et le 3
mai à l’école Mgr Sirois. Pantoufle sur broches et foulard sur métier.
6.
Hand-ball :17h00 à 18h00 les 27,28 avril et
le 3 mai au gymnase de l’école Mgr Sirois.
7.
Soccer : 18h00 à 19h00 le 27 avril au gymnase
de l’école Mgr Sirois.
8.
Aide aux devoirs : 16h30 à 17h30 les 27 et 29
avril et le 4 mai à la bibliothèque.
9.
Initiation au chant : 19h00 le 27 avril à la
bibliothèque par Renée Blais.
10.
Discussion parent-ados : 19h00 le 27 avril à
l’école Mgr Sirois.
11.
Bibliothèque : 19h00 à 20h30 le 28,30 avril
gratuit.
12.
Basket-ball : 17h00 à 18h00 le 29 avril au
gymnase.
13.
Hockey cosom : 18h00 à 19h00 le 29 avril au
gymnase de l’école Mgr Sirois.
14.
Cours de danse country pop : 19h30 à 21h00 le
29 avril à la salle communautaire avec Linda Sansoucy.
15.
Soirée révélation de jeunes talents : 19h00
le 30 avril à la salle communautaire du Cap.
16.
Volley-ball : 13h00 le 1er mai au
gymnase de l’école Mgr Sirois, tournoi en salle.
17.
Marche en foret : 10h00 le 1er mai
départ de la salle communautaire du Cap par autobus, apportez votre dîner en
collaboration avec les Optimistes du Cap. Grignotines, fruits et boissons gazeuses incluses.
18.
Nettoyage du sentier le petit-cap : 10h00 le
1er mai départ de la salle communautaire.
19.
Bricolage : 10h00 à 12h00 le 1er
mai à l’école Mgr Sirois. Confection de bracelets de ficelles.
20.
Kin-ball : 13h00 le 2 mai au gymnase de
l’école Mgr Sirois, tournoi, formez votre équipe.
21.
Atelier d’entretien de vélo : 13h00 le 2 mai
au centre des loisirs.
22.
Cours de cuisine : 19h00 le 3 mai, à la salle
communautaire, offert par Marjolaine et Danielle Leblanc.
Montmagny :
1.
Marche de solidarité : 12h15 à 13h00 le 26
avril, suivant un parcours prédéfini dans les rues de Montmagny pour
sensibiliser la population au Défi de la dizaine que nous commençons. Il est nécessaire
d’avoir le plus d’élèves possibles pour avoir un impact important.
2.
Musculation : 12h00 à 13h00 le 26,27,28,29,30
avril et le 3,4,5 mai dans le local de l’école Casault.
3.
Bain libre : 12h00 à 13h00 le 26,28 avril et
le 3,5 mai ; 20h00 à 21h00 le 27,29 avril et le 4 mai; 14h00 à 15h00 et 19h00 à
20h00 le 1er mai; 13h30 à 15h00 et 18h00 à 19h00 le 2 mai. Casque de bain obligatoire,
gratuit avec la carte étudiante.
4.
Ping-pong : 12h00 à 13h00 du 26 au 30 avril
et du 3 au 5 mai la grande salle.
5.
Quilles : 16h00 à 18h00 du 26 au 30 avril et
du 3 au 5 mai derrière le Cégep.
6.
Jeux de société : 16h00 à 18h00 du 26 au 30
avril et du 3 au 5 mai dans la grande salle. Apportez votre jeu.
7.
Cours de Baladi : 16h00 à 18h00 le 26 avril
et le 3 mai. COMPLET.
8.
Menuiserie : 16h00 à 18h00 le 26,29 avril et
12h00 à 13h00 le 27, 28 avril et le 4,5 mai au local de l’école prévu à cet effet. Confection de
différentes pièces, plusieurs modèles possibles, pour les cours du midi, vous
devez vous inscrire à 2 ateliers pour terminer votre pièce.
9.
Cours de tricot : 18h00 à 21h00 le 26,28
avril et le 3 mai, à l’école. Confection d’un foulard sur broches.
10.
bibliothèque : libre aux heures disponibles
soit du 26 au 30 avril et du 3 au 5 mai de 18h00 à 21h00.
11.
Cours de peinture : 18h00 à 21h00 le 26,28
avril au local de l’ancienne gare de Montmagny. Acrylique sur toile par Mme Chantal-Jeanne
Garant.
12.
Amuseurs publics : 18h00 à 21h00 le 26,28
avril et 18h00 à 20h00 le 3 mai.
Formation de 8 heures par l’école de cirque de Québec en collaboration avec le
service de loisirs de Montmagny. Vous
devez vous inscrire au 3 ateliers. Sec.4 et 5. possibilité d’emploi.
13.
Confection de bijoux avec billes : 12h00 à
13h00 le 27 avril par Odile thibault. COMPLET.
14.
Basket-ball :18h00 à 21h00 le 27,29,30 avril
au gymnase, formez une équipe.
15.
Cours de cuisine : 18h00 à 21h00 le 27 avril
et le 4 mai à la cuisine du centre d’accueil de Montmagny, offert par le chef
cuisinier du restaurant La Belle-Époque. Au menu, soupe et biscuits. COMPLET.
16.
Work-out : 19h00 à 20h00 le 27, 29 avril et
le 4 mai à l’école Beaubien.
17.
Chorale Hallélou : 19h00 à 22h00 le 27 avril
et le 4 mai à l’expodrome Boulet. Possibilité de participer aux pratiques de la
chorale.
18.
Impro : 12h00 à 13h00 le 28 avril au local
2201 par M. Noël Delisle.
19.
Démonstration scientifique : 16h00 à 18h00 le
28 avril au Cégep de LaPocatière. Offert par Mme Geneviève Martineau.
20.
