Liste des annexes

 

Annexe 1 - L’impact de la télé et des jeux vidéo sur la violence commise et subie par les jeunes  11

Annexe 2 - Coordonnées des 12 écoles participantes. 18

Annexe 3 - Questionnaire d’évaluation du Défi par les parents. 23

Annexe 4 - Questionnaire d’évaluation du Défi par les élèves.. 25

Annexe 5 - Questionnaire d’évaluation du Défi par le PERSONNEL. 27

Annexe 6A - Version particulière du questionnaire utilisé à l’école Aux-quatre-Vents de St-Malachie par les Parents.. 29

Annexe 6B - Version particulière du questionnaire utilisé à l’école Aux-quatre-Vents de St-Malachie par les élèves.. 31

Annexe 6C - Version particulière du questionnaire utilisé à l’école Aux-quatre-Vents de St-Malachie par le Personnel. 33

Annexe 7A - Version particulière du questionnaire utilisé à l’école secondaire Louis-Jacques-Casault de Montmagny par les parents.. 34

Annexe 7B - Version particulière du questionnaire utilisé à l’école secondaire Louis-Jacques-Casault de Montmagny par les ÉLÈVES.. 36

Annexe 7C - Version particulière du questionnaire utilisé à l’école secondaire Louis-Jacques-Casault de Montmagny par le personnel. 38

Annexe 8 - Analyse des réponses des élèves, des parents et des membres du personnel des 12 écoles ayant participé au Défi en 2003-2004. 40

Annexe 9 - Analyse des réponses aux questionnaires d’évaluation du Défi 2003-2004, SYNTHÈSE   51

Annexe 10 - Texte de présentation de l’atelier présenté dans divers congrès et colloques  59

Annexe 11 - COUVERTURE MÉDIATIQUE.. 60

Annexe 12 - Témoignages d’élèves, de parents et de membres du personnel sur le Défi de la Dizaine  62

Annexes 17A-C - Réponses aux questionnaires utilisés auprès des parents, des élèves et des membres du personnel de 10 écoles primaires en 2003-2004. 67

Annexes 18A-C - Réponses aux questionnaires utilisés à St-Malachie. 67

Annexes 19A-C - Réponses aux questionnaires utilisés au secondaire L-J-C 67

Annexe 20 - Programme des activités de rechange préparé par le comité de parents de l’école secondaire L-J-C  68

Annexe 21 - Communiqué du 21 avril émis par l’École secondaire de Montmagny. 71

Annexe 22 - Situations d’écriture soumises aux élèves du secondaire pour préparer le Défi à l’école Louis-Jacques-Casault 73

 

Annexe 29 - Communiqué de l’ACP 03-12 du 30 mars 2004. 83

 


 

Annexe 1

L’impact de la télé et des jeux vidéo sur la violence commise et subie par les jeunes

 

En avril 2003, les grandes organisations professionnelles de la santé et de l’éducation du Québec (1) déclaraient : « La violence télévisée exerce une influence indéniable sur tous les enfants. Elle ne transforme pas tous les enfants en criminels et elle n’est pas seule à influencer les enfants. Mais les études effectuées conduisent toutes à une conclusion unanime. Les risques qu’elle fait courir à un nombre grandissant d’enfants auront des répercussions sur la qualité de vie et le sentiment de sécurité de l’ensemble de la société».

 

Source : Dépliant de  la Commission scolaire de Montréal.

 

(1) La déclaration publique Québecoise était endossée par le Collège des médecins, l’Association des pédiatres, l’Association des médecins psychiatres, l’Ordre des psychologues, la Fédération des commissions scolaires, la Fédération des comités de parents, la Direction de prévention et de santé publique de Montréal-Centre, l’Ordre des conseillers en orientation et des psychoéducateurs, l’Ordre des orthophonistes et audiologistes, le Conseil des évêques, la Centrale des syndicats du Québec.  

 

1.      La violence augmente-t-elle ?

Les nouvelles diffusées sur la criminalité au Canada sont souvent contradictoires parce que les médias confondent souvent deux statistiques : le taux de « criminalité » et le taux de « crimes de violence ». Le taux de criminalité comprend les crimes de violence ainsi que toutes les autres infractions au code criminel. Les crimes de violence comptent pour seulement 13 % de l’ensemble des crimes. Il est donc possible et fréquent que le taux de criminalité baisse alors que les crimes de violence augmentent.

De 1962 à 2001, le taux de crimes de violence dans l’ensemble de la population canadienne est passé de 221 à 994 par 100 000 habitants. Le taux de crimes violents a donc augmenté de 450% en 40 ans, ce qui représente une hausse considérable. Le taux le plus élevé de crimes de violence que le Canada ait connu a été atteint en 1993, avec 1081 crimes de violence par 100 000 habitants. Il a ensuite baissé progressivement jusqu’en 1999 pour s’établir à 955/100 000 habitants. Il a recommencé à augmenter en 2000 et 2001.

En 2003, même si le taux de meurtres a chuté de 7%, on a constaté 32 tentatives de meurtre de plus que l'année précédente. Un plus grand nombre de canadiens ont donc tenté de s’entretuer, mais avec moins de succès que l’année précédente.

Source : Statistique de la criminalité au Canada 2001, Centre canadien de la statistique juridique

2.      Où se situe le Québec parmi les provinces canadiennes ?

En 2001, le Québec a obtenu le taux le moins élevé de crimes de violence : 719 cas par 100 000 habitants. Dans l’ensemble du Canada, le taux est de 994/100 000 habitants, une augmentation de 1,3 % par rapport à l’an 2000. Les provinces de l’Ouest affichent des taux beaucoup plus élevés, la Saskatchewan atteignant même 1802 cas par 100 000 habitants.

Source : Statistique de la criminalité au Canada 2001, Centre canadien de la statistique juridique

3.      Criminalité des jeunes, que disent les statistiques ?

Au Canada, en 2001, le taux de crimes de violence commis par les jeunes (12-17 ans) a augmenté de 7 % par rapport à l’année précédente. Cette augmentation est surtout due aux agressions sexuelles (+ 18 %) et aux voies de fait (+7 %).

En 2003, le taux de crimes avec violence commis par les jeunes canadiens a progressé de 3 %, une troisième augmentation en 4 ans. La hausse est attribuable à l’augmentation du nombre de jeunes accusés de meurtre, de tentative de meurtre et de voies de fait.

Source : Statistiques Canada, Le Quotidien, juillet 2002 et juillet  2004 .

Au Québec, en 2001, selon le ministère de la Sécurité publique, la criminalité avait connu une hausse de 17,9 % au cours des quatre années précédentes. Cette hausse est attribuable principalement à l’augmentation des voies de fait et des agressions sexuelles.

Au Québec, les jeunes sont responsables de 14 % des crimes de violence et sont deux fois plus nombreux que les adultes, par 100 000 personnes, à être considérés comme auteurs de tels crimes.

Source : Statistiques 2001 sur la criminalité au Québec, ministère de la Sécurité publique.

4.      Troubles de comportement chez les enfants

Selon le Conseil supérieur de l’éducation (CSÉ), le nombre d’élèves en difficulté de comportement a triplé entre 1984 et 2000. Ces élèves, majoritairement des garçons, entretiennent des rapports difficiles avec leurs pairs et avec le personnel scolaire. La violence commise ou subie par ces jeunes est parfois évidente (harcèlement, brimades, taxage, troubles oppositionnels), parfois plus discrète (passivité, dépendance, dépression). Vraisemblablement, ces deux types de violence auraient un impact significatif sur la réussite scolaire et sur l’intégration sociale. Pour expliquer cette tendance, le CSÉ fait référence à divers facteurs de l’environnement familial et scolaire, mais également à l’exposition répétée à la violence véhiculée dans les médias.

Source : Avis du Conseil supérieur de l’éducation,  février 2001

5.      La téléviolence aux États-Unis, un enjeu majeur de santé publique

L’exposition à la téléviolence a été dénoncée par le directeur de la Santé publique des États-Unis, David Satcher, dans un rapport rendu public le 17 janvier 2001 : « Un nombre substantiel de recherches scientifiques démontre que (l’exposition répétée à la téléviolence) provoque une hausse de la violence physique et verbale chez les enfants. Lorsque consommée dès la petite enfance, la violence transmise au petit écran affectera le comportement durant la vie entière ». Le directeur de la Santé publique attribue la hausse de la violence criminelle aux divertissements violents. Selon lui, l’exposition à la violence médiatique joue un rôle important dans le phénomène de la violence juvénile. Du point de vue de la santé publique, la consommation d’aujourd’hui surpasse celle de jadis. Chez plusieurs enfants, les dommages sont flagrants. »

Source : Los Angeles Times, 17 janvier 2001.

6.      La téléviolence en France.

Le 6 juin 2002, le Ministre français de la culture et de la communication créait une Mission d’évaluation, d’analyse et de propositions relative aux représentations violentes à la télévision. Constituée de 36 personnalités, il en confiait la présidence à Mme Blandine Kriegel. Celle-ci présentait récemment les résultats de cette mission dans un rapport très étoffé.

Extraits du Rapport Kriegel

 

« La dérive de la violence dans notre société républicaine démocratique particulièrement attachée à la liberté est un phénomène dont nous avons pris lentement et récemment conscience. Que nous est-il arrivé ? Comment avons-nous laissé filer les incivilités, les agressions et s’installer une situation particulièrement dommageable aux plus fragiles : les pauvres, les femmes, les enfants ? »

 

« Procédant à une évaluation des effets sociologiques, psychologiques, esthétiques de l’inflation de la violence à la télévision, la Commission s’est accordée à reconnaître un effet net de l’impact de la diffusion de spectacles violents sur le comportement des plus jeunes.»

 

« La Commission a estimé qu’une société démocratique soucieuse de la transmission des valeurs de respect de la dignité humaine et de la protection des mineurs doit assumer les responsabilités nouvelles que lui impose l’âge de la société des écrans dans la conservation de la liberté. En cas de heurt perpendiculaire entre le principe de liberté et le principe de protection des enfants, on doit faire prévaloir le droit des enfants ».

 

« La violence à la télévision ne reflète ni la liberté d’expression des créateurs ni la demande du public, mais est le produit d’un système de marketing planétaire. Elle exerce un effet d’incubation culturelle en contribuant à long terme à une dévalorisation du monde ».

 

« On aurait tort de négliger les conséquences (de la téléviolence) au niveau sociétal. La taille de l’effet est statistiquement comparable à celle qui relie la consommation du tabac au cancer du poumon ».

 

« Les effets émotionnels à court terme (de la téléviolence) sont des réactions de crainte, d’anxiété et de détresse. À long terme, elle contribue à une désensibilisation du spectateur ».

 

« Les films violents ont également des effets néfastes en ce qu’ils induisent des croyances erronées concernant le viol ».

7.      La téléviolence n’est plus une question controversée

Le 26 juillet 2002, voici ce que déclaraient devant le Congrès les présidents des associations de pédiatres, de pédopsychiatres, de psychologues, de médecins et de psychiatres des Etats-Unis :

« Il existe un large consensus sur plusieurs aspects concernant les divertissements violents. À l’extérieur de la communauté médicale, on constate encore une certaine controverse entourant l’impact des divertissements violents sur les enfants. Au sein de notre communauté, un fort consensus se dégage quant aux effets de la téléviolence sur la santé, le bien-être et le développement de l’enfant. (…)

Certaines personnes appartenant à l’industrie du divertissement soutiennent que, d’une part, la téléviolence est inoffensive puisque aucune étude n’a prouvé qu’elle entraîne des comportements agressifs chez les enfants et, d’autre part, que les jeunes savent que la télévision, les films et les jeux vidéo appartiennent au monde de la fiction. Malheureusement, ils ont tort sur ces deux points.

À l’heure actuelle, plus de 1 000 études (…) indiquent, en très grande majorité, une relation causale entre la téléviolence et les comportements agressifs de certains enfants. Les professionnels de la santé publique, s’appuyant sur plus de 30 ans de recherches, affirment que la consommation de divertissements violents peut conduire à l’augmentation des attitudes, des valeurs et des comportements agressifs, particulièrement chez les enfants. Les effets sont mesurables et durables. De plus, l’exposition prolongée peut entraîner une désensibilisation face à la violence dans la vie réelle. »

Source : Donald Cook, M.D., FAAP, président de l’AAP (2000)

8.      L’imitation, une notion de base

Au-delà des études scientifiques, on peut évoquer le sens commun pour affirmer que la téléviolence a sûrement des effets délétères. Il est largement reconnu que les enfants apprennent par imitation. Comment croire que la téléviolence n’a pas d’influence quand on sait qu’un jeune de 11 ans a déjà vu en moyenne 8 000 meurtres à la télévision ?

Source : American Psychological Association (2000)

Par ailleurs, si la télévision n’influençait pas le comportement, pourquoi les compagnies investiraient-elles des milliards de dollars par année en publicité ?

9.      La répétition

Il est important de ne pas véhiculer d’idées simplistes sur la télévision si nous voulons rester crédibles. Ce n’est pas parce qu’un enfant a vu un film violent qu’il deviendra nécessairement un assassin. C’est l’accumulation qui est la plus dommageable, un peu comme la cigarette.

Ainsi, si un jeune regarde certains films violents mais que tout son entourage (parents, professeurs, amis, etc.) véhiculent des valeurs qui vont à l’encontre de celles proposées par ces films, il y a peu de chance que ce jeune devienne violent.

Par ailleurs, si les parents sont aussi des amateurs de violence télévisée, qu’ils applaudissent lors de batailles dans le sport professionnel, qu’ils encouragent le jeune à se battre lors des matchs de hockey et si la bande de copains va dans le même sens, alors le jeune consommateur de téléviolence a de grandes chances de devenir violent.

Source : Pacijou, 1990

10. « J’ai regardé des films violents et je ne suis pas devenu violent ! ».

Quand un adulte fait une telle affirmation, il oublie une donnée essentielle : Les films de « cow-boys » ne sont plus ce qu’ils étaient ! Depuis 40 ans, la quantité et la « qualité » de la violence télévisée a augmenté de façon exponentielle.

Ainsi, si on compare deux versions d’un même long métrage pour enfants (Batman), produit à 22 ans d’intervalle (1966 et 1989), on constate que la version de 1966 ne comptait aucun meurtre, aucune scène d’horreur, aucun blessé ; celle de 1989 compte 41 meurtres et deux scènes d’horreur. Que dire, en outre, du réalisme des scènes de meurtres et d’horreur des productions actuelles, sinon qu’avec la surenchère d’effets spéciaux, ces films ne s’apparentent en rien à ce les films de « cow-boys » offraient !

Source : Pacijou, « Cessez-le-feu », 1987

Les données suivantes vont dans le même sens :

 

Film

Nombre de victimes

Version 1

Version 2

Version 3

Ra    Rambo

1

62

106

Rob  Robocop

32

81

 

Le     Le parrain

12

18

53

 

Source : Gerbner, Georges (2002)

11.  « La violence a toujours existé. Vouloir changer ça, c’est une utopie ! »

Cet vient de personnes qui se qualifient de « réalistes ». Il est vrai que la violence a toujours existé et qu’elle existera sans doute toujours. Au cours de l’histoire, elle a cependant été très variable. Elle l’est aussi selon la culture et les mœurs des divers pays. Ainsi, la violence a plus que quadruplé au Canada, au cours des quarante dernières années.

Source : Pacijou

Voilà bien la preuve, que les humains peuvent changer les choses. Ils peuvent concourir à diminuer ou augmenter la violence, selon les gestes qu’ils posent et les opinions qu’ils émettent. Le progrès de l’espèce humaine s’inscrit depuis le début de son histoire dans une recherche de pacifisme. Si la violence a toujours existé, l’humanité a toujours cherché à s’en soustraire. Nous y parvenons lentement, entre autres, par des démarches pour contrer la téléviolence

Source : Ouimet, Marc (2002)

12. L’influence de la télé et des jeux vidéo est un problème de santé publique 

La Commission for Prevention of Youth Violence regroupe les organismes suivants : l’American Academy of Child and Adolescent Psychiatry, l’American Academy of Family Physicians, l’American Academy of Pediatrics, l’American College of Physicians-American Society of Internal Medicine, l’American Medical Association, l’American Medical Association Alliance, l’American Nurses Association, l’American Psychiatric Association, l’American Public Health Association et le U.S. Department of Health and Human Services.

Selon un rapport publié par cet organisme :

« Les enfants et les adolescents sont fortement influencés par ce qu’ils voient et entendent au cinéma, à la télé, sur Internet, dans les jeux vidéo et dans la musique. Les effets pernicieux, profonds et dommageables sont largement documentés. L’industrie doit accorder la plus grande importance à ces données scientifiques. Nous recommandons:

6.1    D’inciter les parents et les gens qui ont la garde d’enfants à surveiller et contrôler l’utilisation de la télévision, de la musique, des jeux vidéo et de l’Internet.         

6.2    D’inciter les médias…

a)        à réduire la quantité de violence à la télé, dans les films, dans la musique, dans les jeux vidéo et sur Internet ;

b)   à décrire des façons non-violentes de régler des conflits et de gérer sa colère ;

c)   à rapporter la douleur, le remords et les conséquences de la violence sur les individus, les familles et la société.

6.3    De mobiliser les consommateurs pour réclamer des producteurs et diffuseurs une réduction substantielle de la violence télévisuelle.

6.4                   De tenir une campagne de prévention de la violence axée sur l’impact de la téléviolence sur les enfants. »

Source : Rapport du Conseil pour la prévention de la violence juvénile des Etats-Unis, chapitre 6 (1999)

13. Télévision, jeux vidéo et agressivité 

« Le visionnement excessif de télé et de jeux vidéo violents par des enfants contribue à l’augmentation rapide de la violence chez les jeunes depuis 1970 », affirme le Dr. David Walsh, porte-parole de la Campagne sur la violence dans les médias de l’Association médicale des Etats-Unis et président de l’Institut sur les médias et la famille. Selon lui, la quantité excessive de temps passé par les enfants à regarder la télé et à jouer à des jeux vidéo alimente une culture de l’irrespect.

Un autre effet de la consommation excessive de télévision est une réduction du niveau de lecture et de réussite scolaire. Les enfants consacrent en moyenne 32 heures par semaine à la télé et aux jeux vidéo, 2,2 heures aux devoirs et une heure à lire pour le plaisir, selon le Dr Walsh.

« Les enfants de moins de 3 ans ne devraient pas regarder la télé. Le mieux pour développer le cerveau des enfants est l’exploration active et le jeu, ainsi que les interactions avec ses parents et ses gardiennes. Les enfants ne devraient pas regarder la télé plus de 10 heures par semaine, en moyenne, et les parents (devraient) surveiller et guider les enfants vers des émissions de qualité. Environ 56 % des enfants des États-Unis de plus de 5 ans ont un téléviseur dans leur chambre. »

Source: Discours d’ouverture du Congrès de l’Association régionale des parents du Nord-Ouest, Tacoma, USA, 14 avril 2000.

14. Jeux vidéo et stimulation du cerveau

Si d’aucuns prétendent que les jeux vidéo pourraient contribuer au développement de certaines habiletés intellectuelles, aucune preuve scientifique n’existe en ce sens. Au contraire, d’après une étude japonaise rapportée dans le National Post du 20 août 2001, les enfants qui passent des heures à jouer à des jeux vidéo risquent de nuire au développement de leur cerveau et augmentent leurs risques de perte de contrôle dans des situations réelles. En effet, le professeur Ryuta Kawashima, de l’Université de Tohoku, a mesuré l’activité cérébrale de centaines d’adolescents alors qu’ils jouaient au Nintendo et l’a comparée à celle d’autres groupes à qui on avait soumis des problèmes de mathématique ou une lecture à haute voix. Ses résultats ont démontré que le jeu vidéo ne stimule pas le lobe frontal, une région qui joue un rôle important dans la répression des impulsions antisociales, région aussi associée à la mémoire, à l’apprentissage et aux émotions. Une absence de stimulation de cette partie du cerveau avant l’âge de 20 ans nuirait au développement des neurones et à leur réseautage, réduisant ainsi la capacité du cerveau à contrôler les impulsions responsables de la violence et de l’agression. (…) M. Kawashima affirme: "Nous aurons un problème plus grave que tout ce que nous avons connu avec la nouvelle génération d’enfants accoutumés aux jeux vidéo. Les implications sont très graves sur l’avènement d’une société plus violente." Tonmoy Sharma, de l’Institut de Psychiatrie, renchérit. (…) "Les jeux électroniques ne stimulent pas le développement du cerveau parce qu’ils ne requièrent que la répétition de gestes simples. Ils ont plus à voir avec la rapidité des réflexes qu’avec des défis intellectuels. »

Source : National Post, 20 août 2001.

15. La téléviolence ne permet pas de se défouler

Certains prétendent que la violence télévisée permettrait aux jeunes de se défouler et diminuerait dès lors la violence physique. Cette hypothèse, issue de la fameuse théorie de la « catharsis » associé au théâtre de la Grèce antique, a été énoncée au début des années 1960. Depuis 40 ans, aucune étude scientifique n’est venue corroborer cette hypothèse, alors que des centaines d’études ont démontré le contraire.

Cela dit, si la violence télévisée avait pour effet de diminuer la violence physique, il faudrait s’attendre à ce que les États-Unis soient le pays où les jeunes sont les moins violents. C’est en effet ce pays qui consomme le plus de télévision violente. Or, c’est tout le contraire. Les États-Unis sont le pays industrialisé qui affiche le plus haut taux de violence. Toute proportion gardée, il se commet trois fois plus de meurtres aux États-Unis qu’au Canada.

Source : Lurçat, Liliane (1996); « L’humanité » du dimanche 5 janvier 1997

16. Que pense la population de la téléviolence ?

En décembre 1999, le quotidien La Presse publiait les résultats d’un sondage selon lequel 82 % des québécois sont favorables à l’interdiction des émissions de télé pour enfants qui font la promotion de la violence. 85 % sont favorables à retarder à 22 heures les films de grande violence.

Source : La Presse, décembre 1999

En 1994, le gouvernement du Canada a confié aux télédiffuseurs le soin de s’autoréglementer. Depuis lors, les actes de violence physique ont augmenté de 432 % dans les réseaux privés québécois. C’est ce que révèle une étude de deux chercheurs de l’Université Laval rendue publique en février 2003.