Forme-active : 16h00 à 18h00 le 29 avril et
le 4 mai. Entraînement en salle au 25 Taché Ouest. Chandail avec manches et
serviette obligatoire. Gratuit avec la carte étudiante.
21.
Hockey cosom : 18h00 à 21h00 le 29 avril
13h00 à 16h00 le 2 mai à l’école. Formez une équipe.
22.
Jam de musique : 16h00 à 18h00 le 30 avril à
l’école offert par Music’art. Apportez votre instrument de musique, gratuit.
23.
Danse en ligne : 18h00 à 20h00 le 30 avril à
l’école St-Nicolas avec M. Durepos.
24.
Skate-board : 13h00 le 1er mai au
parc de Skate-board de Montmagny, en collaboration avec le service des loisirs.
Compétition 14
ans et moins et 15 ans et plus.
25.
Cours de funky : 15h00à 16h00 le 1er
mai à l’école par les ateliers Magny-Danse. COMPLET.
26.
Patin à roues alignées : 13h00 le 1er
mai au parc St-Nicolas.
27.
Pique-nique : 17h00 le 1er mai au
parc St-Nicolas.
28.
Feu de camp : 20h00 le 1er mai au
parc St-Nicolas.
29.
Disco : 21h00 à 23h00 le 1er mai
au parc St-Nicolas.
30.
Visite centre des migrations : 13h00 le 1er,
2 mai. Gratuit avec la carte étudiante. Film non disponible.
31.
Badminton : 13h00 à 16h00 le 2 mai dans un
gymnase d’école.
32.
Souper spaghetti : 17h00 le 2 mai à la
cafétéria de l’école. Carte en vente à $5/personne pour nous aider à financer
les activités.
33.
Soirée amateurs : 19h00 le 2 mai à la salle
Edwin Bélanger. Venez nous faire découvrir vos talents. Inscriptions nécessaires.
34.
Collecte de sang : 16h00 à 21h00 le 3 et 4
mai au Bûcheron en collaboration avec les Chevaliers de Colomb et Héma-québec.
Vous devenez des ambassadeurs pour solliciter la population à donner du sang.
35.
Soirée dévoilement : 19h00 le 5 mai à la salle Edwin Bélanger. Dévoilement des
heures volées aux écrans ainsi que les prix de participations.
Pour publication
immédiate
Les
élèves de l’école secondaire Louis-Jacques-Casault vivront dix jours sans écran
Montmagny, le 21 avril 2004- Quelques
écoles primaires relevaient récemment le défi. Mais voilà que du 26 avril au 5
mai 2004, l’école secondaire Louis-Jacques-Casault de Montmagny sera la toute
première école secondaire du Québec à tenter de réussir le Défi de la dizaine
sans écran.
Au cours de ces dix jours, les 1 000 élèves de l’école
secondaire seront invités à remplacer les heures passées devant la télévision,
les jeux vidéos et l’ordinateur, par des participations à quelque quarante
activités sportives, culturelles, sociales et communautaires organisées dans
les municipalités de Montmagny, Saint-François, Berthier-sur-Mer et
Cap-Saint-Ignace.
En avril 2003, l’Association des comités de parents des
régions de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches invitait les
conseils d’établissements de son territoire à lancer aux élèves le Défi de la
dizaine sans télé ni jeu vidéo. Onze écoles primaires ont répondu à l’appel.
Maintenant, on se tourne vers les élèves du secondaire.
Les jeunes d’aujourd’hui sont branchés au petit écran
plus de 20 heures par semaine. Plus de la moitié d’entre eux ont la télé dans
leur chambre. La communication avec les parents est d’environ 35 minutes par semaine.
Enfin, les statistiques démontrent une augmentation de 300% du nombre de jeunes
aux prises avec des troubles de comportements depuis les 15 dernières années.
Estomaqué par ce constat, le Conseil d’établissement de l’école secondaire
Louis-Jacques-Casault, s’est donné comme mission de sensibiliser les jeunes de
l’école.
«Nous ne faisons par ici le procès des écrans puisque
nous pouvons y trouver plusieurs facteurs positifs. Mais certaines conséquences
négatives nous troublent. En plus d’augmenter leur tolérance à la violence, la
surconsommation provoque l’isolement de nos jeunes, le manque de communication
et l’augmentation de l’inactivité», a expliqué Madame Johanne Talbot,
présidente du conseil d’établissement de l’école secondaire Louis-Jacques-Casault.
En décembre dernier, après une rencontre avec Monsieur
Jacques Brodeur, instigateur québécois du Défi de la dizaine sans écran, le
Conseil d’établissement décidait d’aller de l’avant dans ce projet. Une dizaine
de parents se sont regroupés sous un comité organisateur et ils ont préparé une
brochette d’activités afin d’occuper les jeunes au cours des dix jours que
durent le Défi.
Et les objectifs liés au projet sont nombreux. «On
souhaite faire vivre aux jeunes un voyage formidable : celui de passer du
monde virtuel au monde réel. Leur donner ainsi l’occasion, le goût et les
moyens d’explorer leur milieu de vie dans les semaines et les mois suivants, et
ce de leur propre chef. Toutefois, on ne saurait dire si les ados vont
considérer le Défi comme une entrave à la liberté ou une occasion de remettre
en question la société de consommation», soulignait fièrement Madame Talbot en
ajoutant que l’engagement des parents et de la communauté et des organismes du
milieu était essentiel pour en assurer le succès.
Par un pareil Défi, on veut donner aux jeunes l’occasion
de découvrir leur propre potentiel, l’occasion de découvrir leur communauté,
les sortir de l’isolement, leur offrir un mode de vie apte à améliorer leur
estime de soi, et bien sûr, réduire la violence à l’école et dans les
différents milieux familiaux.
Avant que ne débute le Défi de la dizaine sans écran,
chaque élève aura pris soin de noter sa consommation habituelle quotidienne de
télévision, de jeu vidéo et d’ordinateur. Lorsque se met en branle le Défi,
l’élève identifie quelles activités remplaceront le temps passé devant l’écran.
Enfin, la veille du dernier jour, l’élève indique combien d’heures ont été
enlevées de sa consommation habituelle.
Le 5 mai, les heures récupérées par l’ensemble des élèves
seront additionnées afin que soit dévoilé le total d’heures «volées» par le
Défi de la dizaine sans écran.
-30-
Source : Stéphane
Poirier, Agent d’information, 418-248-2016 poste 282
Renseignements :
Madame Johanne Talbot, présidente, Conseil
d’établissement, 418-248-7313
1. Violence verbale
Julien, 9 ans, joue au hockey
dans une mini ligue régionale. Lors des matches, certains parents crient après
les enfants. Certains enfants, sous la pression, finissent par imiter des
bagarreurs de la LNH ou des brutes de la ligue de garage. Parfois, certains
joueurs vont même jusqu’à engueuler le défenseur ou le gardien de leur propre
équipe lorsque l’adversaire réussit à
compter. Le vocabulaire utilisé par les parents pour s’adresser à l’arbitre
sont grossiers. La ville de Montmagny t’invite à former une brigade volante
d’ados bénévoles qui feront réfléchir les parents sur les attitudes contraires
à l’esprit sportif. Que suggères-tu ? Raconte-nous votre première
expérience à l’aréna ?
La petite amie de cœur de Fred lui a annoncé qu’elle
voulait rompre sa relation avec lui. Il accepte mal la décision de Julie. À la
récré, les amis de Fred lui recommandent de punir Julie. « Tu devrais
faire circuler des rumeurs à son sujet pour salir sa réputation » suggère
le premier. Un autre croit qu’il devrait l’engueuler en public. Un autre propose
de frapper le garçon qu’il a vu en sa compagnie. Tu écoutes tous ces conseils.
Après que tous se soient éloignés, tu prends Fred à part et tu lui donnes ton
avis. Que lui dis-tu?
Un producteur de jouets utilise
des émissions complètes pour annoncer ses produits. Il bourre ces émissions de
violence, de scènes d’explosion, de terreur, de karaté, de massacres pour
capter l’attention des enfants, les manipuler et leur faire désirer leur
prochain cadeau de Noël. Résultat ? La compagnie a encaissé des profits accrus
grâce à des émissions comme Pokémon, Power Rangers, Ninja Turtles, GI Joe,
Transformers. Ces émissions présentent la violence aux tout-petits comme une
façon normale de régler les problèmes. Les périodes de récréation servent aux
enfants à imiter les héros de ces émissions. Tu écris aux propriétaires de la
compagnie pour expliquer les dommages qu’ils occasionnent en se comportant
comme des prédateurs. Tu fais des suggestions de héros et héroïnes qui
pourraient être utiles aux enfants.
Un chercheur japonais vient de
faire une découverte surprenante. Les jeunes qui passent leur temps sur des
jeux vidéo subissent une atrophie du lobe frontal, là où nous prenons nos
décisions morales. La plupart des jeux vidéo entraînent à répondre à un
stimulus le plus rapidement possible, sans réfléchir. Il a comparé l’activité
cérébrale de personnes qui s’adonnent à de tels jeux à d’autres qui tentent de
résoudre des problèmes mathématiques et à d’autres qui lisent. La différence
était évidente.
Le chercheur considère que cette
découverte n’est pas sans lien avec la croissance de la violence juvénile que
rencontrent nos sociétés depuis 15 ans. Il prédit que la situation empirera
dans les années à venir. Tu écris un article pour mettre les parents en garde
et leur suggérer autre chose pour Noël.
5. Le Défi des 10
jours
À l’école St-Thomas, à
Montmagny, les élèves ont décidé librement de passer 10 jours sans télé, ni
film, ni jeu vidéo, ni ordinateur. Certains ont reçu l’aide de leurs parents,
d’autres pas. L’expérience avait d’abord été tentée dans une école primaire de
San José, en Californie. Là-bas, on a constaté une baisse de la violence
physique (40%) et verbale (50%). Les élèves les plus violents sont ceux qui ont
accompli les progrès les plus importants. L’expérience a aussi entraîné une
réduction de l’obésité. Crois-tu réaliste de vivre une expérience semblable au
secondaire ? S’il faut se priver de télé, quelles activités alternatives
suggères-tu pour attirer les ados les plus accros?
On t’offre d’écrire une lettre
aux élèves de ton école qui jugent un tel DÉFI insignifiant. Ils sont certains
que la télé ne les influence pas. Comment les convaincras-tu d’essayer
?
Situations soumises au 2e cycle
1. Témoins
volatiles
À l’aréna, samedi dernier, un
fils vient retrouver son père à la cantine après son match. Ce dernier, éméché,
commence à l’engueuler. Les insultes sont de plus en plus grossières à mesure
que le ton monte. Le jeune garçon subit en silence. Le père va même jusqu’à
cracher sur son fils. Après 10 longues minutes, parmi la vingtaine de témoins,
un jeune homme de 16 ans demande au père de cesser. Ce dernier s’en prend à
l’intervenant qui ne fait pas le poids face à l’homme assez costaud. Il encaisse
quelques coups. La serveuse appelle la police. Le jeune tente de se protéger.
Les autres témoins ne bougent pas. Lorsque les policiers arrivent et veulent
questionner des témoins, plusieurs quittent. D’autres prétendent n’avoir rien
vu. Seulement deux personnes acceptent
de témoigner. Après le départ des agents, des hommes justifient leur silence en
expliquant qu’ils ne coopéreront jamais avec les « cochons ».
Qu’aurais-tu fait?