Source : Le Devoir, février 2003

 

 

Annexe 2 - Coordonnées des 12 écoles participantes

« DÉFI de la DIZAINE sans télé ni jeu vidéo »

Avril et novembre 2003, janvier et avril 2004


École Aux-quatre-Vents, St-Malachie, Bellechasse, CS Côte-du-Sud

 

Resp; Claude Gignac, directeur
ecole-aux4vents@cscotesud.qc.ca

Cent élèves,  1 260 heures et 20 minutes récupérées. Cette école s'est affichée en pionnière dans le DÉFI puisqu'elle a été la première école à le relever, en avril 2003. Ce fut dans un esprit  de réelle coopération et de solidarité que tous les partenaires (parents, enseignantes, communauté et jeunes) ont travaillé pour offrir dix jours mémorables aux élèves participants. On a senti vibrer le DÉFI dans tous les  coins du village. On pourrait dire que les élèves ont été portés par la communauté. D’ailleurs,  l’esprit communautaire inspiré du DÉFI  continue de faire des petits dans le milieu depuis avril 2003.

École ST-Thomas de Montmagny, Bellechasse, CS Côte-du-Sud

Resp : Sophie Labbé, directrice
labbsoph@cscotesud.qc.ca

École de 150 élèves,  2 072 heures récupérées. Dès le départ, il y a eu unanimité sur le désir de lancer le Défi. Toute l'équipe école était très motivée. Un comité composé de parents, professeurs et membre de la direction s’est formé afin d'organiser la semaine du Défi.
Les professeurs ont intégré le défi à leur enseignement et en ont fait des projets de classe : compositions, présentations orales, slogans, pétitions, etc. Les parents se sont impliqués beaucoup dans la préparation du Défi en offrant des activités individuelles aux élèves (grille de mots-mystère sur le Défi, coloriage, etc). Ils ont obtenu une belle visibilité grâce à la couverture de 2 hebdos avant, pendant et après le Défi. Ils ont également participé à une émission de la radio communautaire de leur localité.
Une grosse semaine d'activités et une grande banque de bénévoles. Les élèves ont participé massivement.  Commentaire d'un professeur : « Le Défi nous a permis, comme équipe, de nous rallier autour d’un projet commun auquel nous croyions et ça nous a fait du bien. C'est comme si nous avions trouvé un nouveau souffle pour travailler ensemble."
 

École Chanoine-Ferland, St-Fabien de Panet, Bellechasse, CS Côte-du-Sud

Resp: Normand Doyon, directeur
chanoine-ferland@cscotesud.qc.ca

École de 105 élèves, 729 heures et 15 minutes récupérées.
Le directeur de l'école a su stimuler et faire rayonner le Défi en s'occupant entre autre de le publiciser dans les médias locaux et en communiquant son enthousiasme aux membres de son personnel. Un comité de parents a organisé quelques activités  dans la communauté durant le Défi. La participation des enfants fut importante. Certaines classes ont illustré les heures récupérées sur des diagrammes et ont profité de l'occasion pour travailler la représentation graphique. Chez les petits, on a plutôt compilé les moments d'écoute  télévisuelle en notant au tableau  « Qui a écouté la télé ce matin, ce midi, avant souper, après souper » au lieu du nombre d’heures. Le Défi fut couvert par le journal municipal ainsi que le  journal local.

École St-Just de la Bretenière, Bellechasse, CS Côte-du-Sud

Resp: Normand Doyon, directeur
chanoine-ferland@cscotesud.qc.ca
École de 51 élèves, répartis en trois classes, 482 heures et 45 minutes récupérées.
Les professeurs de St-Just étaient tous prêts à mettre la main à la pâte. Les parents n'ont pas formé de comité  et se sont impliqués en demandant des lettres d'encouragements aux organismes locaux. Ils ont d’ailleurs reçu une belle réponse de milieu.
C'est au sein des classes que le travail a été réalisé et les élèves ont donné vraiment leur maximum.     Les élèves de la classe de 5e/6e ont eux-mêmes organisé les activités du Défi en travaillant en équipes sous la supervision de leur enseignante. Chaque équipe s’est chargée d'organiser une activité, de définir le matériel  et d’aménager les locaux requis. Ils ont ensuite trouvé un adulte responsable pour leur projet et diffusé l'information. Un projet motivant qui, selon l’enseignante, correspond parfaitement à l'esprit de la réforme.  La classe de 3e/4e a profité des cours d'informatique pour produire des affiches superbes afin d’inviter la population à encourager les élèves dans leur Défi. Ces affiches ont été exposées un peu partout dans le village.
 

École Ste-Lucie de Beauregard, Bellechasse, CS Côte-du-Sud

Resp: Normand Doyon, directeur
chanoine-ferland@cscotesud.qc.ca
Petite école de 26 élèves dans un petit village isolé, 280 heures récupérées. Les parents ont tous assisté à la première rencontre et se sont prononcés en accord avec le projet mais personne ne s'est impliqué.  Cela n'a pas empêché les élèves  de participer largement au Défi. Les professeurs ont eux même organisé quelques activités et ont stimulé les jeunes durant les 10 jours. Un projet dont on dit qu’il a su rallier les élèves de l'école à travers les différentes querelles qui peuvent se vivre dans un milieu restreint.
 

École Arc-en-Ciel, St-Camille de Lellis, Beauce, CS Beauce-Etchemin

Resp: André Roy, directeur
arc-en-ciel.sc@csbe.qc.ca.
École de 73 enfants, 1 022 heures récupérées. Pas de maternelle.
Il y avait toute une équipe de parents derrière les enfants. Des parents qui ont travaillé très fort et ont offert une belle semaine d'activités aux enfants.
L'événement à bénéficié d’une bonne couverture de presse dans le journal local.  A voir la participation des enfants aux activités, ce fut un succès. Ici, la communauté a été très sollicitée et a très bien répondu.
 

École Chanoine-Côté , quartier Vanier, Québec, CS de la Capitale
Resp: Sonia Doucet, directrice adjointe
doucet.sonia@cscapitale.qc.ca
École de 349 élèves, 4 387 heures récupérées. Cette école est située dans Vanier, un quartier défavorisé de Québec. Un noyau de parents dynamiques, une équipe de direction disponible et impliquée,  une équipe de professeurs collaborateurs, des organismes communautaires, tous les partenaires ont embarqué. L'école a mis le paquet pour que le Défi fonctionne. Chanoine-Côté a reçu un suivi exceptionnel étant donné qu’on y tournait la vidéo.  Notre présence à cette école était plus importante. Les médias (3 stations de télé et un quotidien) ont également couvert le Défi avec beaucoup d’éloges. L'école s'est assurée de la participation du service d’information de la commission scolaire, ce qui a permis d’obtenir une visibilité encore plus importante. Lors des rencontres des enfants, à certains moments, la participation au Défi semblait défaillir. Mais au-delà de toute attente, les jeunes ont pris le Défi très au sérieux. Une semaine d'activités bien organisées et une fête du défi grandiose ont comblé les attentes.
 
Trois écoles de Charlevoix forment une même institution

Resp: Anick Lévesque
tytanna@sympatico.ca

École Fernand-Saindon, Notre-Dame-des-Monts

80 élèves, 1 100 heures récupérées (141/245), 58%.

École Laure-Gaudreault, Clermont

250 élèves, 3 500 heures récupérées 141/245, 38%.       

École Beau-Soleil, St-Aimé-des-Lacs, Bellechasse, CS Côte-du-Sud

20 élèves, 280 heures récupérées,  14/24, 58%.

Bilan du  DÉFI dans les écoles Laure-Gaudreault, Fernand-Saindon et Beau-Soleil.

 

Le projet a été porté avec enthousiasme par la direction, plusieurs professeurs et parents du conseil d’établissement. La majorité des enfants inscrits ont complété leur Défi avec succès.  Les enfants ont apprécié leur dizaine sans écrans, surtout grâce aux activités qui leur ont été offertes par des organismes de la communauté.  Trois écoles étant sous le même acte d’établissement, des activités ont été organisées pour regrouper les trois localités, mais d’autres activités particulières (ex : démonstration à la caserne de pompier, atelier de tissage à l’AFEAS) ont également été organisée dans chacune des municipalités. 

 

La plupart des parents, surtout chez les plus jeunes, ont vécu le défi avec les jeunes.  Les parents ont avoué avoir passé plus de temps avec leurs enfants, cela leur a permis de discuter de divers sujets et surtout de jouer dehors plus souvent.  Certains parents ont même manifesté le désir que cette expérience se renouvelle en d’autres temps de l’année.

 

Le Défi ne s’est pas vécu de la même façon dans les trois écoles.  Le projet était beaucoup plus dynamique dans la plus grosse école, Laure-Gaudreault, que dans les 2 autres.  À Fernand-Saindon, certains parents ont considéré ce Défi comme une incursion dans leur vie privée.  Plusieurs enfants qui étaient à prime abord enthousiastes ont dû malheureusement abandonner l’idée d’y participer suite aux pressions familiales. Le Défi n’a pas obtenu partout le résultat escompté!  Les parents réticents ne se sont présentés à aucune réunion.

 

École Nouvelle-Cadie, St-Gervais, Bellechasse, CS Côte-du-Sud

Resp: Gilles Nadeau, directeur
nouvelle-cadie@cscotesud.qc.ca
210 élèves, 2 264 heures. Cette école a relevé le DÉFI en janvier 2004. C'est avec beaucoup de disponibilité que la direction a assumé le parrainage du DÉFI. Malgré le froid sibérien de janvier, on a mis sur pied des activités extérieures multiples dont une marche dans les rues du village qui a suscité un grand intérêt chez les élèves. Un peu bousculé dans le temps, l'équipe-école a su faire une belle place au DÉFI. On a voulu en faire une affaire de famille,de manière a bien l'intégrer  au  thème de l'année   "L'école une affaire de famille".

École (secondaire) Louis-Jacques-Casault, Montmagny, CS Côte-du-Sud        Resp. Robert Beaulieu,                                                                      BeauRobe@cscotesud.qc.ca

950 élèves fréquentent cette école secondaire. Le Conseil d’établissement de l’école s’est battu avec fougue et dynamisme pour faire de leur école la première à vivre le DÉFI avec des adolescents. L’animation a reposé sur les épaules de Robert Beaulieu, animateur de la vie spirituelle et implication communautaire. Tous les élèves ont participé à des activités d’écriture ainsi qu’à des activités à l’intérieur de leurs cours d’arts plastiques. Suite à deux conférences aux parents, un comité de 10 personnes s’est constitué avec pour mission de préparer une programmation d’activités alternatives susceptibles d’intéresser les jeunes. Ce comité a su mobiliser la communauté et obtenir la collaboration de partenaires, dont Kino-Québec. La programmation comprenait plus de 50 activités réparties dans 3 centres : Berthier-sur-mer, Montmagny et Cap St-Ignace. Les ados auraient pu bouder le Défi. Ils ont fait mentir les prédictions pessimistes. 

Conclusion

Grand TOTAL : 19 348 heures récupérées par 1 354 élèves du primaire. Au secondaire, 950 élèves ont récupéré plus de 10 000 heures. Pour un grand total de près de 30 000 heures, pour une moyenne de près de 14 heures par élève.

Chaque école vit le Défi avec des ressources, un milieu et une culture propre. Ce qui étonne c’est qu’avec des populations différentes, des difficultés particulières, des degrés d'implication variés, la magie se produit. C’est ce qu’on a pu constater  dans toutes les écoles participantes. C'est émouvant!
 
Céline Bilodeau, coordonnatrice régionale du DÉFI,

Pour EDUPAX 
 


Annexe 3

Questionnaire d’évaluation du Défi par les parents

 « DÉFI de la Dizaine sans télé ni jeu vidéo »

 

 

Bonjour chers parents,

 

Récemment, votre enfant a eu l’occasion de relever le Défi de la Dizaine sans télé ni jeu vidéo. Votre opinion sur le sujet est précieuse. Merci de prendre quelques minutes pour répondre aux questions ci-dessous.

 

Céline Bilodeau, coordonnatrice régionale,

418-642-5053

 

1.                   Votre enfant a-t-il participé au Défi?  (encercler) Oui       Non

Sur les 10 jours, combien en a-t-il réussi? _____________

 

2.                   Depuis la fin du DÉFI, votre enfant a-t-il réduit sa consommation de télé et de jeux vidéo? (encercler)

Beaucoup                Assez                          Peu                             Pas du tout

Combien votre enfant consommait-il de télé et de jeu vidéo par semaine 

Avant le DÉFI ? ___________________  Après ? ____________________

3.                   Comment jugez-vous l’expérience? (encercler)

Très utile                  Assez utile                     Peu utile          Inutile

4.                   Votre enfant en a-t-il tiré profit ? (encercler)

Beaucoup                      Assez                          Peu               Aucun

 

Précisions ______________________________________________________

5.                   Durant ces 10 jours, avez-vous remarqué une différence…

Dans l’humeur de votre enfant ?............................................... Pire       Égale       Meilleure

Dans l’aide fournie à la maison?............................................... Moins  Égale       Plus

Dans les relations entre frères - sœurs?................................... Pires   Égales     Meilleures

Dans les activités physiques pratiquées................................... Moins  Autant       Plus

Dans le temps passé avec vous?............................................. Moins   Autant      Plus

Précisions  ___________________________________________________

______________________________________________________________

6.                   Avez-vous aidé ou encouragé votre enfant à réussir ces 10 jours ? (encercler)

Beaucoup                        Modérément              Peu                    Pas du tout

Précisions  _________________________________________________

7.                   Avez-vous passé plus de temps avec votre enfant durant ces 10 jours?

Beaucoup plus             Un peu plus                         Pas du tout

8.                   Souhaitez-vous répéter l’expérience du défi?                   Oui       Non

9.                   Advenant une reprise du Défi, avez-vous des suggestions concernant les moyens de …

Motiver les enfants ?______________________________________________

Impliquer les parents? ____________________________________________

Rejoindre la communauté? ________________________________________

Féliciter les participants? __________________________________________

10.                Avez-vous des activités à suggérer pour éloigner les enfants de la télé ? ____________________________________________________________

11.                Selon vous, la télé et les jeux vidéo violents influencent-ils les enfants?

            Beaucoup                 Assez                              Peu                         Pas du tout

12.                Commentaires généraux ______________________________________________________________

______________________________________________________________

______________________________________________________________

            Merci de votre précieuse collaboration!

            Signature : _______________________________________________

    

     13. Mes enfants sont en  quelle année? 


Annexe 4

Questionnaire d’évaluation du Défi par les élèves

DÉFI de la Dizaine sans télé ni jeu vidéo 

 

Bonjour,           

 

Récemment, tu as eu l’occasion de relever le Défi de la Dizaine sans télé ni jeu vidéo. Nous voulons recueillir ton opinion sur ce sujet.

Merci,

 

Céline Bilodeau

 

1.                   As-tu participé au Défi?  (encercler)        Oui       Non

Sur les 10 jours, combien en as-tu réussi? _________________

 

2.                   Depuis le Défi, ta consommation de télé et de jeu vidéo est-elle… (encercler)

Revenue à ce qu’elle était                      Diminuée un peu           Diminuée beaucoup

3.                   Comment as-tu trouvé l’expérience?

Très utile                 Assez utile                  Peu utile                    Inutile

4.                   Durant ces 10 jours, as-tu remarqué une différence…

Dans ton humeur?.................................................................. Pire        Égale        Meilleure

Dans l’aide fournie à la maison?............................................... Pire      Égale        Meilleure

Dans les relations avec frères ou sœurs?.................................. Pires    Égales       Meilleures

Dans les activités physiques pratiquées ? ................................ Moins    Autant      Plus 

          Dans le temps passé avec tes parents?            Moins    Pareil        Plus   

Durant ces 10 jours, ce que j’ai aimé le plus : _________________________________________________________________

Ce que j’ai aimé le moins : _________________________________________________________________

5.                   As-tu reçu l’aide et/ou l’encouragement de tes parents? (encercler)

Beaucoup             Pas mal                   Peu                  Pas du tout

De quelle manière? _________________________________________________

     6. Durant ces 10 jours, le temps passé avec tes parents a-t-il (encercler)

          Augmenté?                        Resté le même?                    Diminué?

À faire quoi? ______________________________________________________

_________________________________________________________________

7.                   Aimerais-tu répéter l’expérience du défi?                        Oui       Non

8.                   Si on reprenait le DÉFI, crois-tu que tes résultats seraient (encercler)

Meilleurs ?                        Identiques ?                            Pires ?

9.                   As-tu des activités à suggérer pour un prochain Défi? _____________________________________________________

     10. Le DÉFI a-t-il (encercler)

A.                  Fait diminuer la violence physique à l’école?            Oui    Non

B.                  Fait diminuer la violence physique à  la maison?      Oui    Non

C.                  Fait diminuer la violence verbale à l’école?               Oui    Non

D.                  Fait diminuer la violence verbale à la maison?          Oui    Non

11 Tes commentaires sur ce DÉFI                                                                                                  

_____________________________________________________

            Signature :  _________________________________________

           Année ______________   Classe _________________

 


Annexe 5

Questionnaire d’évaluation du Défi par le PERSONNEL

DÉFI de la DIZAINE sans télé ni jeu vidéo

 

 

 

Bonjour,

Au cours des derniers jours, vos élèves ont eu l’occasion de relever le Défi de la Dizaine sans télé ni jeu vidéo. Nous voulons recueillir votre opinion sur ce sujet.

Merci,

Céline Bilodeau, coordonnatrice régionale,

 416-642-5053

 

             1. Comment jugez-vous l’expérience du Défi pour votre école?

Très utile          Assez utile       Peu utile           Inutile 

2. Quel profit vos élèves en ont-t-ils retiré ? (encercler)

Important          Assez important              Peu important Aucun

 

Précisions _______________________________________________________

 

3. Durant ces 10 jours, avez-vous remarqué une différence… (encercler)

 

Dans leur humeur?.................................................................................... Pire       Égale   Meilleure

Dans leur concentration en classe?............................................................ Oui        Non  

Dans les devoirs?...................................................................................... Oui        Non

Dans l’implication des parents?.................................................................. Oui        Non

Dans la relation des élèves entre eux?........................................................ Oui        Non

Dans la violence physique et verbale en classe?.......................................... Oui        Non

Dans la violence physique et verbale dans la cour? ...................................... Oui        Non          

Commentaires  : 

 

4. Avez-vous aidé ou encouragé vos élèves? (encercler)

Beaucoup                    Assez                 Peu                Pas du tout

Précisions  _______________________________________________________

 

5. L’implication de la communauté dans la réussite du défi a-t-elle été… (encercler)

Très importante?           Assez importante?         Peu importante?          Sans importance?

Précisions________________________________________________________

6. Le Défi a-t-il rapproché les membres de l’équipe-école? (encercler)

Beaucoup                         Assez                      Peu                      Pas du tout

7. Le Défi a augmenté votre tâche … (encercler)

Pas du tout            Un peu                      Assez                        Beaucoup

Précisions___________________________________________________

8. L’énergie requise par le Défi vous semble-t-elle rentable pédagogiquement ?     (encercler) 

           Non                        Peu                              Assez                   Très   

           Précisions_______________________________________________________

            9. Advenant une reprise du Défi, avez-vous des suggestions concernant les moyens de

Motiver les enfants ? ________________________________________________

Impliquer les parents? ______________________________________________

Publiciser dans la communauté? ______________________________________

Féliciter les participants? ____________________________________________

10.               Avez-vous des suggestions pour un prochain Défi?

11.                Commentaires généraux ____________________________________________

 

            Merci de l’attention apportée à cette évaluation!

            Signature :   ____________________________  

             Niveau : ___________________


Annexe 6A

Version particulière du questionnaire

utilisé à l’école Aux-quatre-Vents de St-Malachie par les Parents

 

DÉFI de la Dizaine sans télé ni jeu vidéo 

Questionnaire utilisé à l’école Aux-quatre-Vents de St-Malachie par les PARENTS

(près d’un an après la Dizaine)

 

 

Bonjour chers parents,

 

Il y aura bientôt 1 an, votre enfant a eu l’occasion de relever le Défi de la Dizaine sans télé ni jeu vidéo. Nous voudrions vérifier si le défi à laissé des traces. Votre opinion sur le sujet est précieuse. Merci de prendre quelques minutes pour répondre aux questions ci-dessous.

 

             1. Votre enfant avait-il participé au Défi?  (encercler)       Oui       Non

 

              2. Depuis la fin du DÉFI, votre enfant a-t-il réduit sa consommation de télé et de jeux vidéo?                                                                                                                  (encercler)

Beaucoup                Assez                          Peu                             Pas du tout

3. Comment jugez-vous l’expérience? (encercler)

Très utile                  Assez utile                     Peu utile          Inutile

4. Votre enfant en a-t-il tiré profit ? (encercler)

Beaucoup                      Assez                          Peu               Aucun

 

Précisions ______________________________________________________

 

5. Selon vous, le Défi a-t-il fait diminuer …

5A) …la violence physique chez mon enfant   (encercler)

Beucoup                Un peu                    Pas du tout

5B) …la violence verbale chez mon enfant

     Beaucoup               Un peu                      Pas du tout

6. Depuis le Défi, l’éveil de son sens critique face à la violence télévisuelle est…

Beaucoup plus grand        Plus grand        Un peu plus grand      Inchangé

7. Souhaitez-vous répéter l’expérience du Défi un jour ?               Oui        Non

          Commentaires 

Merci de votre précieuse collaboration!

Signature _______________________

 

 


Annexe 6B

Version particulière du questionnaire

utilisé à l’école Aux-quatre-Vents de St-Malachie par les élèves

 

Ecole _________________   Degré _________           Fille ____       Garçon ____

 

 

Il y aura bientôt 1 an, tu relevais le défi de la dizaine sans télé ni jeu-vidéo.Nous voulons recueillir ton opinion pour vérifier si le défi a laissé des traces

 

            1. As-tu participé au Défi ?  (encercler)   Oui       Non

 

            2. Depuis le Défi, ta consommation de télé et de jeu vidéo est-elle… (encercler)

           Revenue à ce qu’elle était           Diminuée un peu           Diminuée beaucoup

3. Comment as-tu trouvé l’expérience?

       Très utile          Assez utile                  Peu utile                    Inutile

3. Depuis le défi, ton sens critique face à la violence télévisuelle est …(encercler)

          Beaucoup plus grand             Plus grand             Un peu plus grand        Inchangé

4. Depuis le défi, le temps passé à faire des activités en famille est-il… (encercler)

         Beaucoup plus grand            Plus grand              Un peu plus grand        Inchangé

5.   Depuis le défi, le temps passé à des activités physique est-il… (encercler)   

                   Beaucoup plus grand           plus grand          Un peu plus grand        Inchangé

          6. D’après toi, le défi a-t-il :

A)   Fait diminuer la violence  physique à l’école             Oui               Non

B)   Fait diminuer la violence verbale à l’école               Oui               Non

 

6.                   Qu’as-tu aimé le plus de ton défi?

 

 

7. Qu’as-tu aimé le moins?

 

          8.   Aimerais-tu refaire l’expérience du défi                                Oui                Non

Commentaires 

 

Signature  ________________________________________

 

   Commentaires : _____________________________________________________________________

 


Annexe 6C

Version particulière du questionnaire

utilisé à l’école Aux-quatre-Vents de St-Malachie

par le Personnel

 

Il y aura bientôt 1 an, vos élèves ont eu l’occasion de relever le Défi de la Dizaine sans télé ni jeu vidéo. Nous voulons recueillir votre opinion sur ce sujet afin de vérifier si le défi à laissé des traces.

 

 

            1. Comment jugez-vous l’expérience du Défi pour votre école?

      Très utile    Assez utile       Peu utile           Inutile

2. Quel profit vos élèves en ont-t-ils retiré ? (encercler)

Important          Assez important              Peu important Aucun

 

Précisions _______________________________________________________

 

3. Depuis le défi, avez-vous remarqué une différence… (encercler)

 

Dans la violence verbale à l’école                                     Pire..................... Égale   Meilleure

 

Dans la violence physique à l’école………………………. Pire     Égale    Meilleure

 

Dans ll’éveil du  sens critique des élèves ……………….. Pire     Égale    Meilleure

Dans la relation de l’école avec la communauté………… Pire     Égale    Meilleure

 

4.  Est-ce que le défi a rapproché les membres de l’équipe-école? (encercler)

          Beaucoup          Modérément                Un peu                    Pas du tout

5. Souhaitez-vous répéter l’expérience du défi?                      Oui            Non

Commentaires  ________________________________________________________________

 

Signature  ___________________________


Annexe 7A

Version particulière du questionnaire

utilisé par les parents à l’école secondaire

Louis-Jacques-Casault, de Montmagny

 

Bonjour chers parents,

 

Récemment, votre enfant a eu l’occasion de relever le Défi de la Dizaine sans télé ni jeu vidéo. Votre opinion sur le sujet est précieuse. Merci de prendre quelques minutes pour répondre aux questions ci-dessous.

 

             1. Votre  jeune a-t-il participé au Défi?  (encercler)         Oui       Non

                        Sur les 10 jours, combien en a-t-il réussi? _____________

2. Depuis la fin du DÉFI, votre jeune a-t-il réduit sa consommation de télé et de jeux vidéo? (encercler)

Beaucoup                Assez                          Peu                             Pas du tout

3. Comment jugez-vous l’expérience? (encercler)

                 Très utile             Assez utile                     Peu utile          Inutile

3. Votre jeune en a-t-il tiré profit ? (encercler)

               Beaucoup                   Assez                          Peu               Aucun

 

    Précisions ______________________________________________________

 

4. Durant ces 10 jours, avez-vous remarqué une différence…

Dans l’humeur de votre enfant ?............................................... Pire       Égale       Meilleure

Dans l’aide fournie à la maison?............................................... Moins  Égale       Plus

Dans les relations entre frères - sœurs?................................... Pires   Égales     Meilleures

Dans les activités physiques pratiquées?.................................. Moins    Autant      Plus

Dans le temps passé avec vous?............................................. Moins    Autant      Plus

Dans le temps passé avec ses amis?              Moins    Autant      Plus

Dans son ouverture à dialoguer?                     Moins    Autant      Plus

Précisions               

5. Avez-vous aidé ou encouragé votre jeune à réussir ces 10 jours ? (encercler)

     Beaucoup               Modérément                   Peu                           Pas du tout

 

Précisions ____________________________________________________________________

 

6. Selon vous, le DÉFI a-t-il permis à  votre jeune de développer son sens critique face à la télé et aux jeux vidéo?

             Beaucoup plus                            Un peu plus                            Pas du tout

7. Recommandez-vous à d’autres écoles de vivre ce défi? ......... Oui        Non

 

8. Advenant la reprise du Défi ici ou ailleurs, avez-vous des suggestions concernant les moyens de …

Motiver les jeunes ?______________________________________________

Impliquer les parents ?____________________________________________

Rejoindre la communauté ? ________________________________________

Féliciter les participants ?__________________________________________

 

9. Avez-vous des activités à suggérer pour éloigner les jeunes de la télé ? _____________________________________________________________________________

10. Selon vous, la télé et les jeux vidéo violents influencent-ils les enfants?

            Beaucoup                 Assez                              Peu                         Pas du tout

            11.  Commentaires généraux                                                                                ____________________________________________________________________________

 

 

Merci de votre précieuse collaboration!

            Signature : ______________________________________________


Annexe 7B –

Version particulière du questionnaire

utilisé par les ÉLÈVES de l’école secondaire

Louis-Jacques-Casault de Montmagny

                                                                   Fille ___    Garçon ___          Niveau  _______

 

Récemment, tu as eu l’occasion de relever le Défi de la Dizaine sans télé ni jeu vidéo. Nous voulons recueillir ton opinion sur ce sujet.

 

7.                   As-tu participé au Défi?  (encercler)        Oui       Non

Sur les 10 jours, combien en as-tu réussi? _________________

 

8.                   Depuis le Défi, ta consommation de télé et de jeu vidéo est-elle… (encercler)

Revenue à ce qu’elle était                      Diminuée un peu           Diminuée beaucoup

9.                   Comment as-tu trouvé l’expérience?

Très utile                 Assez utile                  Peu utile                    Inutile

10.               Durant ces 10 jours, as-tu remarqué une différence…

Dans ton humeur?.................................................................. Pire        Égale        Meilleure

Dans l’aide fournie à la maison?............................................... Pire      Égale        Meilleure

Dans les relations avec frères ou sœurs?.................................. Pires    Égales       Meilleures

Dans les activités physiques pratiquées ? ................................ Moins    Autant      Plus 

           Dans le temps passé avec tes parents?            Moins   Pareil        Plus   

           Dans le temps passé avec tes amis?               Moins   Pareil        Plus

 

Durant ces 10 jours, ce que j’ai aimé le plus : _________________________________________________________________

Ce que j’ai aimé le moins : _________________________________________________________________

11.               As-tu reçu de l’aide et/ou  de l’encouragement ……..(encercler)

  A)  A la maison?              Beaucoup          pas mal           peu            pas du tout

B) De tes amis?           Beaucoup                 Pas mal                  Peu               Pas du tout

C) De tes professeurs?    Beaucoup          Pas mal        Peu           Pas du tout

De quelle manière? _________________________________________________

     6. Durant ces 10 jours, le temps passé en famille a-t-il (encercler)

          Augmenté?                        Resté le même?                    Diminué?

À faire quoi? ______________________________________________________

8.                   Aimerais-tu répéter l’expérience du défi?                        Oui       Non

9.                   Si on reprenait le DÉFI, crois-tu que tes résultats seraient (encercler)

Meilleurs ?                        Identiques ?                            Pires?

10.               As-tu des activités à suggérer pour un prochain Défi?

     11. Le DÉFI a-t-il (encercler)

E.                  Fait diminuer la violence physique à l’école?            Oui    Non

F.                  Fait diminuer la violence physique à  la maison?      Oui    Non

G.                 Fait diminuer la violence verbale à l’école?               Oui    Non

H.                  Fait diminuer la violence verbale à la maison?          Oui    Non

I.                     Augmenté ton sens critique face à la télé?                Oui    Non

J.                   Créé une nouvelle dynamique dans ta communauté?     Oui    Non

K.                  Crée une nouvelle dynamique dans ton école?        Oui      Non

12.               Tes commentaires sur ce DÉFI ______________________________________

 

            Signature : _________________________________________


Annexe 7C

Version particulière du questionnaire

utilisé par le PERSONNEL de l’école secondaire

Louis-Jacques-Casault de Montmagny

 

Au cours des derniers jours, vos élèves ont eu l’occasion de relever le Défi de la Dizaine sans télé ni jeu vidéo. Nous voulons recueillir votre opinion sur ce sujet.

 

           1. Comment jugez-vous l’expérience du Défi pour votre école?

           Très utile           Assez utile       Peu utile           Inutile

2. Quel profit vos élèves en ont-t-ils retiré ? (encercler)

Important          Assez important              Peu important Aucun

 

Précisions _______________________________________________________

 

3. Durant ces 10 jours, avez-vous remarqué une différence… (encercler)

Dans leur humeur?.................................................................................... Pire       Égale   Meilleure

Dans leur concentration en classe?............................................................ Pire       Égal     Meilleur

Dans les devoirs?...................................................................................... Pire     Égal     Meilleur

Dans l’implication des parents?.................................................................. Pire     Égal     Meilleur

Dans la relation des élèves entre eux?........................................................ Pire     Égale   Meilleure

Dans la violence physique et verbale en classe?.......................................... Pire     Égale   Meilleure

Dans la violence physique et verbale dans l’école?....................................... Pire     Égale   Meilleure     

Commentaires : ________________________________________________________________

 

 

4. Avez-vous aidé ou encouragé vos élèves? (encercler)

Beaucoup                    Assez                 Peu                Pas du tout

Précisions  _______________________________________________________

5. L’implication de la communauté dans la réussite du défi a-t-elle été… (encercler)

Très importante?           Assez importante?         Peu importante?          Sans importance?

Précisions________________________________________________________

6. Le Défi a-t-il …            (Encercler) 

      6A. rapproché les membres de l’équipe-école?

Beaucoup                         Assez                      Peu                      Pas du tout

6B. Favorisé les relations parents – professeurs?

Beaucoup                   Assez                  Peu                   Pas du tout

6C. Modifié la dynamique de l’école?

Beaucoup                   Assez                 Peu                   Pas du tout

7. Le Défi a augmenté votre tâche … (encercler)

Pas du tout            Un peu                      Assez                        Beaucoup

Précisions___________________________________________________

8. L’énergie requise par le Défi vous semble-t-elle rentable pédagogiquement ?     (encercler) 

           Non                        Peu                              Assez                   Très   

           Précisions_______________________________________________________

            9. Souhaiteriez-vous répéter l’expérience du DÉFI?            Oui      Non

          10. Advenant une reprise du Défi, avez-vous des suggestions concernant les moyens de

Motiver les enfants ? ________________________________________________

Impliquer les parents? ______________________________________________

Publiciser dans la communauté? ______________________________________

Féliciter les participants? ____________________________________________

 

11. Avez-vous des suggestions pour un prochain Défi? _____________________________________________________________________________

 

12. Commentaires généraux ____________________________________________

 

Merci de l’attention apportée à cette évaluation!

            Signature :   ____________________________  

           Niveau : ___________________


Annexe 8

Analyse des réponses

des élèves, des parents et des membres du personnel des 12 écoles ayant participé au Défi en 2003-2004

 

 

Introduction générale

Trois questionnaires légèrement différents ont été utilisés pour recueillir l’évaluation des élèves, des parents et du personnel. Lorsque nous avons questionné les parents et le personnel, il a fallu reformuler les questions posées aux élèves. Toutes les réponses ont été compilées par Madame Céline Bilodeau, coordonnatrice régionale du Défi, sauf celles de Charlevoix (3 écoles) et celles des parents de l’école secondaire de Montmagny. Tous les questionnaires recueillis ont été conservés.

 

1. Réponses des élèves

Trois questionnaires légèrement différents ont été utilisés pour recueillir le point de vue des élèves pour tenir compte de l’âge des élèves et du temps écoulé depuis la réalisation de l’activité. Le premier questionnaire a été utilisé 2 mois après la Dizaine dans les écoles ayant participé au Défi en novembre 2003 et en janvier 2004. Ce sont celles de la catégorie « A » dont la liste apparaît ci-dessous. Le questionnaire a été modifié pour recueillir l’évaluation des élèves de la première école ayant relevé le Défi 7 mois plus tôt, soit en avril 2003. Il s’agit de la seule école de la catégorie « B ». Le questionnaire a dû être adapté de nouveau pour l’école secondaire ayant participé au Défi en avril 2004, la seule de la catégorie « C ».

La différence entre les 3 questionnaires est due aux raisons suivantes. Lorsque le temps est venu de questionner les élèves ayant relevé le Défi 10 mois plus tôt, certaines questions étaient devenues impertinentes. Le même constat s’est imposé lorsque nous avons voulu questionner des élèves du secondaire. On trouvera copie des questionnaires en annexe ainsi que les réponses obtenues. Voici l’analyse des réponses des élèves.

 

A. Écoles de la catégorie A. Dix écoles ont réalisé le Défi à la fin de novembre 2003. Une autre a relevé le Défi en janvier 2004.

Six d’entre elles ont répondu au questionnaire Q1 deux mois après la Dizaine.

Arc-en-Ciel, 38 répondants sur une population de 73 élèves,

Chanoine-Côté, 65/349  ,

Fernand-Saindon,  17/80

Laure-Gaudreault, 73/250

St-Thomas, 103/150.

Nouvelle-Cadie, 63/210, a réalisé le Défi à la fin de janvier 2004.

 

Ces 6 écoles ont retourné un total de 365 questionnaires complétés sur une population totale possible de 1112 élèves.

 

Quatre écoles n’ont pas utilisé les questionnaires pour diverses raisons :

Beau-Soleil (20 élèves),

Chanoine-Ferland (105 élèves),

Ste-Luce de Beauregard (26 élèves),

St-Just-de-la-Bretenière (51 élèves).

 

B. École de la catégorie B. Une école, Aux-quatre-Vents, avait réalisé le Défi en avril 2003, soit 7  mois auparavant. 71 des 100 élèves ont répondu au questionnaire Q2 dix mois après le Défi. Les élèves qui étaient en 6e année lors du Défi avaient changé d’école et n’ont pas été rejoints pour répondre au questionnaire de même que les élèves de maternelle, nouvellement arrivés à l’école en septembre 2004. Dans le texte qui suit, nous avons analysé leurs réponses à la suite des 6 écoles ci-dessus, ce qui permet de comparer les réponses fournies 2 mois après la Dizaine à celles fournies 10 mois après la Dizaine.

 

C. École de la catégorie C. La seule école secondaire à avoir relevé le Défi l’a fait en avril 2004.  522 des 950 élèves fréquentant l’école secondaire Louis-Jacques-Casault, à Montmagny, ont répondu au questionnaire Q3 un mois après le Défi, tout juste avant le mois de juin, traditionnellement réservé à la préparation des examens de fin d’année. Dans le texte ci-dessous, nous avons analysé leurs réponses à la suite des 7 écoles primaires ci-dessus pour faire ressortir les différences, s’il y a lieu.

 

1.1.  Participation au Défi

 

A. 365 élèves de 6 écoles ont répondu à cette question. De ce nombre, 98,4% disent avoir participé au Défi, soit 116 garçons et 153 filles. La moyenne du nombre de jours réussis varie entre 5,3 (garçons de 5e année) et  9,1 (filles de 2e année). Les garçons ont réussi 6,4 jours en moyenne, les filles 7,5, soit plus d’un jour de plus.

 

B. À St-Malachie, sur 71 répondants, 85% disent avoir participé, 15% non.

 

C. Au secondaire, 522 élèves ont répondu à cette question, 226 garçons et 296 filles. 78% des répondants disent avoir participé, soit 164 garçons et 243 filles. 22% disent non, soit 62 garçons et 53 filles.

Sur 444 élèves répondants à une question complémentaire, 6% disent avoir réduit leur consommation de 100%, 23% de 75%, 36% de 50%, 35% de 25%. La différence entre 522 et 444, soit 78, représente probablement le nombre d’élèves n’ayant pas réduit leur consommation.

Note. Lorsqu’on compare le sexe des répondants, on constate que la majorité des adolescentes ont participé (243/407) et que les garçons qui ont fait de même sont minoritaires (62/115). Les filles et les garçons disent avoir réussi à peu près le même nombre de jours (4,7 et 4,9). Les ados atteignent une moyenne de 4,8 jours réussis comparativement à 7 au primaire.  

 

1.2.  Consommation retrouvée après la Dizaine

 

A. 9% des 355 répondants disent avoir conservé une consommation réduite de beaucoup, 59% disent « un peu », et pour 31,8%, la consommation est revenue à ce qu’elle était avant. Dans une des écoles, St-Thomas, la consommation qui a suivi la Dizaine s’est maintenue nettement plus basse qu’ailleurs.

 

Note. Les facteurs qui ont permis aux élèves de St-Thomas d’arriver à ce résultat méritent attention, de façon à en tirer des leçons pour la préparation des Défis à venir. Dans cette école, le personnel enseignant a intégré les activités de préparation au curriculum scolaire, tel que recommandé par le nouveau programme du Ministère de l’éducation du Québec. Des activités supplémentaires ont été conçues par le personnel. Elles ont été réalisées en classe ou sous forme de devoir et de travail de recherche. Des lettres ont notamment été envoyées à divers ministères et aux dirigeants des médias pour exiger des explications sur l’utilisation des ondes publiques et les valeurs véhiculées dans certaines émissions. Les réponses reçues ont été lues et discutées en classe. En plus d’initier les enfants à l’exercice de leurs responsabilités citoyennes, l’exploitation pédagogique de ces activités a augmenté l’impact du Défi auprès des jeunes et de leurs parents. Le personnel de l’école St-Thomas a produit un rapport exhaustif du Défi.      

 

B. À St-Malachie, des 57 réponses fournies 10 mois après la Dizaine, 18% disent avoir réduit leur consommation de beaucoup, 33% un peu, tandis que pour la moitié (49%) la consommation est revenue à ce qu’elle était.

 

C. Au secondaire, un mois après la Dizaine, sur 515 répondants, 19% disent l’avoir réduite de beaucoup, 68% disent « un peu », tandis que pour 13%, la consommation est revenue à ce qu’elle était. Ces réponses laissent croire que le Défi a encouragé certains non participants (22%) à réduire leur consommation. Pas de différence notable entre garçons et filles quant à la consommation.  Sur 488 répondants, 48% disent qu’ils vont continuer de pratiquer les activités faites durent le Dizaine, 52% non.

 

1.3.  Utilité de l’expérience 

 

A. Sur 360 répondants, 29,4% l’ont trouvé « très utile », 40,6% « assez utile », 23,1% « peu utile », 6,9% inutile. Parmi ceux qui ont jugé l’expérience inutile, 10 sur 15 sont des garçons.

 

B. À St-Malachie, sur 44 répondants, 41% l’ont trouvée très utile, 30%  assez, 14% peu, 16% inutile.

 

C. Au secondaire, sur 500 répondants, 21% l’ont trouvée « très utile », 61% « assez utile », 16% « peu utile » et 3% « inutile ». Parmi les élèves qui ont trouvé l’expérience « très utile », les filles sont nettement majoritaires (37G vs 66F), même remarque pour « assez utile » (126G vs 178F). 

 

Note. En additionnant les élèves qui ont répondu « très utile » et «assez utile », on obtient 63,7% et 71% au primaire, 82% au secondaire. 

 

1.4.  Durant la Dizaine, les élèves ont-ils remarqué une différence…

 

1.4.1. Dans leur humeur 

A. Des 361 répondants, 30,2% disent avoir remarqué une humeur « meilleure », 67,6% « égale », 2,2% « pire ». 

B. Cette question n’a pas été posée à St-Malachie

C. Au secondaire, sur 488 répondants, 18% disent « meilleure », 79% « égale » et 3% « pire ».

Commentaire. Certains élèves ont noté une différence entre les 2 ou 3 premiers jours et le reste de la Dizaine.

 

1.4.2. Dans l’aide fournie à la maison

A. Des 360 répondants, 44,4%, disent « meilleure », 53,1% disent « égale », 2,5% disent « pire ».

B. Question non posée à St-Malachie.

C. Au secondaire, des 517 répondants, 24% disent « meilleure », 75% disent « égale », 1% disent « pire ».

 

1.4.3. Dans les relations entre frères et sœurs 

A. Sur 327 répondants, pour 31,8%, ces relations étaient meilleures, pour 60,2%, elles étaient égales, pour 8% elles étaient pires. 

Note. Certains élèves indiquent que leur frère ou sœur plus vieux ont refusé de collaborer. Ce refus a pu causer une certaine détérioration des relations.

B. Question non posée à St-Malachie.

C. Au secondaire, des 516 répondants, 21% disent « meilleures », 75% disent « égales », 4% disent « pires ».

 

1.4.4. Dans la pratique d’activités physiques

A. Sur 360 répondants, 62,2% disent qu’elle a augmenté, pour 36,4% elle n’a pas bougé, pour 1,4% elle a diminué.

B. À St-Malachie, (45 réponses), 51,1% disent « beaucoup plus grande », 15,6% « plus grande », 28,9% « un peu plus grande », « inchangée » pour 4,4%.

C. Au secondaire, des 518 répondants, 52% disent « plus », 47% disent « autant », 1% disent « moins ».

 

1.4.5. Dans le temps passé avec les parents :

A. Sur 364 répondants, 58,5% ont augmenté ce temps, pour 37,9% ce temps est resté le même, pour 3,6% ce temps a diminué.

B. Question non posée à St-Malachie.

C. Au secondaire, des 524 répondants, 27% disent « plus », 70% disent « pareil », 3% disent « moins ».

 

1.4.6. Dans le temps passé avec des amis

C. Question posée au secondaire seulement. Des 517 répondants, 45% disent « plus », 54% disent « pareil », 1% disent « moins ».

 

Note. Le temps accaparé par les divertissements électroniques prive le jeunes du temps qu’il aurait autrement pu utiliser pour développer des habiletés sociales. Le Défi a donc permis d’augmenter ou améliorer, par ordre décroissant,

*  la pratique d’activités physiques (62,2% au primaire et 51,1% au secondaire),

*  le temps passé avec les parents (58,5% au P et 27% au S)

*  le temps passé avec des amis (45% au S),

*  l’aide fournie à la maison (44,4% au primaire et 24% au secondaire). 

*  les relations frères sœurs (31,8% au P et 21% au S),

*  l’humeur (30,2% P et 18% S)

Ces réponses indiquent une nette amélioration des rapports avec autrui. Elles révèlent une très nette influence du Défi sur le resserrement des liens familiaux.