On constate que, chaque année, dans ton école, la
violence et l’isolement qu’elle provoque fait perdre à plusieurs le goût de
venir à l’école et, parfois même, le goût de vivre. Les agresseurs, après
s’être amusés à harceler des personnes timides, semblent complètement indifférents aux conséquences de leurs
gestes. Dans le but d’éliminer les formes de violence qui font le plus de
dommages à l’estime de soi des victimes, on te demande ton avis.
1) La violence est-elle vraiment un problème important
dans ton école ? Quelles formes prend-elle ?
2) À quelle de forme de violence faut-il s’attaquer
prioritairement ?
3) Quels moyens suggères-tu pour enrayer cette forme
de violence?
Tu peux également choisir d’expliquer au directeur que
si certaines personnes acceptent d’être victimes, c’est parce qu’elles aiment
ça. Elles sont premières coupables de leur souffrance.
3. Incitation à la violence
Lors d’un débat télévisé sur la violence, un invité
dénonce la violence dans les pays en guerre, les sommes énormes englouties dans
le commerce des armes, les attentats terroristes et, plus près de nous, la
violence des bandes de motards criminels qui se disputent le trafic des
drogues. Un deuxième invité dénonce la violence utilisée pour amuser les
tout-petits et celle utilisée comme ingrédient de marketing pour attraper les
ados. Cette violence commence par entrer dans le cerveau des bambins sous forme
d’émission amusante. En devenant ados puis adultes, ces personnes la jugeront
normale, naturelle, acceptable. Eminem, Marilyn Manson, Doom, Vice City, South
Park et Les Simpson, voilà des produits culturels comparables à une eau bourrée
de bactéries. La télé est-elle une gardienne d’enfants fiable ? Amuseur public
ou abuseur d’enfants ?
Tu donnes une conférence à de futurs parents.
Chaque année,
au Québec, plus de 8 000 femmes et enfants doivent s’enfuir de leur propre
domicile parce qu’un conjoint ou un père les menace ou les fait souffrir. Les
gouvernements québécois et canadien prétendent manquer de budget pour fournir
des refuges à ces victimes dont le nombre augmente chaque année. On t’offre 3
choix.
Écrire
un message aux premiers ministres Charest et Martin pour réclamer des refuges
pour ces personnes. Prononcer une conférence à des pères violents. Donner des
conseils à des mères violentées.
5. Le Défi des 10
jours
À l’école St-Thomas, à
Montmagny, les élèves ont décidé librement de passer 10 jours sans télé, ni
film, ni jeu vidéo, ni ordinateur. Certains ont reçu l’aide de leurs parents,
d’autres pas. L’expérience avait d’abord été tentée dans une école primaire de
San José, en Californie. Là-bas, on a constaté une baisse de la violence
physique (40%) et verbale (50%). Les élèves les plus violents sont ceux qui ont
accompli les progrès les plus importants. L’expérience a aussi entraîné une
réduction de l’obésité. Crois-tu réaliste de vivre une expérience semblable au
secondaire ? S’il faut se priver de télé, quelles activités alternatives
suggères-tu pour attirer les ados les plus accros?
On t’offre d’écrire une lettre
aux élèves de ton école qui jugent un tel DÉFI insignifiant. Ils sont certains
que la télé ne les influence pas. Comment les convaincras-tu d’essayer
?
Les élèves sont invités à poser les questions ci-dessous à 5 personnes de
plus de 16 ans. On coche l’énoncé qui correspond le plus à l’opinion de la
personne répondante.
1.
Croyez-vous que, dans notre société, la violence est un
problème …
a. ( ) qui augmente ?
b. ( ) stable ?
c. ( ) qui diminue?
2.
Croyez-vous qu’au cours des dernières années, la
violence verbale entre jeunes (impolitesse, vulgarité, agressivité,
intimidation, harcèlement)…
a. ( ) a augmenté ?
b. ( ) est restée stable ?
c. ( ) a diminué ?
3.
Diriez-vous que la violence véhiculée par la télé et les
jeux vidéo influence les enfants…
a. ( ) Beaucoup d.
( ) Pas du tout
b. ( ) Assez e.
( ) Je ne sais pas
c. ( ) Peu
4.
L’école doit protéger sa population contre la violence. Les télédiffuseurs…
a. ( ) devraient contribuer aux efforts de prévention de la violence.
b. ( ) ne peuvent rien faire pour contrer la violence.
c. ( ) Je ne sais pas.
5.
Puisque la télé présente la violence comme un mode
acceptable de résolution des conflits, certains réclament qu’on interdise son
utilisation dans les émissions pour enfants.
Êtes-vous …
a. ( ) D’accord
b. ( ) En désaccord
c. ( ) Je ne sais pas
6.
Depuis 20 ans, la violence diffusée à la télé augmente
chaque année. Certains demandent que les films de grande violence ne puissent
débuter avant 22 heures. Qu’en
pensez-vous ?
a. ( ) Je suis
d’accord
b. ( ) Je ne suis pas d’accord
c. ( ) Je ne sais pas
7.
Dans certaines écoles, on veut lancer aux enfants un
défi, celui de vivre sans télé ni jeu vidéo pendant 10 jours. Seriez-vous prêt
à aider les enfants que vous connaissez à
relever ce défi ?
a. ( ) Oui
b. ( ) Non
c. ( ) Pas de réponse
8.
Combien
de fois par année, selon vous, un policier de New-York utilise-t-il son
arme ?
a.
(
) Plus de 50 fois
b.
(
) Entre 25 et 50 fois
c.
(
) Entre 5 et 25 fois
d.
(
) Moins de 5 fois
1.
Le Conseil d’établissement ou le Conseil d’école prend connaissance du
DÉFI, adopte une résolution à l’effet d’y participer et mandate une personne
pour devenir répondante du dossier pour l’école.
2.
La personne répondante complète le formulaire d’inscription au nom de
l’école.