 

1.5.  Aide ou encouragement reçu

 

A. Sur 361 répondants, 45,2% en ont reçu « beaucoup » de leurs parents, 29,9% en ont reçu « passablement », 14,4% en ont reçu « peu », 10,5% n’en ont pas reçu du tout.

Note. Trois élèves sur 4 ont reçu beaucoup ou passablement d’aide de leurs parents. Cette réponse permet de constater le resserrement des liens familiaux suscités par le Défi.

 

B. Question non posée à St-Malachie.

 

C. Au secondaire, sur 517 répondants,

11% en ont reçu beaucoup à la maison, 32% pas mal, 25% peu, 32% pas du tout.

7% en ont reçu beaucoup de leurs amis, 22% pas mal, 36% peu, 35% pas du tout.

24% en ont reçu beaucoup des professeurs, 32% pas mal, 25% peu, 20% pas du tout.

Note. Les ados ont reçu « beaucoup » et « pas mal » d’aide de leurs profs (56%), à la maison (43%) et de leurs amis (29%). C’est de leurs professeurs que les ados ont reçu le plus d’aide, bien que 20% disent n’en avoir pas reçu du tout. Le tiers des  ados n’ont reçu aucune aide de leurs parents et amis. La non collaboration de certains parents peut être attribuée à la difficulté pour l’école de les rejoindre, à un désintéressement de leur part, à la communication relationnelle difficile entre parents et ados ou au désir d’indépendance de plusieurs ados. La non collaboration des amis exprimée par le tiers des répondants indique l’importance combinée de la pression des pairs et de la dépendance à la société de consommation.  Le fait que la collaboration des amis a été obtenue par 30% des répondants révèle le degré d’impact du Défi chez les ados. L’importance du personnel dans la vie des ados, souvent sous estimée, mérite d’être notée.

 

1.6.  Durant la Dizaine, le temps passé avec les parents 

 

A. Selon 357 répondants, ce temps a augmenté chez 49,6%, est resté identique chez 45,9%, a diminué chez 4,5%.

 

B. À St-Malachie, sur 31 répondants, le temps passé à faire des activités en famille est « beaucoup plus grand » pour 33%, « plus grand » pour 22%, « un peu plus grand » pour 22%, inchangé 24%. 

 

C. Au secondaire, sur 517 répondants, le temps passé en famille durant le Défi a augmenté pour 24%, resté le même pour 74%, diminué pour 2%. Pas de différence notable entre garçons et filles. 

 

1.7.  Répéter le Défi 

 

A. Pour 354 répondants, plus de la moitié disent « oui », 52,3%. « Non » répondent 47,7%.

 

B. À St-Malachie, sur 45 répondants, 44,4% disent « oui », 55,6% disent « non ».

Commentaire. La reprise ne devrait pas nécessairement avoir lieu chaque année. Probablement plus aux deux ans, selon la réponse des parents et du personnel.

 

C. Au secondaire, sur 512 répondants, 72% disent « oui », 28% « non ». Les « oui » sont majoritairement féminins (222/371) tandis que les « non » sont majoritairement masculins (73/141).

Note. C’est au secondaire que la reprise du Défi est le plus vivement souhaitée.

 

1.8.  Advenant une reprise, les résultats seraient…

 

A. « Meilleurs » selon 40,9% des répondants, « identiques » selon 49,8%, « pires » selon 9,3%.

 

C. Au secondaire, sur 522 répondants, 60% disent « meilleurs », 39% disent « identiques », 2% disent « pires ».

 

Note. Les prédictions sont plus optimistes au secondaire qu’au primaire (6/10 comparativement à 4/10) 

 

1.9.  Le Défi a-t-il entraîné une…

(par ordre décroissant pour les groupes A et C)

 

Diminution de la violence verbale à la maison ?

A. Sur 236 répondants, 54,7% disent oui, 45,3% disent non.

B. À St-Malachie, sur 45 répondants, 51,1% disent « OUI », 48,9% disent « NON ». (2e rang)

C. Au secondaire, sur 514 répondants, 39% disent oui, 61% non.

 

Diminution de la violence physique à la maison ?

A. Sur 236 répondants, 54,2% disent oui, 45,8% disent non.

B. À St-Malachie, sur 32 répondants, 34,4% disent « OUI », 65,6% disent « NON ». (3e rang)

C. Au secondaire, sur 508 répondants, 38% disent « oui », 62% disent « non ». Pas de différence notable entre garçons et filles.

 

Diminution de la violence physique à l’école ?

A. Sur 240 répondants, 44% disent « OUI »,  56% disent « NON ».

B. À St-Malachie, sur 44 répondants, 61,4% disent « OUI », 38,6% disent « NON ». (1er rang)

C. Au secondaire, sur 505 répondants, 32% disent « oui », 68% disent « non ». Pas de différence notable entre garçons et filles.

 

 

Diminution de la violence verbale à l’école ?

A. Sur 257 répondants, 40,5% disent oui, 59,5% disent non.

B. À St-Malachie, sur 45 répondants, 8,9% disent « OUI », 91,1% disent « NON ». (4e rang)

C. Au secondaire, sur 515 répondants, 27% disent oui, 73% non. Pas de différence notable entre garçons et filles.

 

 

Commentaire. La diminution constatée est nettement significative pour les 4 formes de violence. Les préférences des répondants viennent dans le même ordre pour les groupes A et C. Les réponses indiquent que les changements  dans la violence verbale ont été plus importants à la maison (54,7%) qu’à l’école (40,5%). Des enseignants du primaire nous ont signalé  que l’expression « violence verbale » n’a pas été comprise de la même manière par tous les élèves. La réduction de la violence physique à l’école a été ressentie plus fortement au primaire (50%) qu’au secondaire (32%). Pas de différence notable entre garçons et filles. Les questions ont permis d’évaluer le sentiment de sécurité plus que le nombre d’agressions. En matière de criminalité, le sentiment de sécurité joue un rôle important. Les réponses révèlent que le Défi a permis d’améliorer ce sentiment pour 50% des enfants et pour 32% des ados.

    

Amélioration du sens critique

B. À St-Malachie, sur 42 répondants, 33% disent que leur sens critique est « beaucoup plus grand » face à la télé, 19% « plus grand », 36% « un peu plus grand », 12% inchangé.

C. Au secondaire, sur 520 répondants, 65% disent oui, 35% non. L’amélioration du sens critique est nettement plus remarquée chez les filles.

 

Note. Le sens critique s’est amélioré de façon notable chez 52% des enfants et chez 65% des ados.

 

Une nouvelle dynamique dans la communauté ?

C. Au secondaire, sur 518 répondants, 58% disent oui, 42% non. Les réponses positives sont plus nombreuses chez les filles.

 

Une nouvelle dynamique dans l’école ?

C. Au secondaire, sur 519 répondants, 63% disent oui, 37% non. Les réponses positives sont plus fortes chez les filles.

 

Note. Les réponses aux 2 questions précédentes indiquent une nette contribution à l’amélioration de la vie sociale des ados ou, à tout le moins, une prise de conscience. 

 

2. Réponses des parents

 

A. Au primaire, dans 6 écoles fréquentées par 1 112 élèves, 247 questionnaires ont été recueillis. Ratio de 247/1 112 =  24%. Plusieurs élèves ont une frère ou une sœur à l’école. Nous avions recueilli 359 questionnaires d’élèves.

 

B. À St-Malachie, 36 questionnaires ont été recueillis, soit un ratio de 36%. Ce pourcentage dépasserait 50% si l’on tenait compte des élèves de 6e promus au secondaire et de la classe de maternelle dont les élèves ne fréquentaient pas l’école l’année précédente.

 

C. Au secondaire, 168 questionnaires ont été recueillis dans une école fréquentée par 950 élèves. Ratio de 168/950 = 17%. La compilation des réponses a été réalisée par le personnel de secrétariat de l’école. Plusieurs élèves ont un frère ou une soeur à l’école.

 

2.1.  Participation au Défi

 

A. Sur 247 parents, 246 disent que leur enfant a participé, soit 99,6%. Un seul répondant dit que son enfant n’a pas participé. Les parents dont l’enfant n’a pas participé ont probablement considéré que l’évaluation ne les concernait pas. Selon les parents, les enfants ont réussi entre 5,5 et 7,5 jours, pour une moyenne de 6,8 journées sans télé ni jeu vidéo.

Commentaires. Les réponses des élèves (voir 1.1 ci-dessus) donnent une moyenne de 7,1 jours réussis, ce qui donne un écart de 0,3 jours.

 

B. À St-Malachie, tous les répondants (36) disent que leur enfant a participé.

 

C. Au secondaire, 61,3% disent que leur enfant a participé, 38,6% disent que non. 9% disent que leur enfant a réussi les 10 jours. 14,9% répondent entre 6 et 9 jours,  25,5% répondent entre 3 et 5 jours, 12,6% évaluent la participation de leur enfant à 1 ou 2 jours. 36,7% disent que leur enfant n’a pas réussi un seul jour.

 

2.2. Réduction de la consommation depuis la Dizaine

 

A. Sur 246 répondants, 12,2% disent que leur enfant a réduit de « beaucoup », 28,5% disent « assez », 43,5% disent « peu », 15,9% disent « pas du tout ».  Dans 3 écoles, les parents ont pu répondre au 2e volet de cette question. Ils évaluent la consommation de leur enfant à 15,8 h/s  avant le Défi comparativement à 10 h/s après le Défi. Cela donne une réduction de 5,8 h/s depuis la Dizaine.

 

B. À St-Malachie, sur 35 répondants, 2,9% disent beaucoup, 25,7% disent assez, 51,4% disent peu, 20% disent pas du tout. 

 

C. Au secondaire, 6% répondent beaucoup, 30% assez, 43% peu, 21% pas du tout.

 

2.3. Utilité de l’expérience 

 

A. Sur 246 répondants, 27,6% la jugent « très utile », 49,2% « assez », 20,7% « peu », 2,4% « inutile ».

 

B. À St-Malachie, sur 36 répondants, 19,4% disent « très utile », 44,4% « assez », 27,8% « peu », 8,3% « inutile ».

 

C. Au secondaire, 20% répondent « très », 47% « assez », 19% « peu », 5% « inutile ».

 

Note. En additionnant les « très » et les « assez », on obtient 76,8% et 63,8% au primaire, 67% au secondaire. 

 

2.4. Profit retiré 

 

A. Sur 207 réponses, 16,9% disent en avoir retiré « beaucoup », 47,3% « assez », 30,4% « peu », 5,3% « aucun ».

 

B. À St-Malachie, 11,1% disent « beaucoup », 47,2% disent « assez », 36,1% disent « peu », 5,6% disent « aucun ».

 

C. Au secondaire, 7% répondent BEAUCOUP, 36% assez, 33% peu, 14% aucun.

 

Note. Le total des « beaucoup » et des « assez » donne 64,2% et 58,3% au primaire, 43% au secondaire.

 

2.5. 1. Amélioration ou augmentation notée par les parents 

 

Groupe A, par ordre décroissant,   

Du temps passé avec les parents 

59,6% sur 240 ont constaté une augmentation, 40% identique, 0,4% une

De la pratique d’activités physiques 

59% sur 234 ont constaté une augmentation, 40,2% n’ont pas vu8 de différence, 0,9% ont vu une diminution.

De l’aide fournie à la maison :

44% sur 241 disent qu’elle a augmenté, 56% l’ont jugé égale, aucun parent n’a vu de diminution.

Des relations frères-sœurs 

29% sur 207 les ont jugé meilleures, 68,6% égales, 2,4% pires.

De l’humeur de l’enfant 

21,9% sur 247 disent l’avoir trouvé meilleure, 76,1% égale, 2,0% pire.

 

Groupe C, par ordre décroissant,

De la pratique d’activités physiques

40% répondent PLUS, 58% « autant », 2% « moins ».

Du temps passé avec leurs amis

31% répondent PLUS, 67% autant, 2% moins

Temps passé avec les parents

23% répondent PLUS, 71% autant, 6% moins.

Aide fournie à la maison

19% répondent PLUS, 79% égale, personne ne répond moins.

L’ouverture du jeune à dialoguer

14% répondent PLUS, 86% autant, personne ne répond moins.

Relations frères-soeurs

14% répondent MEILLEURES, 84% égales, 1% pires.

L’humeur de l’enfant

97% répondent ÉGALE, 1% pire, 1% meilleure.

 

2.5.2. Question posée à St-Malachie seulement, sur 32 répondants, 50% disent que le Défi a fait diminuer la violence physique un peu, 50% pas du tout. 48,5% disent que le Défi a fait diminuer la violence verbale un peu, 51,5% pas du tout.

 

2.6. Aide ou encouragement des parents

 

A. Sur 241 réponses, 53,9% disent en avoir fourni beaucoup, 36,1% modérément, 8,3% peu, 1,7% pas du tout.

 

C. Au secondaire, 16% répondent BEAUCOUP, 34% modérément, 23% peu, 15% pas du tout.

 

2.7. Temps passé avec l’enfant durant la Dizaine 

 

A. 212 réponses, 27,8% en ont passé beaucoup plus, 61,8% un peu plus, 10,4% pas du tout.

 

2.8. Répéter l’expérience 

 

A. 223 réponses, 69,1% disent oui, 30,9% disent non. 

 

B. À St-Malachie, sur 32 répondants, 50% veulent répéter, 50% disent non.

 

C. Au secondaire, 79% recommandent à d’autres écoles de vivre le Défi, 6% non, 15% sont indécis.

 

Note. Les questions 9 et 10 étaient à développement.

 

2.11. Influence de la télé et des jeux vidéo sur les enfants 

 

A. Sur 122 réponses provenant de 3 écoles seulement, 45,1% disent beaucoup, 35,2% disent assez, 16,4% disent peu, 3,3% disent pas du tout.

 

C. Au secondaire, 36% répondent beaucoup, 40% assez, 14% peu, 2% pas du tout.

 

Sens critique depuis le Défi

 

B. À St-Malachie, sur 31 parents, 6,5% des répondants disent  que le sens critique des enfants est beaucoup plus grand, 45,2% plus grand, 25,8% un peu plus grand, 22,6% inchangé.

 

C. Au secondaire, 4% répondent beaucoup plus grand, 55% un peu plus, 30% pas du tout, 11% autre..

 

 

3.  Réponses du personnel

A. Au primaire, 27 questionnaires provenant de 6 écoles ont été compilés.

B. À St-Malachie,  3 questionnaires ont été compilés.

C. Au secondaire, 32 questionnaires ont été compilés.

 

3.1.  Utilité du Défi 

A. Sur 27 répondants, 14,8% disent très utile, 51,9% disent assez utile, 33,3% disent peu utile, personne n’a jugé le Défi inutile.

 

B. À St-Malachie, sur 3 répondantes, 100% disent « assez utile ».

 

C. Au secondaire, sur 32 répondants, 40,6% disent TRÈS utile, 59,4% assez. Personne n’a jugé le Défi peu utile ou inutile.

 

3.2.  Profit retiré par les élèves 

 

A. Sur 26 répondants, 3,8% le jugent important, 38,5% assez important, 57,7% peu important, personne ne juge le profit nul.

 

B. À St-Malachie, 100% disent assez important.

 

C. Au secondaire, sur 29 répondants, 17,2% disent IMPORTANT, 69% assez, 13,8% peu.

 

3.3.  Différence constatée, par ordre décroissant, …

 

Implication des parents 

A. Sur 26 répondants, 34,6% ont noté une différence, 65,4% n’ont rien noté.

C. Au secondaire, sur 32 répondants, 21,9% disent meilleure, 78,1% disent égale, personne ne dit pire.

 

Relations des élèves entre eux 

A. Sur 26 répondants, 26,9% ont noté une différence, 73,1% n’ont rien remarqué.

C. Sur 30 répondants du groupe C, 20% disent meilleures, 80% égales.

 

Violence verbale et physique  

A. Sur 26 répondants, 19,2% ont remarqué une différence en classe, 80,8% non. Dans la cour de récré, 9,2% ont remarqué une différence, 80,8% non.

 

B. Sur 3 répondants du groupe B, 100% notent que la violence verbale a diminué et que la violence physique n’a pas changé.

 

C. Au secondaire, sur 30 répondants, 16,7% disent que la situation en classe s’est améliorée, 83,3% qu’elle n’a pas changé, personne ne dit qu’elle a empiré. Ailleurs dans l’école, 20% disent qu’elle s’est améliorée, 80% égale.

 

Dans l’humeur 

A. Sur 24 répondants, 12,5% l’ont trouvé meilleure, 83,3% égale, 4,2% pire.

Au secondaire, 19,4% l’ont trouvée meilleure, 77,4% égale, 3,2% pire.

 

Dans leur concentration en classe 

A. Sur 16 répondants, 6,3% ont noté une différence, 93,8% n’ont pas remarqué de différence.

B. Au secondaire, 19,4% l’ont trouvée meilleure, 80,6% égale, personne ne l’a jugée pire.

 

Dans les devoirs 

A. Sur 24 répondants, 8,3% ont noté une différence, 91,7% n’ont rien remarqué.

C. Au secondaire, sur 30 répondants, 23,3% disent meilleurs, 76,7% égale, personne n’a dit PIRE.

Note. Les 2 éléments les plus améliorés sont l’implication des parents et les relations entre élèves. Le personnel du secondaire a perçu une différence plus grande dans la concentration et les devoirs.

 

3.4.  Aide et encouragement aux enfants 

 

A. 27 réponses, 40,7% en ont fourni beaucoup, 59,3% assez, personne n’en a fourni peu ou pas du tout.

 

C. Au secondaire, sur 32 répondants, 37,5% disent beaucoup, 50% disent assez, 9,4% disent peu, 3,1% disent pas du tout.

 

3.5.  Implication de la communauté 

 

A. 26 réponses, 46,2% l’ont jugée très importante, 34,6% assez, 19,2% peu importante, personne ne l’a jugée sans importance.

 

B. À St-Malachie, 100% jugent que la relation de l’école avec la communauté est meilleure.

 

C. Au secondaire, sur 32 répondants, 62,5% l’ont jugée très importante, 31,3% assez, 6,3% peu.

 

3.6.  Rapprochement des membres de l’équipe école 

 

A. 23 réponses, personne ne dit « beaucoup », 30,4% répondent « assez », 52,2% disent peu, 19,2% disent  «pas du tout ». 

 

B. À St-Malachie, 100% disent que le Défi a rapproché les membres de l’équipe école « modérément ».

 

C. Au secondaire, sur 30 répondants, personne ne dit beaucoup, 23,3% disent assez, 70% disent peu, 6,7% disent pas du tout.

 

Relations entre parents et profs

C. Au secondaire, sur 27 répondants, personne ne juge que le Défi les a beaucoup favorisé, 22,2% disent assez, 48,1% disent peu, 29,6% pas du tout.

 

Modification de la dynamique de l’école

C. Au secondaire, personne ne dit beaucoup, 67,9% disent assez, 28,6% disent peu, 3,6% disent pas du tout.

 

3.7.  Augmentation de la tâche

 

A. 26 réponses, 7,7% répondent « pas du tout », 38,5% disent « un peu », 34,6% disent « assez », 19,2% disent « beaucoup ».

C. Au secondaire, sur 31 répondants, 22,6% disent pas du tout, 74,2% disent un peu, personne ne dit assez, 3,2% disent beaucoup.

 

3.8.  Rentabilité pédagogique

 

A. Sur 20 répondants, 15% disent non, 60% disent peu, 25% disent assez, personne ne répond « beaucoup ».

 

C. Ssur 29 répondants, 6,9% disent non, 34,5% disent peu, 48,3% disent assez, 10,3% disent très.

 

 

3.9  Répéter le Défi 

 

B. À St-Malachie, 66,7 disent oui, 33,3 disent non. Selon 100% des répondants, le sens critique des élèves est « meilleur ».

 

C. Sur 29 répondants, 89,7% disent OUI, 10,3% disent NON.

 

Commentaire. La réponse des parents est intéressante d’autant plus que la moitié des élèves avaient eux aussi indiqué leur désir de répéter l’expérience. 52,3% des 354 répondants du groupe A, et 44,4% des 45 répondants à St-Malachie. La reprise ne devrait pas nécessairement avoir lieu chaque année. Probablement plus aux deux ans, selon la réponse des parents et du personnel. Le personnel de St-Malachie était majoritairement (66,6%) favorable à la reprise, tout comme le personnel de l’école secondaire favorable à la reprise à 89,7%.

 

 


Annexe 9

Analyse des réponses aux questionnaires

DÉFI de la Dizaine

Synthèse de l’analyse des réponses

Des élèves, des parents et du personnel

 

 

Introduction générale

Des questionnaires légèrement différents ont été utilisés pour recueillir l’évaluation des élèves, des parents et du personnel. L’évaluation détaillée des réponses apparaît au document « Évaluation détaillée du Défi de la Dizaine sans télé ni jeu vidéo ». On trouvera ci-dessous la synthèse des réponses recueillies.

 

Nombre de réponses recueillies auprès des…

Élèves

-  Au primaire, 6 écoles (catégorie A), 6 écoles ont retourné un total de 365 questionnaires complétés sur une population totale possible de 1112 élèves.

À St-Malachie, 71 des 100 élèves ont répondu au questionnaire 10 mois après la Dizaine.

-  Au secondaire, une école a relevé le Défi.  522 des 950 élèves ont répondu au questionnaire.

 

Parents

-  Au primaire, dans 6 écoles fréquentées par 1 112 élèves, 247 questionnaires ont été recueillis. Ratio de 247/1 112 =  24%. À St-Malachie, 36 questionnaires ont été recueillis, soit un ratio de 36%.

-  Au secondaire, 168 questionnaires ont été recueillis dans une école fréquentée par 950 élèves. Ratio de 168/950 = 17%. La compilation des réponses a été réalisée par le personnel de secrétariat de l’école.

 

Personnel

-  Au primaire, 27 questionnaires provenant de 6 écoles ont été compilés. À St-Malachie,  3 questionnaires ont été compilés.

-  Au secondaire, 32 questionnaires ont été compilés.

 

2. Participation au Défi

Selon les élèves

Les ados ont réussi une moyenne de 4,8 jours, comparativement à 7 au primaire. La majorité des répondants sont des filles (243/407) alors que les garçons qui ont fait de même sont minoritaires (62/115). Les filles et les garçons du secondaire ont réussi sensiblement le même nombre de jours (4,7 et 4,9).

 

Les échanges avec les élèves durant la phase préparatoire indiquent que les garçons semblent manifester une plus grande dépendance aux jeux vidéo tandis que le clavardage semble plus populaire chez les filles que chez les garçons. Cela semble particulièrement vrai au secondaire. Il faudrait mesurer avec plus de précision lors d’une reprise éventuelle du Défi.

L’utilisation d’un seul et même questionnaire dans toutes les écoles aurait facilité la comparaison des réponses.

 

Les écoles participantes n’ont pas toutes été informées, lors de la période de préparation, qu’une évaluation allait suivre, ce qui a permis à certaines de se désister.  Cela aurait pu être évité avec des ententes préliminaires plus précises. Une insistance particulière aurait aussi permis de recueillir  l’évaluation d’un plus grand nombre d’élèves, de parents et du personnel.

 

La performance des élèves du secondaire, même si elle est inférieure au primaire, dépasse les attentes les plus optimistes et permet de conclure que le Défi répond à un besoin réel.  

 

Il faudrait pouvoir mesurer la participation au Défi de façon plus rigoureuse au jour le jour et prévoir les ressources nécessaires. La compilation des données inscrites par chaque élève à sa grille-horaire pourrait servir à cette fin.

 

 

Selon les parents

-  Au primaire, 246 parents disent que leur enfant a participé, soit 99,6%. Un seul répondant dit que son enfant n’a pas participé. Les parents dont l’enfant n’a pas participé ont probablement considéré, hélas, que l’évaluation ne les concernait pas. Selon eux, les enfants ont réussi en moyenne 6,8 journées sans télé ni jeu vidéo. Les réponses des élèves donnaient une moyenne de 7,1 jours réussis, ce qui donne un écart de 0,3 jours. À St-Malachie, tous parents les répondants (36) disent que leur enfant a participé.

 

-  Au secondaire, 61,3% disent que leur enfant a participé. Une question spécifique a permis de savoir que 9% ont réussi les 10 jours. 14,9% entre 6 et 9 jours,  25,5% entre 3 et 5 jours, 12,6% 1 ou 2 jours. 36,7% disent que leur enfant n’a pas réussi un seul jour.

 

2. Consommation retrouvée après la Dizaine

Selon les élèves

-  Au primaire, 68% disent avoir conservé une consommation réduite de « beaucoup » ou « un peu ». Pour 31,8%, la consommation est revenue à ce qu’elle était avant la Dizaine. À St-Malachie, l’évaluation du Défi 10 mois après sa réalisation permet de vérifier les effets à plus long terme. 46% disent avoir réduit leur consommation « beaucoup » ou « un peu », tandis que pour les autres, la consommation est revenue à ce qu’elle était.

 

Dans une des écoles primaires, St-Thomas, la consommation qui a suivi la Dizaine s’est maintenue nettement plus basse qu’ailleurs. Les facteurs qui ont permis aux élèves de St-Thomas d’arriver à ce résultat méritent une attention particulière. Des activités supplémentaires ont été conçues par le personnel. Elles ont été réalisées en classe ou sous forme de devoir et de travail de recherche. Des lettres ont notamment été composées et effectivement envoyées à divers ministères et aux dirigeants des médias pour exiger des explications sur l’utilisation des ondes publiques et les valeurs véhiculées dans certaines émissions. Les réponses reçues ont été lues et discutées en classe. En plus d’initier les enfants à l’exercice de leurs responsabilités citoyennes, l’exploitation pédagogique de ces activités a augmenté l’impact du Défi.      

 

-  Au secondaire, un mois après la Dizaine, 19% disent l’avoir réduite de beaucoup, 68% « un peu »,  pour un total de 87%. Pour 13%, la consommation est revenue au niveau antérieur. Ces réponses laissent croire que le Défi a encouragé un certain nombre de non participants (22% des élèves) à réduire leur consommation. Pas de différence notable entre garçons et filles quant à la réduction de la consommation.  Près de la moitié des ados (48%) disent qu’ils vont continuer de pratiquer les activités faites durant le Dizaine, 52% non.  Les élèves indiquent que les activités pratiquées durant le Défi ne sont plus accessibles.

 

Selon les parents

-  Au primaire, 40,7% disent que leur enfant a réduit de « beaucoup » ou « assez », tandis que 59,3% disent « peu » ou « pas du tout ».  Dans 3 des 6 écoles ayant répondu au 2e volet de cette question, les parents évaluent la consommation de leur enfant à 15,8 h/s avant le Défi comparativement à 10 h/s après le Défi. Cela donne une réduction de 5,8 h/s depuis la Dizaine. À St-Malachie, 28,6% disent beaucoup ou assez, 71,4% disent peu ou pas du tout. 

-  Au secondaire, 36% répondent beaucoup ou assez, tandis que 64% répondent peu ou pas du tout.

 

3.  Utilité  

Selon les élèves

-  Au primaire, 70% et 71% disent  « très utile » et «assez utile ».

-  Au secondaire, 82% disent de même. 

 

Selon les parents

-  Au primaire, 76,8% et 63,8% la jugent « très  » ou «  assez utile », 23,1% et 36,1% « peu » ou « inutile ».

-  Au secondaire, 67% répondent « très » ou « assez utile», 24% « peu » ou « inutile ».

 

Selon le personnel   

-  Au primaire,  66,7% et 100% disent très ou assez utile, 33,3% disent peu utile, personne n’a jugé le Défi inutile.

-  Au secondaire, 40,6% disent TRÈS utile, 59,4% assez, pour un total de 100%. Personne n’a jugé le Défi peu utile ou inutile.

 

 

 

4. Profit retiré  

Selon les parents

-  Au primaire, 16,9% disent en avoir retiré « beaucoup », 47,3% « assez », 30,4% « peu », 5,3% « aucun ». À St-Malachie, 11,1% disent « beaucoup », 47,2% disent « assez », 36,1% disent « peu », 5,6% disent « aucun ».

-  Au secondaire, 7% répondent BEAUCOUP, 36% assez, 33% peu, 14% aucun.

 

Note. Le total des « beaucoup » et des « assez » donne 64,2% et 58,3% au primaire, 43% au secondaire.

 

Selon le personnel

Au primaire, 3,8% jugent ce profit « important », 38,5% « assez important », 57,7% « peu important », personne ne juge le profit nul. À St-Malachie, 100% disent assez important.

Au secondaire, 17,2% disent IMPORTANT, 69% assez, 13,8% peu.

 

5. Augmentation ou amélioration constatée durant la Dizaine

 

Au primaire,

-  selon les élèves  

la pratique d’activités physiques à 62,2%,

le temps passé avec les parents à 58,5%,

l’aide fournie à la maison à 44,4%,

les relations entre frères et sœurs à 31,8%. Certains élèves indiquent que leur frère ou sœur plus vieux ont refusé de collaborer.

leur humeur à 30,2%. 

-  selon les parents 

Le temps passé avec les parentsà 59,6% 

la pratique d’activités physiques à 59% 

l’aide fournie à la maison à 44% 

les relations frères-sœurs  29% 

l’humeur de l’enfant à 21,9%.

 

Au secondaire

-  selon les élèves 

la pratique d’activités physiques à 52%,

le temps passé avec des amis à 45%,

le temps passé avec les parents à 27%,

l’aide fournie à la maison à 24%,

les relations entre frères et sœurs à 21%,

leur humeur à 18%.

-  Selon les parents

la pratique d’activités physiques à 40%

le temps passé avec leurs amis à 31%

le temps passé avec les parents à 23%

l’aide fournie à la maison à 19%

l’ouverture du jeune à dialoguer à 14%

les relations frères-sœurs à 14%

l’humeur de l’enfant à 1%.

 

 

Commentaire. Le temps accaparé par les divertissements électroniques prive les jeunes du temps qu’ils auraient autrement pu utiliser pour développer diverses habiletés sociales. Le Défi a notamment permis d’augmenter ou améliorer, par ordre décroissant,

*  la pratique d’activités physiques (62,2% au primaire et 51,1% au secondaire),

*  le temps passé avec les parents (58,5% au P et 27% au S)

*  le temps passé avec des amis (45% au S),

*  l’aide fournie à la maison (44,4% au primaire et 24% au secondaire). 

*  les relations frères sœurs (31,8% au P et 21% au S),

*  l’humeur (30,2% P et 18% S)

Ces réponses indiquent une amélioration quantitative et qualitative des rapports sociaux. Elles révèlent également une très nette influence du Défi sur le resserrement des liens familiaux.

 

Selon le personnel, le Défi a permis une différence dans

-  l’implication des parents à 34,6% au primaire, à 21,9% au secondaire,

-  les relations des élèves entre eux à 26,9% au primaire, à 20% au secondaire,

-  la violence verbale et physique à 19,2% en classe au primaire, à 9,2% dans la cour de récré. À St-Malachie, 100% notent que la violence verbale a diminué mais que la violence physique n’a pas changé.  Au secondaire, 16,7% disent que la situation s’est améliorée en classe, 20%  ailleurs dans l’école. 

-  l’humeur à 12,5% au primaire, à 19,4% au primaire,

-  leur concentration en classe à 6,3% (P)  et 19,4% (P),

-  les devoirs à à 8,3% (P) et 23,3% (S).

 

Note. Les 2 éléments les plus améliorés au primaire et au secondaire sont l’implication des parents et les relations entre élèves. Le personnel du secondaire a perçu une différence plus grande dans la concentration et les devoirs.

 

6.  Aide ou encouragement 

Selon les élèves

-  Au primaire, 75,1% en ont reçu « beaucoup » ou « passablement » de leurs parents. 24,9% en ont reçu « peu » ou « pas du tout ». 

-  Au secondaire,

43% en ont reçu beaucoup et pas mal à la maison, 57% peu,ou pas du tout.

29% en ont reçu beaucoup ou pas mal de  leurs amis, 71% peu ou pas du tout.

56% en ont reçu beaucoup ou pas mal des professeurs, 45% peu ou pas du tout.

 

Note. Les ados ont reçu « beaucoup » et « pas mal » d’aide de leurs

profs (56%),  à la maison (43%) et de leurs amis (29%).

C’est de leurs professeurs que les ados ont reçu le plus d’aide, bien que 20% disent n’en avoir pas reçu du tout. L’importance du personnel dans la vie des ados, souvent sous estimée, mérite d’être notée.

Le tiers des  ados n’ont reçu aucune aide de leurs parents et amis.

La non collaboration de certains parents peut être attribuée à la difficulté pour l’école de les rejoindre, à un désintéressement de leur part, à la communication relationnelle difficile entre parents et ados ou au désir d’indépendance de plusieurs ados.

Le fait que la collaboration des amis a été obtenue par 30% des répondants révèle le degré d’impact du Défi chez les ados. La non collaboration des amis exprimée par le tiers des répondants indique l’importance combinée de la pression des pairs, une dépendance à la société de consommation et un certain sentiment d’impuissance.

 

Selon les parents

-  Au primaire, 53,9% disent en avoir fourni beaucoup, 36,1% modérément, 8,3% peu, 1,7% pas du tout. 

-  Au secondaire, 16% répondent beaucoup, 34% modérément, 23% peu, 15% pas du tout.

 

Selon le personnel,  

-  40,7% (P) et 37,5% (S) en ont fourni beaucoup,

-  59,3% (P) et 50% (S) en ont fourni assez,

-  personne (P) n’en a fourni peu ou pas du tout, au S, 9,4% disent peu, 3,1% pas du tout.

 

6.  Le temps passé avec les parents 

Selon les élèves,

-  Au primaire, ce temps a augmenté chez 49,6% (A) À St-Malachie, il a été « beaucoup plus grand » ou « plus grand » pour 55%.

-  Au secondaire, ce temps a augmenté chez 24%.    

 

Selon les parents,

27,8% en ont passé beaucoup plus, 61,8% un peu plus, 10,4% pas du tout.

 

7.  Répéter le Défi ?

Selon les élèves

La moitié disent « oui » au primaire, (52,3% et 44,4%) et près des trois quarts au secondaire (72%). Chez les ados, les « oui » sont majoritairement féminins (222/371) tandis que les « non » sont majoritairement masculins (73/141). D’où l’importance de tenir compte de la maculinité dans la phase préparatoire. C’est au secondaire que la reprise du Défi est le plus vivement souhaitée, surtout chez les filles. La reprise ne devrait pas nécessairement avoir lieu chaque année, probablement plus aux deux ans, selon la réponse des parents et du personnel.

Selon les parents,

69,1% et 50% disent oui au P,  79% du S recommandent à d’autres écoles de vivre le Défi.

 

La réponse des parents est intéressante d’autant plus que la moitié des élèves avaient eux aussi indiqué leur désir de répéter l’expérience (52,3% du groupe A et 44,4% du groupe B). La reprise ne devrait pas nécessairement avoir lieu chaque année. Probablement plus aux deux ans. Le personnel de St-Malachie était favorable aux 2 tiers à la reprise, tout comme le personnel de l’école secondaire favorable à la reprise à 89,7%.

 

9. Les résultats seraient…

Selon les élèves,

« Meilleurs » selon 40,9% au primaire et 60% au secondaire. Les prédictions sont plus optimistes au secondaire qu’au primaire.  

 

10.  Le Défi a entraîné une… ( par ordre décroissant)  

 

-  Une nouvelle dynamique dans l’école ?

« Oui » disent 63% des ados, surtout les filles. Cette nouvelle dynamique vient au 2e rang des réponses positives au secondaire.

 

-  Une nouvelle dynamique dans la communauté ?

« Oui » disent 58% des ados, particulièrement chez les filles. Cette dynamique vient au 3e rang des réponses positives au secondaire.

 

-  Diminution de la violence verbale à la maison pour 54,7% et 51,1% au primaire, 39% au secondaire.

 

-  Diminution de la violence physique à la maison pour 54,2% et 34,4% au primaire, 38% au secondaire.

 

-  Diminution de la violence physique à l’école pour 44% et 61,4% au primaire et 32% au secondaire.

 

-  Diminution de la violence verbale à l’école pour 40,5% et 8,9% au primaire, 27% au secondaire.

 

À St-Malachie, 50% des parents répondants disent que le Défi a fait diminuer la violence physique un peu, 50% pas du tout. 48,5% disent que le Défi a fait diminuer la violence verbale un peu, 51,5% pas du tout.

 

 

La diminution constatée est significative pour les 4 formes de violence. Les préférences des répondants viennent dans le même ordre pour les groupes A et C. La réduction de la violence verbale a été plus ressentie à la maison (54,7%) qu’à l’école (40,5%). L’expression « violence verbale » n’a pas été comprise de la même manière par tous. La réduction de la violence physique à l’école a été ressentie plus fortement au primaire (50%) qu’au secondaire (32%). Les questions ont permis d’évaluer le sentiment de sécurité plus que le nombre d’agressions. En matière de criminalité, le sentiment de sécurité joue un rôle important. Les réponses révèlent que le Défi a permis d’améliorer ce sentiment pour 50% des enfants et pour 32% des ados.

    

10. Amélioration du sens critique

Selon les élèves

-  Au primaire (groupe B), 52% disent que leur sens critique est « beaucoup plus grand » ou «  plus grand ». Cette amélioration vient au 3e rang des réponses positives au primaire.

-  Au secondaire, 65% disent oui, surtout chez les filles. L’amélioration du sens critique est l’élément qui s’est le plus amélioré durant le Défi au secondaire.

Selon les parents,

-  Au primaire, groupe B, 51,6% disent  que le sens critique des enfants est « beaucoup plus grand » ou « plus grand », 48,4% un peu plus grand ou inchangé.

-  Au secondaire, 4% répondent beaucoup plus grand, 55% un peu plus, 30% pas du tout.

 

Ces réponses indiquent une contribution notable à l’amélioration de la qualité de vie sociale des ados ou, à tout le moins, une prise de conscience. 

 

Selon les parents, la télé et des jeux vidéo influencent les enfants  

-  Au primaire, 45,1% disent beaucoup, 35,2% disent assez, pour un total de 80,3%, 16,4% disent peu, 3,3% pas du tout. (3 écoles)

-  Au secondaire, 36% répondent beaucoup, 40% assez, pour un total de 76%, 14% peu, 2% pas du tout.

 

Cette question a été posée aux parents après le Défi. Les réponses ne permettent pas de connaître l’impact du Défi sur l’appréciation de cette influence.

 

Selon le personnel

Au P,  (B) 66,7 disent oui. Toutes (100%) disent que le sens critique des élèves est « meilleur ». Au S, 89,7% disent de même.

 

11. Réponses aux questions posées uniquement au personnel

 

11.1.   Implication de la communauté 

 

-  Au primaire, 46,2% l’ont jugée très importante, 34,6% assez, 19,2% peu importante, personne ne l’a jugée sans importance. À St-Malachie, 100% jugent que la relation de l’école avec la communauté est meilleure.

-  Au secondaire, 62,5% l’ont jugée très importante, 31,3% assez, 6,3% peu.

 

11.2.  Rapprochement des membres de l’équipe école 

 

-  Au primaire, personne ne dit « beaucoup », 30,4% répondent « assez », 52,2% disent peu, 19,2% disent  «pas du tout ». À St-Malachie, 100% disent que le Défi a rapproché les membres de l’équipe école « modérément ».

-  Au secondaire, sur 30 répondants, personne ne dit beaucoup, 23,3% disent assez, 70% disent peu, 6,7% disent pas du tout.

 

11.3.   Relations entre parents et profs

-  Au secondaire, sur 27 répondants, personne ne juge que le Défi a beaucoup favorisé ces relations, 22,2% disent assez, 48,1% disent peu, 29,6% pas du tout.

 

11.4.   Modification de la dynamique de l’école

-  Au secondaire, personne ne dit beaucoup, 67,9% disent assez, 28,6% disent peu, 3,6% disent pas du tout.

 

11.5.   Augmentation de la tâche

 

-  Au primaire, 7,7% répondent « pas du tout », 38,5% disent « un peu », 34,6% disent « assez », 19,2% disent « beaucoup ».

-  Au secondaire, 22,6% disent pas du tout, 74,2% disent un peu, personne ne dit assez, 3,2% disent beaucoup.

 

11.6.   Rentabilité pédagogique, selon le personnel

 

-  Au primaire, . 25% jugent le Défi « assez rentable », 60% disent peu rentable, 15% non rentable.

-  Au secondaire, 10,3% la jugent « très rentable », 48,3% assez, 34,5% peu, 6,9% non rentable.

 

 

 


Annexe 10

Texte de présentation de l’atelier

offert dans divers congrès et colloques

 

Le DÉFI de la DIZAINE sans télé ni jeu vidéo

Résultats constatés dans familles et les communautés participantes

Atelier proposé au Congrès du CNFP

Octobre 2004

 

L’augmentation de la violence juvénile constatée en Amérique du Nord et en Europe a donné lieu à la création de nombreux programmes de prévention. L’un de ces programmes, EDUPAX, vise spécifiquement le facteur culturel « téléviolence ». Les enfants d'aujourd'hui sont branchés au petit écran 25 heures par semaine et plus de la moitié d’entre eux ont la télé dans leur chambre. Puisque c’est dans la tête des enfants que des agences de marketing cultivent la violence, c’est aussi dans leur tête qu’il faut cultiver la Paix, et la bravoure pour y arriver.

S’inspirant d’une expérience menée en Californie par le Docteur Thomas Robinson,  l’Association des comités de parents de la région de Québec et de Chaudière-Appalaches, en collaboration avec EDUPAX, invitait, en avril 2003, les écoles de son territoire à lancer aux élèves le « DÉFI de la DIZAINE sans télé ni jeu vidéo". Douze écoles ont répondu à l’appel, dont une école secondaire. La privation volontaire de petit écran durant 10 jours, l’équivalent d’un véritable exploit olympique, a-t-elle permis aux jeunes d’améliorer leur qualité de vie ?

Comment les élèves ont-ils répondu ? D’où vient cette idée ? Comment peut-on y participer ? Comment des parents se sont-ils impliqués ? L’atelier permettra aux parents et au personnel enseignant de prendre connaissance des résultats obtenus. On présentera sur vidéo des témoignages d’enfants et de parents en train de se préparer, de vivre et de tirer des leçons du Défi. 

Jacques Brodeur, consultant,

JBrodeur@edupax.org

www.edupax.org 

 

Le « DÉFI de la DIZAINE » bénéficiait d’une subvention dans le cadre de la Stratégie nationale pour la prévention du crime du gouvernement du Canada, en collaboration avec le ministère de la Sécurité publique du Québec. 


 

Annexe 11

COUVERTURE MÉDIATIQUE

Défi de la Dizaine sans télé ni jeu vidéo

 

Avril 2003

Le Défi de la Dizaine s’est d’abord déroulé en avril 2003, à l’école Aux-quatre-Vents de St-Malachie. La Voix du Sud a couvert le Défi avant et après le Dizaine.

La radio de Radio-Canada a couvert l’événement avec beaucoup d’éloges durant une douzaine de minutes à son émission du matin, à la fin du Défi. Entrevues avec des enfants, des parents, des profs et la direction.

 

Novembre 2003

Le Défi a ensuite été relevé dans 9 écoles en novembre 2003. Chaque école a été couverte par l’hebdo régional.

L’Oie Blanche et Le Peuple Côte-Sud  ont couvert le Défi relevé dans les écoles de St-Thomas, St-Fabien de Panet, St-Just de Bretenière et Ste-Lucie de Beauregard.

La Voix du Sud a couvert le Défi relevé à l’école de St-Camille de Lellis. 

Le Soleil a assuré la couverture avec 2 articles sur les 3 écoles de Charlevoix, un au début, l’autre à la fin du Défi.

 

Le Défi à obtenu sa plus grande visibilité grâce à la couverture télévisuelle.

TVA, TQS et Radio-Canada ont assisté à la fête de clôture du Défi, le 20 novembre 2003, à l’école Chanoine-Côté, dans Vanier. Les 3 réseaux ont diffusé des entrevues avec des élèves, des parents ainsi qu’avec la coordonnatrice régionale du Défi, Madame Céline Bilodeau lors de leur bulletin de nouvelles de fin de journée.

 

Le 20 novembre, en fin d’après-midi, Madame Bilodeau et une famille de l’école (une maman et ses 2 filles) ont été accueillies au studio d’enregistrement de TVA pour l’enregistrement de l’émission « Québec point com », où l’on a fait l’éloge du Défi vécu à Chanoine-Côté et dans des écoles de la région.