3.
Le Conseil écrit une lettre à tous les parents pour leur expliquer le sens
du DÉFI qui sera lancé à tous les enfants de l’école et les dates où il sera
tenu. Cette lettre peut être remise aux élèves et lue avec eux au cours de la
première rencontre décrite ci-dessous.
4.
Le personnel de l’école est rencontré pour recevoir les outils mis à sa disposition
pour aider les élèves à relever le DÉFI.
5.
Les élèves sont rencontrés à 3 reprises. Première rencontre, lecture d’une
lettre leur expliquant en quoi le DÉFI consiste, chaque élève complète une
grille où il inscrit sa consommation télévisuelle quotidienne (émissions, films
et jeux vidéo). Un travail de recherche est donné aux élèves comme devoir.
Chaque élève Deuxième rencontre, les élèves dressent l’inventaire de toutes les
activités qui pourraient remplacer la télé. Les élèves apportent la liste à la
maison pour y ajouter les suggestions des parents. Troisième rencontre, chaque
élève complète en classe son calendrier
personnel de la dizaine. Le calendrier est apporté à la maison où les parents
aident à le compléter.
6.
Le DÉFI 2003 débute le 23 avril. La grille de suivi personnel est présentée
dans toutes les classes au cours de la matinée du 23. Chaque matin, tout au
long du DÉFI, l’enseignante aide ses élèves à compléter la grille en y
inscrivant les données de la veille.
7.
Le 1er mai, chaque élève fait authentifier sa grille personnelle
par ses parents.
8.
Le 2 mai, au cours de l’avant-midi, chaque élève fait son bilan personnel.
Il fait la somme des heures de consommation télévisuelle récupérées. On fait le
total pour la classe et on dessine deux baromètres représentant la consommation
totale de la classe avant et après la dizaine.
Un échange, en classe, permet
aux élèves d’apprécier leur DIZAINE. Au cours de l’après-midi du 2 mai, on
rassemble tous les élèves au gymnase et chaque classe présente son baromètre.
On additionne alors les heures récupérées par chaque classe. Une remise de
médailles d’or, d’argent et de bronze peut se faire lors du rassemblement.
9.
Au cours de la semaine suivante, un premier questionnaire est envoyé aux
parents afin de recueillir leur bilan de la DIZAINE. Quatre semaines plus tard,
un deuxième questionnaire est envoyé aux parents pour savoir s’ils ont adopté
de nouvelles habitudes de consommation ainsi que leur avis sur l’utilité du
DÉFI.
La vidéo de 20 minutes comprend 6 parties : l’intro, 4 minutes, la
préparation au DÉFI, 4 minutes, pendant la Dizaine, 4 minutes, l’après DÉFI, 7
minutes, la conclusion, 1 minute, le générique.
1. INTRO, 4 minutes
(Une voix hors champs lit le texte dans les encadrés ci-dessous. Pendant la
lecture, on voit défiler à l’écran des images d’enfants dans une cour de récré,
descendant d’un autobus scolaire, circulant dans un corridor d’école, s’amusant
dans une cour de récré, en train d’écouter attentivement, montant dans un
autobus scolaire, toutes ces images d’enfants vivants, réels et magnifiques
sont entrecoupées (dans l’ordre) de scènes de Pokémon, Tortues Ninja,
Les Simpson, South Park, Harry Potter, Terminator, Seigneur des anneaux,
Freddy, EMINEM, Marilyn Manson, DOOM, Vice City. L’idée, c’est de montrer
comment les enfants sont merveilleux au naturel, naturellement pacifiques, mais
comment les extraits courts (sans aucun son ou avec son barbare) viennent
gâcher leur vie, par leur fréquence et leur brutalité. Le contraste doit
frapper)
TEXTE de l’intro
L’influence de la téléviolence
n’est plus à démontrer. Plusieurs centaines d’études ont fait la preuve que
l’exposition à des scènes violentes accroît l’agressivité des enfants, les
désensibilise, les déresponsabilise, en même temps qu’elle modifie leur
perception de la réalité. La violence n’est plus seulement un spectacle car
avec les jeux vidéo, les enfants peuvent maintenant s’amuser à la commettre. La
téléviolence est un ingrédient de marketing qui accroche les enfants avant même
qu’ils ne puissent distinguer la fiction de la réalité. Les jeunes peuvent facilement témoigner de
l’influence de la téléviolence autour d’eux.
(Insertion d’images tirées du VOTE des jeunes)
La consommation massive de
téléviolence a des effets secondaires.
Au cours des 15 dernières
années, les crimes violents n’ont cessé d’augmenter et c’est chez les jeunes
qu’on a constaté la plus forte hausse. Le taux de crimes violents est deux fois
plus élevé chez les jeunes que chez les adultes.
Durant la même période, dans nos
écoles primaires, le nombre d’enfants aux prises avec des troubles de
comportement a triplé. La téléviolence n’est pas seule responsable, mais elle y
a contribué de façon majeure.
Pendant ce temps, malgré les
dommages qu’elle occasionne, la téléviolence déversée dans nos foyers n’a pas
diminué. En huit ans, les télédiffuseurs privés ont augmenté les doses de 432%.
(animation)
Les émissions pour enfants
contiennent de 3 à 6 fois plus de violence que les émissions pour adultes. En
moyenne, on y retrouve plus de 40 actes d’agressions à l’heure.
TABLEAU 1)
88% des actes d’agression sont
maintenant présentés avant 21 heures.
(TABLEAU 2)
Pire, dans la presque totalité
des films et émissions, le héros recourt lui aussi à la violence pour arrêter
les méchants. Comment un enfant peut-il désapprouver le comportement de son
héros ?
Au cours des dernières années,
les jeux vidéo ont accaparé une plus grande part du marché. Ils transmettent à
nos jeunes le plaisir de tuer soutient Dave Grossman, psychologue de
l’armée des Etats-Unis.