 

Le lendemain midi, 21 novembre, TQS consacrait son émission complète du « Grand Journal » au thème de l’influence de la télévision en lien avec le Défi vécu à Chanoine-Côté. Durant 1½ heure, une ligne ouverte permettait aux téléspectateurs de répondre à la question « Votre enfant est-il accroc à la télévision ? »

 

Janvier 2004

L’école de St-Gervais a relevé le DÉFI à la fin de janvier 2004.  La Voix du Sud a couvert l’événement.

 

 

Mars 2004

Le 30 mars 2004, les médias étaient invités au lancement de la vidéo du « Défi de la Dizaine sans télé ni jeu vidéo ». TQA et Radio-Canada ont couvert l’événement et le Défi s’est retrouvé au bulletin de nouvelles de fin de journée. La radio anglaise de CBC a effectué une entrevue élaborée de 15 minutes qui a été diffusée le lendemain matin.

Le mercredi 31 mars, TQS consacrait de nouveau son émission du midi au Défi. Durant 1½ heure, le public a pu utiliser la ligne ouverte pour répondre à la question « Les parents devraient-ils surveiller ce que regardent leurs enfants ? » 

Le lendemain, le phénomène Jackass faisait les manchettes à Québec et à Montréal. Des entrevues avec Gilles Proulx à TQS-Réseau (midi) et à la radio CHOM (en fin d’après-midi) ont permis de lier le phénomène d’automutilation avec l’exposition des enfants à la téléviolence.

 

Avril 2004

En avril 2004, la première école secondaire relevait le Défi. La radio et la télé anglaise de CBC a réalisé des entrevues avec des élèves de l’école au début, au milieu et à la fin du Défi. La radio de Radio-Canada a réalisé une entrevue à la fin du Défi, en fin d’après-midi. La télé de Radio-Canada a couvert le Défi au bulletin de nouvelles national. Le Défi a donc rejoint des téléspectateurs des autres provinces. Les hebdos L’Oie Blanche et le Peuple Côte-Sud ont couvert l’événement.

 

Ailleurs

Comme 3 écoles ontariennes relevaient le Défi en même temps que Montmagny, la radio de Radio-Canada de l’Outaouais a couvert le Défi avec des élèves et une direction d’école de Rockland et Orléans. Ces 3 écoles sont Ste-Trinité, La Découverte et Arc-en-Ciel.

 


 

Annexe 12

Témoignages

 

Le site Web « edupax.org », en association avec la Fédération des comités de parents, propose aux élèves de passer dix jours sans télé, ni vidéo, ni jeu électronique. Dix jours à écran fermé.  Savais-tu que dans les écoles où on a relevé ce défi, la violence a diminué de moitié ? Quels seront les résultats de cette dizaine idéale ? Qu’en pensent les parents ?  Crois-tu pouvoir relever un tel défi avec les amis de ta classe ? Par quoi remplacerais-tu la télé ?

 

Bonjour,

Je vais parler du défi « Dizaine idéale », c’est-à-dire pas d’écran pendant dix jours.  Moi, je pourrais écouter la télé des heures et des heures si on ne sortait pas dehors.  Je préfère jouer dehors que de rester assise sur des coussins de divan à écouter la télévision.  Quasiment tous les films sont violents.  S’il n’y avait pas de télé, je jouerais dehors, je ferais du bricolage, je danserais, je sauterais à la corde et plein d’autres choses.  Les jeunes sont violents à cause des films violents.  Je vais essayer de relever ce défi avec quelques personnes pour faire diminuer la violence.  Je ne veux pas la violence et je ne suis pas la seule à dire cela.  Je veux la paix et je ne suis pas la seule à la demander.  Pendant dix jours sans télé, plusieurs enfants vont se demander quoi faire, pas moi...

Emma Bêty, École l’Arc-en-Ciel (St-Narcisse) - 3e année, Claire Ouellet, enseignante

 

Bonjour,

Je m’appelle Léonie.  Je vais répondre aux questions de « dizaine idéale ».  Moi, je pense que les résultats de ce projet seront bons.  Premièrement, les enfants vont être plus respectueux envers les gens qui les entourent.  Deuxièmement, ils seront moins violents.  Troisièmement, ils vont avoir plus envie de faire de la lecture et ils seront plus actifs, car ils joueront plus souvent dehors.  Quatrièmement, ils passeront plus de temps en famille.  Les parents seront plus heureux.  Je pense que je serais capable de relever ce défi.  À la place, j’irais jouer dehors et parler en famille.

 

Bye, Bye!

 

Léonie Durand, école du Vignoble - 3e année, Denyse Lavoie, enseignante

 

 

Bonjour,

Je vais vous parler de la dizaine idéale. Moi, je crois que priver les enfants de télé pendant dix jours, ça pourrait les inciter à faire du taxage.  Vu qu’ils n’ont rien à faire. Même si je suis contre la dizaine idéale, je crois que les parents seraient pour.  Parce que quoi de mieux que dix jours sans télé pour : faire de l’exercice, se rapprocher de sa famille si les membres ne sont pas proches. Moi je remplacerais la télé par : jouer dehors, jouer avec mon chat, écouter de la musique, jouer avec mes lapins et mon cheval, etc.  Après les dix jours, les enfants reviendraient à leur quotidien.

Alexandra Duclos, École l’Arc-en-Ciel (St-Narcisse) - 4e année, Claire Ouellet, enseignante

 

J’aimerais bien relever le défi d’ « edupax.org », dix jours sans télé, ni émission, ni vidéo, ni jeu électronique.  Pour passer le temps on pourrait jouer à des jeux de société, faire un tournoi de soccer, jouer au hockey dans la rue, se  baigner, faire du vélo et jouer au baseball.  J’espère qu’un jour toutes les écoles feront dix jours à écran fermé.  Pourquoi?  Parce que si la violence diminue dans les écoles ce serait super.  Aussi jouer dehors c’est bien mieux que d’écouter la télé à l’intérieur.  Vous, voudriez-vous relever ce défi?  Pensez-y, moins de violence et plus de sports n’est-ce pas super?

Richard Laflamme, École de l’Apprenti-Sage - 4e année, Marjolaine Moisan, enseignante

 

 

On a lancé un défi dans les écoles.  Le défi c’est que tu dois passer dix jours sans télé, ni émission, ni vidéo et sans jeu électronique.  Voici par quoi je remplacerais la télé.

Pour passer le temps tu pourrais lire, aller jouer dehors, faire de l’exercice... Tu peux faire plein de choses sans regarder la télé.  Je pense que ce petit défi est génial.  Je crois que cela va faire diminuer la violence dans les écoles.  Je crois que les parents vont beaucoup encourager leurs enfants dans le défi.  Le site WEB « edupax.org » a eu une idée géniale.

Marie-Pierre Doyon, École de St-Laurent - 4e année, Claire Arsenault, enseignante

 

J’ai choisi de parler du site web que la Fédération des comités de parents propose parce que je trouve

 

qu’il y aura moins de violence. Les parents trouvent que c’est une bonne idée parce que les élèves

 

seraient plus calmes et qu’ils sortiraient plus souvent dehors.  Alors, ils commencent le défi.  Après

 

huit jours les élèves se chicanent beaucoup moins et ne pensent plus aux jeux vidéo et à la télévision. 

 

Les parents sont contents et ils ont l’impression que c’est un miracle.  Dixième jour, les enfants font du

 

sport et sont super gentils.

 

Je trouve que tous les enfants devraient faire ce défi de dix jours sans jeux vidéo et télévision.  Je le

 

conseille même aux adultes et moi aussi j’ai fait le défi.

 

Alexandrine Delisle, École de St-Laurent - 5e année, Jovette Deschênes, enseignante

 

La dizaine idéale, c’est... un superbe projet, plein de vérité et de bon sens!  Ce n’est pas une épreuve mortelle, mes grands-parents n’en avaient pas, résultat : ils sont plus en forme que moi!  Je suis absolument indignée, nous, les canadiens, s’asseyons beaucoup trop souvent devant ce monstre hypnotiseur à un oeil, la télévision.  Mais je me suis, moi aussi, faite avoir, je passe de une à trois heures devant le monstre électronique par jour.  Tout le monde aurait besoin de cette « cure de désintoxication », c’est pourquoi, je jure solennellement sur la tombe de mon grand-père, mort en forme, d’appuyer et de réaliser ce superbe projet.

Andréanne Déry, École de l’Apprenti-Sage - 5e année, Norbert Lévesque, enseignant

 

Je ne savais pas qu’il existait une solution pour diminuer la violence mais je savais que ce type d’acte existait.  Je pense que si le monde écoutait maximum une demi-heure de télé par jour il y aurait peut-être moins de guerre.  Mes parents trouvent que c’est une idée intéressante, car elle affecterait la conscience des jeunes, donc, ils seraient moins violents.  Moi je serais capable de rester dix jours sans télé parce que je ne l’écoute pas beaucoup, mais par contre plusieurs élèves de ma classe ne le réussiraient pas, car ils font presque ça à longueur de journée.  Je remplacerais le temps de la télévision par de la lecture, des jeux de société, faire du sport, etc.  C’est pourquoi nous devons réduire la durée d’écoute de ce passe-temps.

Charlotte Desbiens, École de l’Apprenti-Sage - 5e année, Isabelle Journault, enseignante

 

 

Dix jours sans ordinateur, jeux vidéo et télévision, quel défi pour les jeunes d’aujourd’hui!  Pour ma

 

part, je crois que je serais capable de réussir cet exploit.  Il y a tellement mieux à faire que de rester

 

toute la journée devant un écran.  J’ai tellement d’autres activités intéressantes à faire; par exemple,

 

mes devoirs, jouer dehors, faire de la bicyclette, jouer une partie de soccer, jardiner et regarder la

 

nature. Alors, ce projet de 10 jours sans ces appareils électroniques aura comme effet d’améliorer le

 

comportement et la santé des jeunes.  La télévision, les ordinateurs et les jeux vidéo contiennent

 

beaucoup de violence.  En écoutant les scénarios de plus en plus meurtriers présentés à la télévision,

 

en visitant des sites Internet à l’ordinateur et en passant beaucoup de temps à jouer à des jeux vidéo

 

sanglants, cela incite les jeunes à être agressifs.  Aussi en restant inactifs des heures devant ces

 

écrans on ne fait pas beaucoup d’exercices, c’est peut-être pourquoi les jeunes d’aujourd’hui ont un

 

excès de poids. Cela a pour effet que les jeunes sont moins en santé.

 

Mais, il n’y a pas que des défauts à ces instruments.  Prenons l’ordinateur qui peut devenir un

 

excellent moyen de communication, lorsqu’on l’utilise en ce sens.  Il est également un outil de travail

 

remarquable et efficace.  Et les jeux vidéo !  Ils sont souvent en anglais, ce qui amène les jeunes à

 

apprendre cette langue pour comprendre leurs jeux.  C’est aussi un moyen de détente et de

 

défoulement.   Tant qu’à la télévision, c’est un bon moyen d’apprentissage qui nous tient au courant

 

des derniers événements importants dans le monde entier.  Elle est aussi un loisir qui nous permet

 

d’apprécier les émissions éducatives et les histoires du cinéma.

 

Je crois que les effets de la télévision, de l’ordinateur et des jeux vidéo sur la personnalité des enfants

 

peuvent être différents d’un jeune à l’autre.  Certains jeunes influençables deviendront violents, tandis

 

que d’autres ne changeront pas.

 

En tant que jeunes, il faut bien doser nos périodes de jeux et de loisirs avec ces appareils

 

électroniques.  Il ne faut pas mettre plus de temps à être devant nos écrans que dehors pour prendre

 

l’air.  Il faut penser à notre santé et je crois que c’est à nous de le faire, ce n’est pas seulement le

 

temps qu’il faut regarder, c’est important de faire les bons choix d’émissions, de jeux et de sites pour

 

ne pas être attirés par la violence.  On est capables de s’amuser sans agressivité.

 

Charline Leclerc, École l’Arc-en-Ciel - 6e année, Sonia Lachance, enseignante

 

Entre les deux, mon coeur balance, mon opinion sur la télévision n’est pas très élevée.  Par contre, j’ai un petit faible pour les jeux d’ordinateur, mais qui pourrait être facilement remplacé.  J’aime jouer dehors et me baigner tout le long de l’été.  L’hiver, une activité qui me plaît beaucoup est de se lancer du haut du toit et d’atterrir dans un banc de neige.  Alors pourquoi attendre, je suis toute prête à relever le défi!  L’une des activités que je déteste faire est justement de ne rien faire.  Ce qui inclut regarder la télévision.

 

Je trouve que les jeunes d’aujourd’hui se retrouvent toujours devant la télévision, l’ordinateur ou la console vidéo.  Ils y dépensent tout leur argent sur des jeux, des CD d’ordinateur ou en locations de films.  Cela ne me laisse pas indifférente.  Le printemps est commencé, donc les balades en vélo devraient devenir courantes.  Le basket, le volley, le skate et plusieurs autres jeux de ballons devraient faire leur apparition et ainsi inciter les jeunes à sortir de la maison. Mais peut-être qu’elle ne réussira pas?  Savez-vous pourquoi je ne demande pas à mon père de faire cette épreuve, c’est parce qu’il faut qu’il regarde la météo.

 

J’ai lu à quelque part que, dans les écoles où ils ont fait l’activité, la violence a diminué de moitié.  Mais après 10 jours peut-être que j’aurais beaucoup changée, qui sait ? Maintenant que je vous ai dit tout ce que je pensais faire et ce que je pensais que mes parents diraient, j’espère que vous ferez cette activité et que vous réussirez.

Magalie Guérard, École de St-Laurent - 6e année, Bernard Croteau, enseignant

 

Personnellement, je crois que les parents devraient être un peu plus stricts sur le temps passé devant l’ordinateur, la console vidéo et la télévision. Cela me désole de voir tout ce beau monde qui ne fait pas grand effort physique et qui devient essoufflé bien trop rapidement.  Je crois que ce devrait être important de maintenir sa forme et son coeur et à l’habituer aux efforts.

Amélie Rochette, École l’Arc-en-Ciel - 6e année, Sonia Lachance, enseignante

 

 

Les scientifiques croient que si nous regardions moins la télévision cela diminuerait la violence de

 

moitié.  Suis-je d’accord?  Oui, car la télé nous projette tellement de violence autant verbale que

 

physique.  Il y a aussi les jeux violents des ordinateurs et jeux Nintendo.

 

Il y a de la violence partout.  Mais même sans électronique il y a de la violence, dans le journal et

 

même dans nos livres.  Qu’est-ce qu’on peut faire pour anéantir cette violence?  On peut

 

premièrement faire d’autres activités que de rester plantés devant la télé ou l’ordinateur.  On peut

 

jouer dehors, faire du sport, lire (sans violence) et même dormir.  Je pense que sans électronique le

 

monde serait bien meilleur, mais je ne pourrais m’en passer.

 

Les parents trouvent qu’il est plus enrichissant d’écouter les nouvelles que les dessins animés, ce

 

n’est pas entièrement vrai, car il y a cent fois plus de violence dans les informations que dans les

 

comiques.  La même chose pour la lecture.

 

Pour conclure, je pense qu’avec notre jugement nous sommes capables de déterminer les émissions

 

non violentes à la télévision.

 

Simon-Pierre Lafond, École l’Arc-en-Ciel - 6e année, Sonia Lachance, enseignante

 

Aujourd’hui nous avons reçu un défi de passer 10 jours sans télévision.  Je suis sûre de pouvoir réussir cette épreuve.  Alors, je vais vous dire ce que je pense faire. Cette épreuve est facile; il faut seulement mettre un peu de coeur.  Si j’en parlais à ma mère, je suis certaine qu’elle dirait que c’est une très bonne idée.  Et mon père, je n’ai aucune idée de ce qu’il dirait. Et maintenant, ce que je ferais.  J’aiderais surtout mon père à la cabane et à la ferme, je ferais des tâches ménagères, j’étudierais plus longtemps, je jouerais dehors et d’autres choses comme cela.  Dans l’ancien temps, ils n’avaient pas de télévision et ils vécurent quand même une belle vie.  Maintenant, revenons à notre époque.  Si je demandais à ma mère de faire cette activité avec moi, est-ce qu’après elle regardera moins la télévision? 

 

 


 

Annexes 17A-C

Réponses aux questionnaires

utilisés auprès des parents, des élèves et des membres du personnel de 10 écoles primaires en 2003-2004

 

Annexe 17A                  Évaluation par les parents-écoles primaires

Annexe 17B                  Évaluation par les élèves-école primaires
Annexe 17C                 Évaluation par le personnel enseignant-Écoles primaires

 

 

Annexes 18A-C - Réponses aux questionnaires utilisés à St-Malachie

 

Annexe 18A                  Évaluation des parents de St-Malachie

Annexe 18B                  Évaluation des élèves de St-Malachie
Annexe 18C                 Évaluation du personnel enseignant de St-Malachie

 

 

Annexes 19A-C - Réponses aux questionnaires utilisés dans les écoles secondaires

 

Annexe 19A                  Évaluation des parents de Montmagny

Annexe 19B1               Évaluation des élèves de Montmagny
Annexe 19B2               Questions complémentaires élèves de Montmagny
Annexe 19C                 Évaluation du personnel enseignant de Montmagny

 

(Rapports statistiques en format Excel)

 


Annexe 20

Programme d’activités alternatives

préparées par le comité de parents de l’école secondaire

 

Liste des activités proposées pour le Défi de la dizaine de l’école secondaire Louis-Jacques-Casault qui se tiendra du 26 avril au 5 mai

 

Il est possible de s’inscrire aux activités dans les trois municipalités soit, Berthier-sur-Mer, Cap-St-Ignace et Montmagny en assurant vous-même votre transport.

 

Bethier-sur-Mer :

1.                   Atelier pour l’entretien des vélos : 19h00 le 26 avril au chalet des loisirs et possibilités de faire buriner son vélo en collaboration avec Laurent Bouffard Sport et la sûreté du Québec.

2.                   Hockey cosom extérieur: 19h00 le 27 pour sec. 1-2 le 29 avril pour sec.3-4-5 pour tous le 3 mai aux loisirs de Berthier.

3.                   Initiation au tennis : 19h00 le 27 pour sec. 3-4-5 le 29 avril pour sec. 1-2 au loisirs de Berthier.

4.                   Vélo : Les 27-28-29-30 avril et les 2 et 3 mai départ du chalet des loisirs.

5.                   Atelier de cuisine : 18h00 le 28 avril au restaurant de la Plage en collaboration avec les Fermières et le restaurant, cuisiner sauce et pâtes pour le souper spaghetti du 1er mai. Carte $5/adulte $3/10 ans et moins.

6.                   Badminton :19h00 le 28 avril et le 4 mai, à l’école de Berthier.

7.                   Tennis : 19h00 le 28,30 avril et 2,3,4 mai au chalet des loisirs.

8.                   Basket-ball extérieur : 19h00 le 28, 30 avril et le 2,4 mai au chalet des loisirs.

9.                   Bingo et jeux de sociétés : 19h00 au chalet des loisirs, apportez votre jeu.

10.               Bibliothèque :19h00 le 30 avril et le 3 mai à l’école de Berthier pour apprendre à classer des livres.

11.               Soccer extérieur : 13h00 le 1er mai au chalet des loisirs.

12.               Volley-ball extérieur : 13h00 le 1er et 2 mai au chalet des loisirs.

13.               Souper spaghetti : 17h00 le 1er mai au chalet des loisirs.

14.               Messe de la dizaine : 19h15 à l’église de Berthier animée par les jeunes.

15.               Feu de camp : 20h00 le 1er mai aux loisirs de Berthier.

16.               Balle-molle : 13h00 le 2 mai au chalet des loisirs.

17.               Mini-projets de bricolage : 13h00 le 2 mai au chalet, confection de bracelet, collier et assiette décorative en collaboration avec les Fermières de Berthier.

18.               Ateliers d’artisanat : 13h00le 2 mai au chalet, foulard et couture en collaboration avec les Fermières de Berthier.

19.               Rallye-vélo : 19h00 le 4 mai départ du chalet.

20.               Billard, mississipi, ping-pong : 19h00 du 26 avril au 5 mai au sous-sol du chalet des loisirs.

 

Cap-St-Ignace :

1.                   Badminton: 17h00 à 19h00 le 26 avril et le 4 mai au gymnase de l’école Mgr Sirois.

2.                   Billard : 18h30 à 21h00 du 26 avril au 5 mai au centre des loisirs.

3.                   Jeux de société : 18h30 à 21h00 du 26 avril au 5 mai au centre des loisirs, cartes, dés, monopoly, dames, échec, scrabble, yum, rummy, rummoli, skipbo etc.

4.                   Apprendre à classer des livres : 19h00 le 26 avril et le 4 mai, bibliothèque. 

5.                   Cours de tricot : 19h00 le 26,28avril et le 3 mai à l’école Mgr Sirois. Pantoufle sur broches et foulard sur métier.

6.                   Hand-ball :17h00 à 18h00 les 27,28 avril et le 3 mai au gymnase de l’école Mgr Sirois.

7.                   Soccer : 18h00 à 19h00 le 27 avril au gymnase de l’école Mgr Sirois.

8.                   Aide aux devoirs : 16h30 à 17h30 les 27 et 29 avril et le 4 mai à la bibliothèque.

9.                   Initiation au chant : 19h00 le 27 avril à la bibliothèque par Renée Blais.

10.               Discussion parent-ados : 19h00 le 27 avril à l’école Mgr Sirois.

11.               Bibliothèque : 19h00 à 20h30 le 28,30 avril gratuit.

12.               Basket-ball : 17h00 à 18h00 le 29 avril au gymnase.

13.               Hockey cosom : 18h00 à 19h00 le 29 avril au gymnase de l’école Mgr Sirois.

14.               Cours de danse country pop : 19h30 à 21h00 le 29 avril à la salle communautaire avec Linda Sansoucy.

15.               Soirée révélation de jeunes talents : 19h00 le 30 avril à la salle communautaire du Cap.

16.               Volley-ball : 13h00 le 1er mai au gymnase de l’école Mgr Sirois, tournoi en salle.

17.               Marche en foret : 10h00 le 1er mai départ de la salle communautaire du Cap par autobus, apportez votre dîner en collaboration avec les Optimistes du Cap. Grignotines, fruits et boissons gazeuses incluses.