En avril 2003, les grandes
organisations professionnelles de la santé et de l’éducation du Québec
déclaraient que la violence télévisée contribue à l’augmentation de la violence
physique et verbale. Elle affecte aussi indirectement les enfants qui n’y sont
pas exposées.
Devant un tel consensus, on peut
facilement se demander ce qu’il adviendrait si les enfants cessaient de
consommer cette téléviolence ?
C’est ce qu’a voulu vérifier Tom
Robinson, professeur de médecine à l’Université de Californie à Los Angeles. Il
a rencontré des enfants et des parents d’une école primaire de San José et les
a convaincus de se passer de télé durant 10. Le résultat obtenu est
impressionnant ? 20 semaines après l’expérience, la violence physique
avait diminué de 40% et la violence verbale de 50%. Les enfants qui ont connu
la plus importante amélioration sont ceux qui avaient manifesté le plus
d’agressivité avant le début. (JB parle) Durant ces 10 jours, le docteur
Robinson a également constaté une réduction significative de l’obésité. Mis au courant de cette expérience, des
parents de la région de Québec et de Chaudière-Appalaches ont décidé de lancer
un défi similaire à leurs enfants.
(Le TITRE apparaît à l’écran)
« Le Défi
de la Dizaine sans télé ni jeu vidéo »
2. Première partie, 4 minutes
Pour des enfants qui passent
plus de 20 heures par semaine accrochés au petit écran, survivre 10 jours sans
télé ni jeu vidéo, c’est l’équivalent d’un exploit olympique. Le
Défi requiert une concertation serrée entre les enfants, les parents et le
personnel de l’école. Pas question d’obliger les jeunes. Comme plusieurs
enfants accordent un pouvoir énorme au petit écran, il faut réduire leur
sentiment d’impuissance.
(Texte apparaissant à l’écran)
Avant le Défi, ON SE PRÉPARE…
Pour relever un exploit
olympique, il faut se préparer. Durant cette phase préparatoire, les enfants
apprennent le nom des principales bactéries toxiques présentes à la télé,
pourquoi on utilise cette violence, pourquoi la téléviolence nous rend
insécures, comment les jeux vidéo violents nuisent à notre santé. Pour relever
le Défi, les enfants se mettent à la recherche d’activités qui remplaceront la
télé et les jeux vidéo.
(Témoignages d’enfants, parents, enseignants)
3. Deuxième partie, 4 minutes
(Texte apparaissant à l’écran)
Pendant les 10 jours, ça bouge !
Les enfants qui craignaient de
s’ennuyer sans télé ni jeu vidéo découvrent et savourent une vie passionnante
où la réalité procure beaucoup plus de plaisir et de satisfaction que la
consommation des fictions artificielles de la télé. Et que dire des parents qui
redécouvrent une vie familiale plus
riche et signifiante ?
(Témoignages d’enfants, parents et enseignants)
4. Troisième partie, 7 minutes
(Texte apparaissant à l’écran)
Après le Défi, que reste-t-il ?
(Insertion de témoignages d’enfants, parents, enseignants, direction,
membres de la communauté)
5. CONCLUSION, 1 minute
(Texte lu par une voix hors champs)
Le Défi des 10 jours est un
exploit dont les enfants sont fiers. C’est aussi une aventure qui laisse des
traces à la maison autant qu’à l’école. Le Défi permet de rapprocher les
membres de la famille, d’augmenter l’estime de soi des jeunes, de favoriser la
pratique d’activités physiques, de rapprocher les parents de l’école, de
rapprocher l’école et la communauté.
(Insertion des témoignages, puis, le texte suivant apparaît à l’écran
lentement)
« Pour élever un enfant, il faut tout un village » (Proverbe
africain)
FIN
6. Générique
Merci aux élèves, aux parents et
au personnel des écoles
Chanoine-Côté, à Vanier,
Aux-quatre-Vents, à St-Malachie.
Caméra
Mario Lemay
Montage
Mario Lemay
Narration
Jacques Morin
Entrevues
Céline Bilodeau et Jacques
Brodeur
Idée originale
Jacques Brodeur
Réalisation
EDUPAX
Production
L’Association des comités de
parents de la
Capitale-Nationale et de la
Chaudière-Appalaches
Reconnaissance
Dr Thomas N. Robinson,
Université Stanford, Californie
Le Syndicat de l’enseignement de
la région de Québec
L’Association TROP
Les réseaux de télévision SRC,
TQS et TVA
Ce projet a bénéficié de l’aide
financière dans le cadre de la Stratégie nationale de la prévention du crime du
Canada en collaboration avec le Ministère de la sécurité publique du Québec
Nous préparons nos élèves à relever le DÉFI de la DIZAINE sans télé ni jeu
vidéo. Vous trouverez ci-joint une liste d’activités et une grille où nous vous
invitons à inscrire les activités que votre enfant utilisera pour remplacer la
télé, les jeux vidéo et l’ordinateur.
Pourquoi un tel DÉFI ?
Parce que dans les écoles où un tel DÉFI a été proposé, la violence
physique et verbale a diminué et les parents ont constaté diverses
améliorations à la vie familiale.
Nous sommes curieux de savoir si ces changements se produiront avec nos
élèves. Nous vous invitons donc
-
à lire avec votre enfant la liste des activités préparée à l’école,
-
à compléter la grille horaire en fonction des préférences de votre enfant
et de vos disponibilités. Nous suggérons d’utiliser un crayon au plomb de façon
à pouvoir corriger la liste en cours de route.
Le DÉFI se tiendra du (modifier les dates pour votre école) 26 avril au 5
mai.
Si votre enfant possède un appareil dans sa chambre, il serait sage de
convenir avec lui ou elle de ce que vous allez faire pour éviter la tentation.
D’ici au DÉFI, à l’école, nous motiverons les enfants. Pendant le DÉFI, nous
consacrerons du temps, chaque jour, à compiler les résultats de la veille avec
nos élèves.
Bien entendu, le rôle que vous allez jouer à la maison sera déterminant. Le
DÉFI est une occasion merveilleuse pour améliorer la concertation entre la
famille et l’école. Cette concertation est indispensable pour préparer la
prochaine génération.
Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à visiter le site du DÉFI à www.EDUPAX.org . N’hésitez pas à communiquer avec nous au
besoin.
Merci de votre collaboration.
Présidente du Conseil d‘école
Directrice
Numéro de téléphone à l’école
Communiqué de l’ACP 03-12 du 30 mars
2004
|
COMMUNIQUÉ
Des élèves de 11 écoles ayant
survécu 10 jours sans télé ni jeu vidéo assistent aujourd’hui à la Première de la vidéo
« DÉFI de la DIZAINE sans télé ni jeu vidéo »
|
|
En avril 2003, l’Association des comités de parents des régions
de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches invitait les conseils
d’établissement de son territoire à lancer aux élèves le « DÉFI de la
DIZAINE sans télé ni jeu vidéo". Onze écoles ont répondu à l’appel. (Voir
liste jointe)
Aujourd’hui, près d’un an plus tard, l’ACP 03-12 est
heureuse de lancer la vidéo tournée dans le cadre du DÉFI, devant des
délégations d’élèves et de parents des 11 écoles qui ont participé.
Une vidéo qui retrace l’origine du DÉFI
Les enfants d'aujourd'hui sont branchés au petit écran
plus de 20 heures par semaine. Plus de la moitié d’entre eux ont la télé dans
leur chambre. On comprend donc facilement que la privation volontaire de petit
écran durant 10 jours équivaut à un véritable exploit olympique. Conscient des centaines d'études sur la
téléviolence (voir annexe) et curieux de savoir si cette influence était
réversible, Tom Robinson, professeur de médecine à UCLA, a tenté l’expérience
des 10 JOURS avec des élèves du primaire de San José, en Californie. Résultats ?
Réduction de la violence verbale (50%) et de la violence physique (40%).
Surprise, les enfants les plus agressifs accomplissent les progrès le plus
importants. En bonus, Robinson note aussi une réduction significative de
l'obésité.
Possible à Québec ?
La vidéo
produite par l’ACP 03-12 présente des
élèves, des parents, des enseignants, des directions d’école et des
membres de la communauté qui se préparent, vivent et tirent des leçons du DÉFI pour leur milieu. Chaque école comptabilisait le temps
récupéré par les élèves. 80% des élèves
ont réduit leur consommation. 20% des
enfants ont réussi à cesser leur consommation complètement durant les 10 jours.
L’ACP 03-12 profite du lancement de la vidéo organisé aujourd’hui au Centre
communautaire Duberger pour dévoiler le temps récupéré.
1 354 enfants de 11 écoles ont récupéré un grand total de
19 377 heures et 20 minutes
Une moyenne de plus de14 heures
par enfant. L'accueil n'a pas été uniforme dans toutes les classes. À certains niveaux, dans quelques écoles, la
participation a dépassé les 80%.
Partenariat école famille et mobilisation communautaire
Partout, des parents se sont impliqués et ont organisé
diverses activités susceptibles de rivaliser avec le petit écran. L’organisme
"Québec en forme" a investi des énergies importantes, de même que
divers groupes tels les Chevaliers de Colomb, les Clubs Optimistes, les
Fermières, les bibliothèques municipales, les arénas, les maisons de jeunes,
etc.
« La violence n’est pas disparue », insiste Céline
Bilodeau, présidente du Conseil d’établissement de l’école Aux-quatre-Vents et
coordonnatrice régionale du DÉFI, « mais la majorité des enfants et des
parents ont entendu la sonnette d'alarme concernant la consommation télévisuelle.
Comme la télé et les jeux vidéo occupent une place centrale dans la vie des
familles, l'expérience a été bénéfique pour tout le monde.»
La vidéo présente des témoignages émouvants
Dans les familles participantes, on a noté
·
un rapprochement entre parents et enfants,
·
une meilleure entente entre frères et soeurs,
·
un rayonnement de l’école dans la communauté,
·
une mobilisation de la communauté pour supporter les
jeunes,
·
un éveil du sens critique et une responsabilisation quant
au contenu des émissions de télé et des jeux vidéo,
·
une réduction de la consommation de télé et jeux vidéo
trois mois et 11 mois après la DIZAINE.
« Lorsque l'école augmente son rayonnement, cela joue un
rôle important dans le sentiment d’appartenance, » affirme Denis Shaink,
président de l’ACP. « Les enfants qui tiennent tête au petit écran
améliorent leur estime de soi et suscitent l'admiration de leur entourage ».
Initiative parentale
Le fait que le DÉFI de la DIZAINE ait été lancé par
l'Association des comités de parents n'est certes pas étranger au succès
obtenu. Le DÉFI est compris comme une mobilisation d'adultes pour appuyer la
décision des enfants. Denis Shaink se réjouit de la participation de 11 écoles
primaires. Selon lui, « le DÉFI fournit aux Conseils d'établissement et à
l'ensemble des parents une occasion privilégiée pour se mobiliser et valoriser
le palier de gouvernement familial ».
Au secondaire, comment répondra-t-on ?
L’école Louis-Jacques-Casault, de Montmagny, est la
première école secondaire à relever le DÉFI.