18.               Nettoyage du sentier le petit-cap : 10h00 le 1er mai départ de la salle communautaire.

19.               Bricolage : 10h00 à 12h00 le 1er mai à l’école Mgr Sirois. Confection de bracelets de ficelles.

20.               Kin-ball : 13h00 le 2 mai au gymnase de l’école Mgr Sirois, tournoi, formez votre équipe.

21.               Atelier d’entretien de vélo : 13h00 le 2 mai au centre des loisirs.

22.               Cours de cuisine : 19h00 le 3 mai, à la salle communautaire, offert par Marjolaine et Danielle Leblanc.

 

Montmagny :

1.                   Marche de solidarité : 12h15 à 13h00 le 26 avril, suivant un parcours prédéfini dans les rues de Montmagny pour sensibiliser la population au Défi de la dizaine que nous commençons. Il est nécessaire d’avoir le plus d’élèves possibles pour avoir un impact important.

2.                   Musculation : 12h00 à 13h00 le 26,27,28,29,30 avril et le 3,4,5 mai dans le local de l’école Casault.

3.                   Bain libre : 12h00 à 13h00 le 26,28 avril et le 3,5 mai ; 20h00 à 21h00 le 27,29 avril et le 4 mai; 14h00 à 15h00 et 19h00 à 20h00 le 1er mai; 13h30 à 15h00 et 18h00 à 19h00 le 2 mai. Casque de bain obligatoire, gratuit avec la carte étudiante.

4.                   Ping-pong : 12h00 à 13h00 du 26 au 30 avril et du 3 au 5 mai la grande salle.

5.                   Quilles : 16h00 à 18h00 du 26 au 30 avril et du 3 au 5 mai derrière le Cégep.

6.                   Jeux de société : 16h00 à 18h00 du 26 au 30 avril et du 3 au 5 mai dans la grande salle. Apportez votre jeu.

7.                   Cours de Baladi : 16h00 à 18h00 le 26 avril et le 3 mai. COMPLET.

8.                   Menuiserie : 16h00 à 18h00 le 26,29 avril et 12h00 à 13h00 le 27, 28 avril et le 4,5 mai au local de  l’école prévu à cet effet. Confection de différentes pièces, plusieurs modèles possibles, pour les cours du midi, vous devez vous inscrire à 2 ateliers pour terminer votre pièce.

9.                   Cours de tricot : 18h00 à 21h00 le 26,28 avril et le 3 mai, à l’école. Confection d’un foulard sur broches.

10.               bibliothèque : libre aux heures disponibles soit du 26 au 30 avril et du 3 au 5 mai de 18h00 à 21h00.

11.               Cours de peinture : 18h00 à 21h00 le 26,28 avril au local de l’ancienne gare de Montmagny. Acrylique sur toile par Mme Chantal-Jeanne Garant.

12.               Amuseurs publics : 18h00 à 21h00 le 26,28 avril  et 18h00 à 20h00 le 3 mai. Formation de 8 heures par l’école de cirque de Québec en collaboration avec le service de loisirs de Montmagny.  Vous devez vous inscrire au 3 ateliers. Sec.4 et 5. possibilité d’emploi.

13.               Confection de bijoux avec billes : 12h00 à 13h00 le 27 avril  par Odile thibault. COMPLET.

14.               Basket-ball :18h00 à 21h00 le 27,29,30 avril au gymnase, formez une équipe.

15.               Cours de cuisine : 18h00 à 21h00 le 27 avril et le 4 mai à la cuisine du centre d’accueil de Montmagny, offert par le chef cuisinier du restaurant La Belle-Époque. Au menu, soupe et biscuits. COMPLET.

16.               Work-out : 19h00 à 20h00 le 27, 29 avril et le 4 mai à l’école Beaubien.

17.               Chorale Hallélou : 19h00 à 22h00 le 27 avril et le 4 mai à l’expodrome Boulet. Possibilité de participer aux pratiques de la chorale.

18.               Impro : 12h00 à 13h00 le 28 avril au local 2201 par M. Noël Delisle.

19.               Démonstration scientifique : 16h00 à 18h00 le 28 avril au Cégep de LaPocatière. Offert par Mme Geneviève Martineau.

20.               Forme-active : 16h00 à 18h00 le 29 avril et le 4 mai. Entraînement en salle au 25 Taché Ouest. Chandail avec manches et serviette obligatoire. Gratuit avec la carte étudiante.

21.               Hockey cosom : 18h00 à 21h00 le 29 avril 13h00 à 16h00 le 2 mai à l’école. Formez une équipe.

22.               Jam de musique : 16h00 à 18h00 le 30 avril à l’école offert par Music’art. Apportez votre instrument de musique, gratuit.

23.               Danse en ligne : 18h00 à 20h00 le 30 avril à l’école St-Nicolas avec M. Durepos.

24.               Skate-board : 13h00 le 1er mai au parc de Skate-board de Montmagny, en collaboration avec le service des loisirs. Compétition 14 ans et moins et 15 ans et plus.

25.               Cours de funky : 15h00à 16h00 le 1er mai à l’école par les ateliers Magny-Danse. COMPLET.

26.               Patin à roues alignées : 13h00 le 1er mai au parc St-Nicolas.

27.               Pique-nique : 17h00 le 1er mai au parc St-Nicolas.

28.               Feu de camp : 20h00 le 1er mai au parc St-Nicolas.

29.               Disco : 21h00 à 23h00 le 1er mai au parc St-Nicolas.

30.               Visite centre des migrations : 13h00 le 1er, 2 mai. Gratuit avec la carte étudiante. Film non disponible.

31.               Badminton : 13h00 à 16h00 le 2 mai dans un gymnase d’école.

32.               Souper spaghetti : 17h00 le 2 mai à la cafétéria de l’école. Carte en vente à $5/personne pour nous aider à financer les activités.

33.               Soirée amateurs : 19h00 le 2 mai à la salle Edwin Bélanger. Venez nous faire découvrir vos talents. Inscriptions nécessaires.

34.               Collecte de sang : 16h00 à 21h00 le 3 et 4 mai au Bûcheron en collaboration avec les Chevaliers de Colomb et Héma-québec. Vous devenez des ambassadeurs pour solliciter la population à donner du sang.

35.               Soirée dévoilement : 19h00 le 5 mai à  la salle Edwin Bélanger. Dévoilement des heures volées aux écrans ainsi que les prix de participations.

                                

 


Annexe 21

Communiqué du 21 avril émis par l’École secondaire de Montmagny

 

 

                                                                                                         Pour publication immédiate

 

 

 

 

Première école secondaire à relever le défi

Les élèves de l’école secondaire Louis-Jacques-Casault vivront dix jours sans écran

 

Montmagny, le 21 avril 2004- Quelques écoles primaires relevaient récemment le défi. Mais voilà que du 26 avril au 5 mai 2004, l’école secondaire Louis-Jacques-Casault de Montmagny sera la toute première école secondaire du Québec à tenter de réussir le Défi de la dizaine sans écran.

 

Au cours de ces dix jours, les 1 000 élèves de l’école secondaire seront invités à remplacer les heures passées devant la télévision, les jeux vidéos et l’ordinateur, par des participations à quelque quarante activités sportives, culturelles, sociales et communautaires organisées dans les municipalités de Montmagny, Saint-François, Berthier-sur-Mer et Cap-Saint-Ignace.

 

En avril 2003, l’Association des comités de parents des régions de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches invitait les conseils d’établissements de son territoire à lancer aux élèves le Défi de la dizaine sans télé ni jeu vidéo. Onze écoles primaires ont répondu à l’appel. Maintenant, on se tourne vers les élèves du secondaire.

 

Les jeunes d’aujourd’hui sont branchés au petit écran plus de 20 heures par semaine. Plus de la moitié d’entre eux ont la télé dans leur chambre. La communication avec les parents est d’environ 35 minutes par semaine. Enfin, les statistiques démontrent une augmentation de 300% du nombre de jeunes aux prises avec des troubles de comportements depuis les 15 dernières années. Estomaqué par ce constat, le Conseil d’établissement de l’école secondaire Louis-Jacques-Casault, s’est donné comme mission de sensibiliser les jeunes de l’école.

 

«Nous ne faisons par ici le procès des écrans puisque nous pouvons y trouver plusieurs facteurs positifs. Mais certaines conséquences négatives nous troublent. En plus d’augmenter leur tolérance à la violence, la surconsommation provoque l’isolement de nos jeunes, le manque de communication et l’augmentation de l’inactivité», a expliqué Madame Johanne Talbot, présidente du conseil d’établissement de l’école secondaire Louis-Jacques-Casault.

 

En décembre dernier, après une rencontre avec Monsieur Jacques Brodeur, instigateur québécois du Défi de la dizaine sans écran, le Conseil d’établissement décidait d’aller de l’avant dans ce projet. Une dizaine de parents se sont regroupés sous un comité organisateur et ils ont préparé une brochette d’activités afin d’occuper les jeunes au cours des dix jours que durent le Défi.

 

Et les objectifs liés au projet sont nombreux. «On souhaite faire vivre aux jeunes un voyage formidable : celui de passer du monde virtuel au monde réel. Leur donner ainsi l’occasion, le goût et les moyens d’explorer leur milieu de vie dans les semaines et les mois suivants, et ce de leur propre chef. Toutefois, on ne saurait dire si les ados vont considérer le Défi comme une entrave à la liberté ou une occasion de remettre en question la société de consommation», soulignait fièrement Madame Talbot en ajoutant que l’engagement des parents et de la communauté et des organismes du milieu était essentiel pour en assurer le succès.

 

Par un pareil Défi, on veut donner aux jeunes l’occasion de découvrir leur propre potentiel, l’occasion de découvrir leur communauté, les sortir de l’isolement, leur offrir un mode de vie apte à améliorer leur estime de soi, et bien sûr, réduire la violence à l’école et dans les différents milieux familiaux.

 

Avant que ne débute le Défi de la dizaine sans écran, chaque élève aura pris soin de noter sa consommation habituelle quotidienne de télévision, de jeu vidéo et d’ordinateur. Lorsque se met en branle le Défi, l’élève identifie quelles activités remplaceront le temps passé devant l’écran. Enfin, la veille du dernier jour, l’élève indique combien d’heures ont été enlevées de sa consommation habituelle.

 

Le 5 mai, les heures récupérées par l’ensemble des élèves seront additionnées afin que soit dévoilé le total d’heures «volées» par le Défi de la dizaine sans écran.

 

 

-30-

 

 

Source :         Stéphane Poirier, Agent d’information, 418-248-2016 poste 282                  

Renseignements :   

Madame Johanne Talbot, présidente, Conseil d’établissement, 418-248-7313


Annexe 22

Situations d’écriture

soumises aux élèves de l’ École

Louis-Jacques-Casault pour préparer le Défi

 

 

Situations soumises au 1er cycle

 

1. Violence verbale

Julien, 9 ans, joue au hockey dans une mini ligue régionale. Lors des matches, certains parents crient après les enfants. Certains enfants, sous la pression, finissent par imiter des bagarreurs de la LNH ou des brutes de la ligue de garage. Parfois, certains joueurs vont même jusqu’à engueuler le défenseur ou le gardien de leur propre équipe lorsque l’adversaire  réussit à compter. Le vocabulaire utilisé par les parents pour s’adresser à l’arbitre sont grossiers. La ville de Montmagny t’invite à former une brigade volante d’ados bénévoles qui feront réfléchir les parents sur les attitudes contraires à l’esprit sportif. Que suggères-tu ? Raconte-nous votre première expérience à l’aréna ?

 

2.  Rupture amoureuse

La petite amie de cœur de Fred lui a annoncé qu’elle voulait rompre sa relation avec lui. Il accepte mal la décision de Julie. À la récré, les amis de Fred lui recommandent de punir Julie. « Tu devrais faire circuler des rumeurs à son sujet pour salir sa réputation » suggère le premier. Un autre croit qu’il devrait l’engueuler en public. Un autre propose de frapper le garçon qu’il a vu en sa compagnie. Tu écoutes tous ces conseils. Après que tous se soient éloignés, tu prends Fred à part et tu lui donnes ton avis. Que lui dis-tu?  

 

3.  Ingrédient commercial

Un producteur de jouets utilise des émissions complètes pour annoncer ses produits. Il bourre ces émissions de violence, de scènes d’explosion, de terreur, de karaté, de massacres pour capter l’attention des enfants, les manipuler et leur faire désirer leur prochain cadeau de Noël. Résultat ? La compagnie a encaissé des profits accrus grâce à des émissions comme Pokémon, Power Rangers, Ninja Turtles, GI Joe, Transformers. Ces émissions présentent la violence aux tout-petits comme une façon normale de régler les problèmes. Les périodes de récréation servent aux enfants à imiter les héros de ces émissions. Tu écris aux propriétaires de la compagnie pour expliquer les dommages qu’ils occasionnent en se comportant comme des prédateurs. Tu fais des suggestions de héros et héroïnes qui pourraient être utiles aux enfants.

 

4.  Lobe frontal  

Un chercheur japonais vient de faire une découverte surprenante. Les jeunes qui passent leur temps sur des jeux vidéo subissent une atrophie du lobe frontal, là où nous prenons nos décisions morales. La plupart des jeux vidéo entraînent à répondre à un stimulus le plus rapidement possible, sans réfléchir. Il a comparé l’activité cérébrale de personnes qui s’adonnent à de tels jeux à d’autres qui tentent de résoudre des problèmes mathématiques et à d’autres qui lisent. La différence était  évidente.

Le chercheur considère que cette découverte n’est pas sans lien avec la croissance de la violence juvénile que rencontrent nos sociétés depuis 15 ans. Il prédit que la situation empirera dans les années à venir. Tu écris un article pour mettre les parents en garde et leur suggérer autre chose pour Noël. 

 

5. Le Défi des 10 jours

À l’école St-Thomas, à Montmagny, les élèves ont décidé librement de passer 10 jours sans télé, ni film, ni jeu vidéo, ni ordinateur. Certains ont reçu l’aide de leurs parents, d’autres pas. L’expérience avait d’abord été tentée dans une école primaire de San José, en Californie. Là-bas, on a constaté une baisse de la violence physique (40%) et verbale (50%). Les élèves les plus violents sont ceux qui ont accompli les progrès les plus importants. L’expérience a aussi entraîné une réduction de l’obésité. Crois-tu réaliste de vivre une expérience semblable au secondaire ? S’il faut se priver de télé, quelles activités alternatives suggères-tu pour attirer les ados les plus accros?

On t’offre d’écrire une lettre aux élèves de ton école qui jugent un tel DÉFI insignifiant. Ils sont certains que la télé ne les influence pas. Comment les convaincras-tu d’essayer ?   

 

 

Situations soumises au 2e cycle

 

1.  Témoins volatiles

À l’aréna, samedi dernier, un fils vient retrouver son père à la cantine après son match. Ce dernier, éméché, commence à l’engueuler. Les insultes sont de plus en plus grossières à mesure que le ton monte. Le jeune garçon subit en silence. Le père va même jusqu’à cracher sur son fils. Après 10 longues minutes, parmi la vingtaine de témoins, un jeune homme de 16 ans demande au père de cesser. Ce dernier s’en prend à l’intervenant qui ne fait pas le poids face à l’homme assez costaud. Il encaisse quelques coups. La serveuse appelle la police. Le jeune tente de se protéger. Les autres témoins ne bougent pas. Lorsque les policiers arrivent et veulent questionner des témoins, plusieurs quittent. D’autres prétendent n’avoir rien vu. Seulement  deux personnes acceptent de témoigner. Après le départ des agents, des hommes justifient leur silence en expliquant qu’ils ne coopéreront jamais avec les « cochons ». Qu’aurais-tu fait?     

 

 

2.  Forme prioritaire                                  

On constate que, chaque année, dans ton école, la violence et l’isolement qu’elle provoque fait perdre à plusieurs le goût de venir à l’école et, parfois même, le goût de vivre. Les agresseurs, après s’être amusés à harceler des personnes timides,  semblent complètement indifférents aux conséquences de leurs gestes. Dans le but d’éliminer les formes de violence qui font le plus de dommages à l’estime de soi des victimes, on te demande ton avis. 

1) La violence est-elle vraiment un problème important dans ton école ? Quelles formes prend-elle ?

2) À quelle de forme de violence faut-il s’attaquer prioritairement ? 

3) Quels moyens suggères-tu pour enrayer cette forme de violence?

Tu peux également choisir d’expliquer au directeur que si certaines personnes acceptent d’être victimes, c’est parce qu’elles aiment ça. Elles sont premières coupables de leur souffrance.

 

3.  Incitation à la violence

Lors d’un débat télévisé sur la violence, un invité dénonce la violence dans les pays en guerre, les sommes énormes englouties dans le commerce des armes, les attentats terroristes et, plus près de nous, la violence des bandes de motards criminels qui se disputent le trafic des drogues. Un deuxième invité dénonce la violence utilisée pour amuser les tout-petits et celle utilisée comme ingrédient de marketing pour attraper les ados. Cette violence commence par entrer dans le cerveau des bambins sous forme d’émission amusante. En devenant ados puis adultes, ces personnes la jugeront normale, naturelle, acceptable. Eminem, Marilyn Manson, Doom, Vice City, South Park et Les Simpson, voilà des produits culturels comparables à une eau bourrée de bactéries. La télé est-elle une gardienne d’enfants fiable ? Amuseur public ou abuseur d’enfants ?

Tu donnes une conférence à de futurs parents.   

 

4.  Violence familiale

Chaque année, au Québec, plus de 8 000 femmes et enfants doivent s’enfuir de leur propre domicile parce qu’un conjoint ou un père les menace ou les fait souffrir. Les gouvernements québécois et canadien prétendent manquer de budget pour fournir des refuges à ces victimes dont le nombre augmente chaque année. On t’offre 3 choix.

Écrire un message aux premiers ministres Charest et Martin pour réclamer des refuges pour ces personnes. Prononcer une conférence à des pères violents. Donner des conseils à des mères violentées.

 

5. Le Défi des 10 jours

À l’école St-Thomas, à Montmagny, les élèves ont décidé librement de passer 10 jours sans télé, ni film, ni jeu vidéo, ni ordinateur. Certains ont reçu l’aide de leurs parents, d’autres pas. L’expérience avait d’abord été tentée dans une école primaire de San José, en Californie. Là-bas, on a constaté une baisse de la violence physique (40%) et verbale (50%). Les élèves les plus violents sont ceux qui ont accompli les progrès les plus importants. L’expérience a aussi entraîné une réduction de l’obésité. Crois-tu réaliste de vivre une expérience semblable au secondaire ? S’il faut se priver de télé, quelles activités alternatives suggères-tu pour attirer les ados les plus accros?

On t’offre d’écrire une lettre aux élèves de ton école qui jugent un tel DÉFI insignifiant. Ils sont certains que la télé ne les influence pas. Comment les convaincras-tu d’essayer ?   

 

 

 

 

 

 


Annexe 23

Enquête réalisée par les élèves du secondaire

auprès d’adultes de leur milieu

 

Les élèves sont invités à poser les questions ci-dessous à 5 personnes de plus de 16 ans. On coche l’énoncé qui correspond le plus à l’opinion de la personne répondante.

 

1.                   Croyez-vous que, dans notre société, la violence est un problème …


a. ( ) qui augmente ?
b. ( ) stable ?
c. ( ) qui diminue?

2.                   Croyez-vous qu’au cours des dernières années, la violence verbale entre jeunes (impolitesse, vulgarité, agressivité, intimidation, harcèlement)…

 

a. ( ) a augmenté ?
b. ( ) est restée stable ?
c. ( ) a diminué ?

 

3.                   Diriez-vous que la violence véhiculée par la télé et les jeux vidéo influence les enfants…


a. ( ) Beaucoup                                                         d. ( ) Pas du tout
b. ( ) Assez                                                               e. ( ) Je ne sais pas
c. ( ) Peu 
 

4.                   L’école doit protéger sa population contre la violence. Les télédiffuseurs…

 

a. ( ) devraient contribuer aux efforts de prévention de la violence.

b. ( ) ne peuvent rien faire pour contrer la violence.

c. ( ) Je ne sais pas.

 

5.                   Puisque la télé présente la violence comme un mode acceptable de résolution des conflits, certains réclament qu’on interdise son utilisation dans les émissions pour enfants.  Êtes-vous …

 

a. ( ) D’accord 

b. ( ) En désaccord 

c. ( ) Je ne sais pas

 

6.                   Depuis 20 ans, la violence diffusée à la télé augmente chaque année. Certains demandent que les films de grande violence ne puissent débuter avant 22 heures. Qu’en pensez-vous ?

 

a. ( ) Je suis d’accord 

b. ( ) Je ne suis pas d’accord 

c. ( ) Je ne sais pas


 

7.                   Dans certaines écoles, on veut lancer aux enfants un défi, celui de vivre sans télé ni jeu vidéo pendant 10 jours. Seriez-vous prêt à aider les enfants que vous connaissez à relever ce défi ?

 

a. ( ) Oui

b. ( ) Non

c. ( ) Pas de réponse

 

8.                   Combien de fois par année, selon vous, un policier de New-York utilise-t-il son arme ?

a.                   ( ) Plus de 50 fois

b.                  ( ) Entre 25 et 50 fois

c.                   ( ) Entre 5 et 25 fois

d.                  ( ) Moins de 5 fois

 

 

 


Annexe 24

Comment procéder pour participer au Défi,

Consignes aux conseils d’établissement

 

1.                   Le Conseil d’établissement ou le Conseil d’école prend connaissance du DÉFI, adopte une résolution à l’effet d’y participer et mandate une personne pour devenir répondante du dossier pour l’école.

2.                   La personne répondante complète le formulaire d’inscription au nom de l’école.

3.                   Le Conseil écrit une lettre à tous les parents pour leur expliquer le sens du DÉFI qui sera lancé à tous les enfants de l’école et les dates où il sera tenu. Cette lettre peut être remise aux élèves et lue avec eux au cours de la première rencontre décrite ci-dessous.

4.                   Le personnel de l’école est rencontré pour recevoir les outils mis à sa disposition pour aider les élèves à relever le DÉFI.