Un comité de parents et d’organismes du milieu a préparé une
programmation extraordinaire pour aider les jeunes à relever le DÉFI. Johanne Talbot, présidente du Conseil
d’établissement, ne saurait dire si « les ados vont considérer le DÉFI comme
une entrave à leur liberté ou une occasion de remettre en question la société
de consommation ». « Même si notre conseil appuie le DÉFI, nous ne pouvons
prédire la réponse des élèves », renchérit la présidente du Conseil
étudiant, Andréanne Caron, « alors, nous croisons les doigts. »
Reconnaissance aux survivants
L’ACP tient à féliciter les enfants qui ont réalisé cet
exploit et leur exprime sa plus vive reconnaissance en remettant aux écoles
- une plaque
laminée authentifiant leur participation,
- un exemplaire
de la vidéo « Le DÉFI de la DIZAINE »,
- une affiche souvenir du DÉFI pour chaque classe.
L’ACP profite de l’occasion de ce lancement pour
remercier les membres de l’équipe volante qui a préparé les élèves, les parents
et le personnel des écoles participantes. L’équipe volante était composée de
Mesdames Céline Bilodeau, coordonnatrice régionale du DÉFI et Johanne
Arseneault, secrétaire exécutive de l’association TROP.
Le DÉFI est financé dans le cadre de la Stratégie
nationale pour la prévention du crime du gouvernement du Canada, en
collaboration avec le ministère de la Sécurité publique du Québec.
L’ACP invite les écoles à se procurer une copie de la
vidéo en communiquant avec le secrétariat du DÉFI sur le site www.EDUPAX.org
.
Source :
Céline Bilodeau, coordonnatrice régionale, 418-642-5053
Jacques Brodeur, consultant en prévention de la violence,
418-932-1562.
Pourquoi la
télé et les jeux vidéo ?
L'article 17 de la Déclaration relative aux Droits
des enfants stipule qu'il appartient aux états signataires de protéger
les enfants contre les productions audiovisuelles qui nuisent è leur bien-être.
L'augmentation du nombre d'enfants aux prises avec des troubles graves du
comportement combinée à la hausse du taux de criminalité juvénile (1) a
suscité, aux quatre coins de l'Amérique du Nord, l'apparition de programmes de
prévention de la violence aussi nombreux que variés. Le Québec n'a pas fait
exception. L'un de ces programmes, EDUPAX, a ciblé l'influence de la télévision
comme facteur majeur d'augmentation de la violence physique et verbale.
Dans un article du Monde diplomatique intitulé
"Malaise dans l'éducation" on peut lire: "Le laminage des
enfants par la télévision commence très tôt. Ceux qui arrivent aujourd'hui à
l'école sont souvent gavés de petit écran dès leur plus jeune âge, (...)
jusqu'à cinq heures par jour, (...) avant même d'apprendre à parler.
L'inondation de l'espace familial par ce robinet constamment ouvert, d'où coule
un flux ininterrompu d'images, n'est pas sans effets considérables sur la
formation du futur sujet". (2)
Selon un recensement effectué pas 2 chercheurs de
l’Université Laval, la téléviolence a augmenté de 432% dans les réseaux privés
canadiens. La télé véhicule plus de 50 actes d’agression à l’heure. Les
émissions pour enfants en véhiculent plus encore. Avec les jeux vidéo, les
enfants ne se contentent plus de voir la violence, ils la commettent.
Inoffensif tout ça ? Les émissions, films et jeux vidéo violents qui
alimentent l'imaginaire des enfants nuisent à leur développement et laisseront
des traces la vie durant. La télé glorifie des héros qui ne savent régler les
conflits que par la violence. La consommation de téléviolence influence la
perception du monde et de la vie. L'influence est multiforme, elle est connue,
vérifiée scientifiquement et abondamment documentée (3). Le pouvoir croissant du petit écran détruit
le fruit du labeur des enseignants, réduit l'autorité des parents et émousse le
pouvoir d'empathie des enfants. Pas étonnant que plusieurs adultes se sentent
dépassés.
(1) Le taux de crimes violents est deux fois plus élevé
chez les jeunes que chez les adultes. (Ministère de la Sécurité publique du
Québec, Statistiques 2001, page 24)
(2) Le Monde diplomatique, novembre 2001 :
http://www.monde-diplomatique.fr/2001/11/DUFOUR/15871?var_recherche=t%E9l%E9+violence
(3) Références sur l'influence de la téléviolence
disponibles sur le site de la
Sainte-Foy, le 20 mai 2003
Madame Sylvie Paré, présidente
C.P. de la C.S. de l’Amiante
765, Route 267
Saint-Jean-de-Brébeuf (Québec) G6G 5R5
Objet : Défi de la Dizaine sans télé ni jeu vidéo –
novembre 2003
Madame la Présidente,
Vous trouvez ci-joint le document de sensibilisation
sur le Défi de la dizaine sans télé ni jeu vidéo qui sera tenu en
novembre 2003. L’Association des comités de parents des régions de la Capitale
Nationale et de la Chaudière-Appalaches (ACP 03-12) est le mandataire auprès
des Ministères de la Sécurité publique du Québec et du Canada pour
l’administration d’une subvention de 50 000$ destinée au financement de cet
événement d’un grand intérêt pour les parents, et nous l’espérons, pour les
enfants par la suite !
Ce document sera
transmis sous peu à la présidence du Conseil d’établissement de toutes les
écoles de votre Commission scolaire.
Nous vous invitons donc à en inclure la diffusion à l’ordre du jour lors
de votre prochaine assemblée générale du Comité de parents et d’en informer
tous les représentants des parents ainsi que leur substitut, y compris ceux qui
ne sont pas présents aux assemblées.
Nous vous reviendrons à l’automne avec les détails du
déroulement effectif du programme, et vous fournirons alors les coordonnées du
site Internet de diffusion du guide d’instructions pour les écoles
participantes.
Nous vous remercions à l’avance de votre collaboration
et vous prions d’agréer, Madame la Présidente, l’expression de nos sentiments
les meilleurs.
Marc Desgagnés
Président de l’ACP 03-12