5.                   Les élèves sont rencontrés à 3 reprises. Première rencontre, lecture d’une lettre leur expliquant en quoi le DÉFI consiste, chaque élève complète une grille où il inscrit sa consommation télévisuelle quotidienne (émissions, films et jeux vidéo). Un travail de recherche est donné aux élèves comme devoir. Chaque élève Deuxième rencontre, les élèves dressent l’inventaire de toutes les activités qui pourraient remplacer la télé. Les élèves apportent la liste à la maison pour y ajouter les suggestions des parents. Troisième rencontre, chaque élève complète en classe son  calendrier personnel de la dizaine. Le calendrier est apporté à la maison où les parents aident à le compléter.

6.                   Le DÉFI 2003 débute le 23 avril. La grille de suivi personnel est présentée dans toutes les classes au cours de la matinée du 23. Chaque matin, tout au long du DÉFI, l’enseignante aide ses élèves à compléter la grille en y inscrivant les données de la veille.

7.                   Le 1er mai, chaque élève fait authentifier sa grille personnelle par ses parents.

8.                   Le 2 mai, au cours de l’avant-midi, chaque élève fait son bilan personnel. Il fait la somme des heures de consommation télévisuelle récupérées. On fait le total pour la classe et on dessine deux baromètres représentant la consommation totale de la classe avant et après la dizaine.  Un échange, en classe,  permet aux élèves d’apprécier leur DIZAINE. Au cours de l’après-midi du 2 mai, on rassemble tous les élèves au gymnase et chaque classe présente son baromètre. On additionne alors les heures récupérées par chaque classe. Une remise de médailles d’or, d’argent et de bronze peut se faire lors du rassemblement.  

9.                   Au cours de la semaine suivante, un premier questionnaire est envoyé aux parents afin de recueillir leur bilan de la DIZAINE. Quatre semaines plus tard, un deuxième questionnaire est envoyé aux parents pour savoir s’ils ont adopté de nouvelles habitudes de consommation ainsi que leur avis sur l’utilité du DÉFI.  


Annexe 26

Texte de la vidéo du DÉFI de la DIZAINE

Narration

 

La vidéo de 20 minutes comprend 6 parties : l’intro, 4 minutes, la préparation au DÉFI, 4 minutes, pendant la Dizaine, 4 minutes, l’après DÉFI, 7 minutes, la conclusion, 1 minute, le générique.

 

1. INTRO, 4 minutes

(Une voix hors champs lit le texte dans les encadrés ci-dessous. Pendant la lecture, on voit défiler à l’écran des images d’enfants dans une cour de récré, descendant d’un autobus scolaire, circulant dans un corridor d’école, s’amusant dans une cour de récré, en train d’écouter attentivement, montant dans un autobus scolaire, toutes ces images d’enfants vivants, réels et magnifiques sont entrecoupées (dans l’ordre) de scènes de Pokémon, Tortues Ninja, Les Simpson, South Park, Harry Potter, Terminator, Seigneur des anneaux, Freddy, EMINEM, Marilyn Manson, DOOM, Vice City. L’idée, c’est de montrer comment les enfants sont merveilleux au naturel, naturellement pacifiques, mais comment les extraits courts (sans aucun son ou avec son barbare) viennent gâcher leur vie, par leur fréquence et leur brutalité. Le contraste doit frapper)

 

TEXTE de l’intro 

L’influence de la téléviolence n’est plus à démontrer. Plusieurs centaines d’études ont fait la preuve que l’exposition à des scènes violentes accroît l’agressivité des enfants, les désensibilise, les déresponsabilise, en même temps qu’elle modifie leur perception de la réalité. La violence n’est plus seulement un spectacle car avec les jeux vidéo, les enfants peuvent maintenant s’amuser à la commettre. La téléviolence est un ingrédient de marketing qui accroche les enfants avant même qu’ils ne puissent distinguer la fiction de la réalité.  Les jeunes peuvent facilement témoigner de l’influence de la téléviolence autour d’eux.

 

(Insertion d’images tirées du VOTE des jeunes)

 

La consommation massive de téléviolence a des effets secondaires.

Au cours des 15 dernières années, les crimes violents n’ont cessé d’augmenter et c’est chez les jeunes qu’on a constaté la plus forte hausse. Le taux de crimes violents est deux fois plus élevé chez les jeunes que chez les adultes.

Durant la même période, dans nos écoles primaires, le nombre d’enfants aux prises avec des troubles de comportement a triplé. La téléviolence n’est pas seule responsable, mais elle y a contribué de façon majeure.

Pendant ce temps, malgré les dommages qu’elle occasionne, la téléviolence déversée dans nos foyers n’a pas diminué. En huit ans, les télédiffuseurs privés ont augmenté les doses de 432%. (animation)

 

Les émissions pour enfants contiennent de 3 à 6 fois plus de violence que les émissions pour adultes. En moyenne, on y retrouve plus de 40 actes d’agressions à l’heure.

TABLEAU 1)

88% des actes d’agression sont maintenant présentés avant 21 heures.

(TABLEAU  2)

Pire, dans la presque totalité des films et émissions, le héros recourt lui aussi à la violence pour arrêter les méchants. Comment un enfant peut-il désapprouver le comportement de son héros ?  

Au cours des dernières années, les jeux vidéo ont accaparé une plus grande part du marché. Ils transmettent à nos jeunes le plaisir de tuer soutient Dave Grossman, psychologue de l’armée des Etats-Unis.

 

En avril 2003, les grandes organisations professionnelles de la santé et de l’éducation du Québec déclaraient que la violence télévisée contribue à l’augmentation de la violence physique et verbale. Elle affecte aussi indirectement les enfants qui n’y sont pas exposées.

 

 

Devant un tel consensus, on peut facilement se demander ce qu’il adviendrait si les enfants cessaient de consommer cette téléviolence ?

 

C’est ce qu’a voulu vérifier Tom Robinson, professeur de médecine à l’Université de Californie à Los Angeles. Il a rencontré des enfants et des parents d’une école primaire de San José et les a convaincus de se passer de télé durant 10. Le résultat obtenu est impressionnant ? 20 semaines après l’expérience, la violence physique avait diminué de 40% et la violence verbale de 50%. Les enfants qui ont connu la plus importante amélioration sont ceux qui avaient manifesté le plus d’agressivité avant le début. (JB parle) Durant ces 10 jours, le docteur Robinson a également constaté une réduction significative de l’obésité.  Mis au courant de cette expérience, des parents de la région de Québec et de Chaudière-Appalaches ont décidé de lancer un défi similaire à leurs enfants.

 

(Le TITRE apparaît à l’écran)

« Le Défi de la Dizaine sans télé ni jeu vidéo »

 

 

2. Première partie, 4 minutes

 

Pour des enfants qui passent plus de 20 heures par semaine accrochés au petit écran, survivre 10 jours sans télé ni jeu vidéo, c’est l’équivalent d’un exploit olympique. Le Défi requiert une concertation serrée entre les enfants, les parents et le personnel de l’école. Pas question d’obliger les jeunes. Comme plusieurs enfants accordent un pouvoir énorme au petit écran, il faut réduire leur sentiment d’impuissance. 

(Texte apparaissant à l’écran)

Avant le Défi, ON SE PRÉPARE…  

 

Pour relever un exploit olympique, il faut se préparer. Durant cette phase préparatoire, les enfants apprennent le nom des principales bactéries toxiques présentes à la télé, pourquoi on utilise cette violence, pourquoi la téléviolence nous rend insécures, comment les jeux vidéo violents nuisent à notre santé. Pour relever le Défi, les enfants se mettent à la recherche d’activités qui remplaceront la télé et les jeux vidéo. 

(Témoignages d’enfants, parents, enseignants)

 

3. Deuxième partie, 4 minutes

(Texte apparaissant à l’écran)

Pendant les 10 jours, ça bouge !

 

Les enfants qui craignaient de s’ennuyer sans télé ni jeu vidéo découvrent et savourent une vie passionnante où la réalité procure beaucoup plus de plaisir et de satisfaction que la consommation des fictions artificielles de la télé. Et que dire des parents qui redécouvrent  une vie familiale plus riche et signifiante ?

(Témoignages d’enfants, parents et enseignants)

 

4. Troisième partie, 7 minutes

(Texte apparaissant à l’écran)

Après le Défi, que reste-t-il ?

(Insertion de témoignages d’enfants, parents, enseignants, direction, membres de la communauté)

 

5. CONCLUSION,  1 minute

 

(Texte lu par une voix hors champs)

Le Défi des 10 jours est un exploit dont les enfants sont fiers. C’est aussi une aventure qui laisse des traces à la maison autant qu’à l’école. Le Défi permet de rapprocher les membres de la famille, d’augmenter l’estime de soi des jeunes, de favoriser la pratique d’activités physiques, de rapprocher les parents de l’école, de rapprocher l’école et la communauté.

 

(Insertion des témoignages, puis, le texte suivant apparaît à l’écran lentement)

 

« Pour élever un enfant, il faut tout un village » (Proverbe africain)

 

FIN

 

6. Générique

 

Merci aux élèves, aux parents et au personnel des écoles

 

Chanoine-Côté, à Vanier,

 

Aux-quatre-Vents, à St-Malachie.

 

 

Caméra

Mario Lemay

 

Montage

Mario Lemay

 

Narration

Jacques Morin

 

Entrevues

Céline Bilodeau et Jacques Brodeur

 

Idée originale

Jacques Brodeur

 

Réalisation

EDUPAX

 

Production

L’Association des comités de parents de la

Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches

 

Reconnaissance

 

Dr Thomas N. Robinson, Université Stanford, Californie

 

Le Syndicat de l’enseignement de la région de Québec

 

L’Association TROP

 

Les réseaux de télévision SRC, TQS et TVA

 

Ce projet a bénéficié de l’aide financière dans le cadre de la Stratégie nationale de la prévention du crime du Canada en collaboration avec le Ministère de la sécurité publique du Québec

 

 


Annexe 27

Message aux parents,

Consignes pour aider votre enfant dans le cadre de la

Préparation au « DÉFI de la DIZAINE sans télé ni jeu vidéo »

 

Nous préparons nos élèves à relever le DÉFI de la DIZAINE sans télé ni jeu vidéo. Vous trouverez ci-joint une liste d’activités et une grille où nous vous invitons à inscrire les activités que votre enfant utilisera pour remplacer la télé, les jeux vidéo et l’ordinateur.

 

Pourquoi un tel DÉFI ?

Parce que dans les écoles où un tel DÉFI a été proposé, la violence physique et verbale a diminué et les parents ont constaté diverses améliorations à la vie familiale.

 

Nous sommes curieux de savoir si ces changements se produiront avec nos élèves. Nous vous invitons donc

-                      à lire avec votre enfant la liste des activités préparée à l’école,

-                      à compléter la grille horaire en fonction des préférences de votre enfant et de vos disponibilités. Nous suggérons d’utiliser un crayon au plomb de façon à pouvoir corriger la liste en cours de route.

 

Le DÉFI se tiendra du (modifier les dates pour votre école) 26 avril au 5 mai.

Si votre enfant possède un appareil dans sa chambre, il serait sage de convenir avec lui ou elle de ce que vous allez faire pour éviter la tentation. D’ici au DÉFI, à l’école, nous motiverons les enfants. Pendant le DÉFI, nous consacrerons du temps, chaque jour, à compiler les résultats de la veille avec nos élèves.

 

Bien entendu, le rôle que vous allez jouer à la maison sera déterminant. Le DÉFI est une occasion merveilleuse pour améliorer la concertation entre la famille et l’école. Cette concertation est indispensable pour préparer la prochaine génération.

 

Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à visiter le site du DÉFI  à www.EDUPAX.org  . N’hésitez pas à communiquer avec nous au besoin.

 

Merci de votre collaboration.

 

 

 

Présidente du Conseil  d‘école

 

 

Directrice

Numéro de téléphone à l’école


Annexe 29

Communiqué de l’ACP 03-12 du 30 mars 2004

 

COMMUNIQUÉ

Des élèves de 11 écoles ayant survécu 10 jours sans télé ni jeu vidéo

assistent aujourd’hui à la

Première de la vidéo « DÉFI de la DIZAINE sans télé ni jeu vidéo »

 

 

 

En avril 2003, l’Association des comités de parents des régions de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches invitait les conseils d’établissement de son territoire à lancer aux élèves le « DÉFI de la DIZAINE sans télé ni jeu vidéo". Onze écoles ont répondu à l’appel. (Voir liste jointe)

Aujourd’hui, près d’un an plus tard, l’ACP 03-12 est heureuse de lancer la vidéo tournée dans le cadre du DÉFI, devant des délégations d’élèves et de parents des 11 écoles qui ont participé.

 

Une vidéo qui retrace l’origine du DÉFI

Les enfants d'aujourd'hui sont branchés au petit écran plus de 20 heures par semaine. Plus de la moitié d’entre eux ont la télé dans leur chambre. On comprend donc facilement que la privation volontaire de petit écran durant 10 jours équivaut à un véritable exploit olympique.  Conscient des centaines d'études sur la téléviolence (voir annexe) et curieux de savoir si cette influence était réversible, Tom Robinson, professeur de médecine à UCLA, a tenté l’expérience des 10 JOURS avec des élèves du primaire de San José, en Californie. Résultats ? Réduction de la violence verbale (50%) et de la violence physique (40%). Surprise, les enfants les plus agressifs accomplissent les progrès le plus importants. En bonus, Robinson note aussi une réduction significative de l'obésité.

Possible à Québec ?

  La vidéo produite par l’ACP 03-12  présente des élèves, des parents, des enseignants, des                                   directions d’école et des membres de la communauté qui se préparent, vivent et tirent  des leçons du DÉFI pour leur milieu.  Chaque école comptabilisait le temps récupéré par les élèves.  80% des élèves ont réduit leur consommation.  20% des enfants ont réussi à cesser leur consommation complètement durant les 10 jours. L’ACP 03-12 profite du lancement de la vidéo organisé aujourd’hui au Centre communautaire Duberger pour dévoiler le temps récupéré.

1 354 enfants de 11 écoles ont récupéré un grand total de

19 377 heures et 20 minutes

Une moyenne de plus de14 heures par enfant. L'accueil n'a pas été uniforme dans toutes les classes.  À certains niveaux, dans quelques écoles, la participation a dépassé les 80%. 

 

Partenariat école famille et mobilisation communautaire

Partout, des parents se sont impliqués et ont organisé diverses activités susceptibles de rivaliser avec le petit écran. L’organisme "Québec en forme" a investi des énergies importantes, de même que divers groupes tels les Chevaliers de Colomb, les Clubs Optimistes, les Fermières, les bibliothèques municipales, les arénas, les maisons de jeunes, etc.

« La violence n’est pas disparue », insiste Céline Bilodeau, présidente du Conseil d’établissement de l’école Aux-quatre-Vents et coordonnatrice régionale du DÉFI, « mais la majorité des enfants et des parents ont entendu la sonnette d'alarme concernant la consommation télévisuelle. Comme la télé et les jeux vidéo occupent une place centrale dans la vie des familles, l'expérience a été bénéfique pour tout le monde.»

 

La vidéo présente des témoignages émouvants

Dans les familles participantes, on a noté

·                     un rapprochement entre parents et enfants,

·                     une meilleure entente entre frères et soeurs,

·                     un rayonnement de l’école dans la communauté,

·                     une mobilisation de la communauté pour supporter les jeunes,

·                     un éveil du sens critique et une responsabilisation quant au contenu des émissions de télé et des jeux vidéo,

·                     une réduction de la consommation de télé et jeux vidéo trois mois et 11 mois après la DIZAINE. 

 

« Lorsque l'école augmente son rayonnement, cela joue un rôle important dans le sentiment d’appartenance, » affirme Denis Shaink, président de l’ACP. « Les enfants qui tiennent tête au petit écran améliorent leur estime de soi et suscitent l'admiration de leur entourage ».

Initiative parentale

Le fait que le DÉFI de la DIZAINE ait été lancé par l'Association des comités de parents n'est certes pas étranger au succès obtenu. Le DÉFI est compris comme une mobilisation d'adultes pour appuyer la décision des enfants. Denis Shaink se réjouit de la participation de 11 écoles primaires. Selon lui, « le DÉFI fournit aux Conseils d'établissement et à l'ensemble des parents une occasion privilégiée pour se mobiliser et valoriser le palier de gouvernement familial ».

 

Au secondaire, comment répondra-t-on ?

L’école Louis-Jacques-Casault, de Montmagny, est la première école secondaire à relever le DÉFI.  Un comité de parents et d’organismes du milieu a préparé une programmation extraordinaire pour aider les jeunes à relever le DÉFI.  Johanne Talbot, présidente du Conseil d’établissement, ne saurait dire si « les ados vont considérer le DÉFI comme une entrave à leur liberté ou une occasion de remettre en question la société de consommation ». « Même si notre conseil appuie le DÉFI, nous ne pouvons prédire la réponse des élèves », renchérit la présidente du Conseil étudiant, Andréanne Caron, « alors, nous croisons les doigts. »

Reconnaissance aux survivants

L’ACP tient à féliciter les enfants qui ont réalisé cet exploit et leur exprime sa plus vive reconnaissance en remettant aux écoles

-  une plaque laminée authentifiant leur participation,

-  un exemplaire de la vidéo « Le DÉFI de la DIZAINE »,

- une affiche souvenir du DÉFI pour chaque classe.

 

L’ACP profite de l’occasion de ce lancement pour remercier les membres de l’équipe volante qui a préparé les élèves, les parents et le personnel des écoles participantes. L’équipe volante était composée de Mesdames Céline Bilodeau, coordonnatrice régionale du DÉFI et Johanne Arseneault, secrétaire exécutive de l’association TROP.

Le DÉFI est financé dans le cadre de la Stratégie nationale pour la prévention du crime du gouvernement du Canada, en collaboration avec le ministère de la Sécurité publique du Québec. 

L’ACP invite les écoles à se procurer une copie de la vidéo en communiquant avec le secrétariat du DÉFI sur le site  www.EDUPAX.org .

 

Source :

Céline Bilodeau, coordonnatrice régionale, 418-642-5053

Jacques Brodeur, consultant en prévention de la violence, 418-932-1562.

 

 

Pourquoi la télé et les jeux vidéo ?

 

L'article 17 de la Déclaration relative aux Droits des enfants stipule qu'il appartient aux états signataires de protéger les enfants contre les productions audiovisuelles qui nuisent è leur bien-être.


L'augmentation du nombre d'enfants aux prises avec des troubles graves du comportement combinée à la hausse du taux de criminalité juvénile (1) a suscité, aux quatre coins de l'Amérique du Nord, l'apparition de programmes de prévention de la violence aussi nombreux que variés. Le Québec n'a pas fait exception. L'un de ces programmes, EDUPAX, a ciblé l'influence de la télévision comme facteur majeur d'augmentation de la violence physique et verbale.

Dans un article du Monde diplomatique intitulé "Malaise dans l'éducation" on peut lire: "Le laminage des enfants par la télévision commence très tôt. Ceux qui arrivent aujourd'hui à l'école sont souvent gavés de petit écran dès leur plus jeune âge, (...) jusqu'à cinq heures par jour, (...) avant même d'apprendre à parler. L'inondation de l'espace familial par ce robinet constamment ouvert, d'où coule un flux ininterrompu d'images, n'est pas sans effets considérables sur la formation du futur sujet". (2)

 

Selon un recensement effectué pas 2 chercheurs de l’Université Laval, la téléviolence a augmenté de 432% dans les réseaux privés canadiens. La télé véhicule plus de 50 actes d’agression à l’heure. Les émissions pour enfants en véhiculent plus encore. Avec les jeux vidéo, les enfants ne se contentent plus de voir la violence, ils la commettent. Inoffensif tout ça ? Les émissions, films et jeux vidéo violents qui alimentent l'imaginaire des enfants nuisent à leur développement et laisseront des traces la vie durant. La télé glorifie des héros qui ne savent régler les conflits que par la violence. La consommation de téléviolence influence la perception du monde et de la vie. L'influence est multiforme, elle est connue, vérifiée scientifiquement et abondamment documentée (3).  Le pouvoir croissant du petit écran détruit le fruit du labeur des enseignants, réduit l'autorité des parents et émousse le pouvoir d'empathie des enfants. Pas étonnant que plusieurs adultes se sentent dépassés.

(1) Le taux de crimes violents est deux fois plus élevé chez les jeunes que chez les adultes. (Ministère de la Sécurité publique du Québec, Statistiques 2001, page 24)

(2) Le Monde diplomatique, novembre 2001 :
http://www.monde-diplomatique.fr/2001/11/DUFOUR/15871?var_recherche=t%E9l%E9+violence

(3) Références sur l'influence de la téléviolence disponibles sur le site de la

Fédération des commissions scolaires du Québec à l'adresse :
http://www.fcsq.qc.ca/Dossiers/ViolenceTV/_doc/argumentaire.doc
Annexe 30

Lettre envoyée

aux conseils d’établissement, aux directions d’école, aux commissaires parents et à la direction générale des 10 commissions scolaires

 

Sainte-Foy, le 20 mai 2003

 

Madame Sylvie Paré, présidente

C.P. de la C.S. de l’Amiante

765, Route 267

Saint-Jean-de-Brébeuf (Québec) G6G 5R5

 

Objet : Défi de la Dizaine sans télé ni jeu vidéo – novembre 2003

 

Madame la Présidente,

 

Vous trouvez ci-joint le document de sensibilisation sur le Défi de la dizaine sans télé ni jeu vidéo qui sera tenu en novembre 2003. L’Association des comités de parents des régions de la Capitale Nationale et de la Chaudière-Appalaches (ACP 03-12) est le mandataire auprès des Ministères de la Sécurité publique du Québec et du Canada pour l’administration d’une subvention de 50 000$ destinée au financement de cet événement d’un grand intérêt pour les parents, et nous l’espérons, pour les enfants par la suite !

 

Ce document sera transmis sous peu à la présidence du Conseil d’établissement de toutes les écoles de votre Commission scolaire.  Nous vous invitons donc à en inclure la diffusion à l’ordre du jour lors de votre prochaine assemblée générale du Comité de parents et d’en informer tous les représentants des parents ainsi que leur substitut, y compris ceux qui ne sont pas présents aux assemblées.

 

Nous vous reviendrons à l’automne avec les détails du déroulement effectif du programme, et vous fournirons alors les coordonnées du site Internet de diffusion du guide d’instructions pour les écoles participantes.

 

Nous vous remercions à l’avance de votre collaboration et vous prions d’agréer, Madame la Présidente, l’expression de nos sentiments les meilleurs.

 

 

Marc Desgagnés

Président de l’ACP 03-12